Quand quelqu’un sait correctement faire son métier, il n’y a rien de pire que les interférences extérieures...
Quand je ressens l’exigence d’une piste nouvelle, différente, je me mets à chercher parmi les éléments contradictoires que je peux trouver, avant d’essayer de les fusionner en quelque chose d’harmonieux.
Elle a transféré sur le papier une réalité imaginée qui, bientôt, elle l’espère, revêtira une forme concrète. Il aurait été trop facile de réaliser une villa ouvertement classique, avec des meubles et des objets qui se seraient limités à raconter les années fastes de la noblesse vénitienne, celle dont l’opulence permettait que l’été elle abandonne les palais sur le Grand Canal pour se réfugier dans le luxe débridé des demeures de la terre ferme. Linda a préféré suivre un autre chemin, plus difficile, mais aussi plus excitant, qui convoque des atmosphères évocatrices, mais qui ne soient pas trop explicites et banales.
Elle croit trop en ce projet, c’est un défi plus grand qu’elle mais elle n’a qu’une chose en tête : le relever.