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Critique de Gazole
Ma première lecture, remontant à il y a presque 20 ans, m'avait laissé un peu pantois. Après un premier tome à la limite du young-adult et du shonen, dans lequel on suivait les pérégrinations épiques, les petites progressions du jeune Ender et ses tactiques de guérilla pour toujours surmonter plus nombreux et plus hargneux que lui, j'ai été projeté dans Lusitania et son rythme beaucoup plus posé.
C'est long, c'est lent ; ce n'est pas inintéressant, mais on a l'impression que tout aurait pu tenir dans un livre deux fois plus petit. Mis à part quelques explications scientifiques qui font plonger dans la "science" de "science-fiction", on retombe sur l'univers préféré d'Orson Scott Card : les martyrs, la douleur, la souffrance, sous une couverture plus ou moins charnue de la religion.
Si les questions d'Ender autour de son enquête sont assez prévisibles, le reste tant à trainer en longueur, et pas tant au niveau du développement de personnages ni de l'intrigue. J'ai de nouveau ce goût mitigé : certes, un peu plus maturé, un peu moins proche de ces envies d'épique, mais cela a resté une lecture non pas ennuyante mais qui traine beaucoup trop en longueur pour ce résultat.
C'est long, c'est lent ; ce n'est pas inintéressant, mais on a l'impression que tout aurait pu tenir dans un livre deux fois plus petit. Mis à part quelques explications scientifiques qui font plonger dans la "science" de "science-fiction", on retombe sur l'univers préféré d'Orson Scott Card : les martyrs, la douleur, la souffrance, sous une couverture plus ou moins charnue de la religion.
Si les questions d'Ender autour de son enquête sont assez prévisibles, le reste tant à trainer en longueur, et pas tant au niveau du développement de personnages ni de l'intrigue. J'ai de nouveau ce goût mitigé : certes, un peu plus maturé, un peu moins proche de ces envies d'épique, mais cela a resté une lecture non pas ennuyante mais qui traine beaucoup trop en longueur pour ce résultat.
