Il ne faut plus déléguer la fonction nourricière à l’agro-industrie.
Lorsque qu'on épand 100 kilos d'azote minéral sur 1 hectare, on contribue autant à l'effet de serre qu'une voiture moyenne qui parcourt 10 000 kilomètres. Au final, pour le climat, il vaut mieux un aliment bio qui vient de loin qu’un aliment local qui reçoit des engrais azotés !
Les terres agricoles étaient des éponges. Ce sont désormais des toiles cirées.
Ces agriculteurs ne sont ni des militants écolos, ni des opportunistes cyniques. Ils sont juste des humains pris depuis des décennies dans un "modèle" qui les broie, et qui aimeraient retrouver le sens de leur métier, qui est souvent leur passion et tout leur mode de vie.
Un sol bien conduit en bio avec une diversité de cultures peut absorber entre 100 et 300 millilitre d’eau par heure, donc il peut amortir les orages. Aujourd'hui, un sol conventionnel moyen n'absorbe plus que 1 millilitre d’eau par heure, le reste ruisselle et provoque des inondations. Les terres agricoles étaient des éponges. Ce sont désormais des toiles cirées.
L’agriculture biologique est une démarche agronomique systémique qui considère l’acte agricole en relation étroite avec les écosystèmes, les sociétés et les territoires
Aux États-Unis il faut 10 à 15 unités énergétiques de pétrole pour produire une unité énergétique alimentaire… […] On est devenu moins performants que les chasseurs-cueilleurs même en Europe.
La course à la production, c’est pas nous qu’elle enrichit, c’est la banque.
Quand le modèle et la réalité ne sont pas d’accord, c’est forcément la réalité qui a tort.
A l'inverse, la civilisation chinoise a toujours été basée sur une approche systémique qui étudie les relations complexes et dynamiques entre les éléments du monde !