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La voix des morts ...

Le second tome de la Stratégie Ender , est un bon roman grandement , un texte d'inspiration philosophique et théologique .

L'humanité découvre une nouvelle espèce dans l'espace , c'est un peu agaçant car à leur propos , on parle au long du texte de » cochons « ( les Piggies ) .
Je trouve cela suprêmement gonflant et improbable . Ils sont une métaphore en partie mais bon c'est gonflant quand même ...

Leur cycle de vie et de reproduction créé par l'auteur est par contre fabuleusement inventif , de même pour ce qui est de coucher sur le papier , leur extrême altérité .
Donc un univers globalement solide et attractif malgré des mots malheureux ( un vocabulaire en partie hispanique qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ) ......

Avec les Doryphores un Xénocide a été commis par Ender ( vraiment ? ) , un second sera-t-il mis en oeuvre de manière préventive avec les Piggies ?
L'exploration de cette culture et de cette espèce se fait sur un mode : Las Casas donc avec un petit côté : « , Brevísima relación de la destrucción de las Indias « , avec la mobilisation du scandale autour du massacre potentiel de ce qui n'est pas « humain « ou humanisable , et qui est opposable par nature , avec ce qui est humain . Les questionnements éthiques que cette situation , cette tension pose et réclame , dans la pensée comme dans l'acte sont le corpus thématique principal de ce texte .

Cependant les thèmes « humanistes « souvent universels, évoqués dans le roman sont bien enracinés dans la culture mormone de l'auteur : le bien / le mal opposables sur un mode dramatisé , l'ombre du caractère vivant de la mort et des morts , la défiance toute particulière envers l'église catholique , le caractère spontanée des révélations divines individuelles , le caractère fondamental du mariage ( sur terre comme au ciel et dans l'au-delà ) , un certain gout pour le martyr , et les thématiques « Jobiennes « et une valorisation quasi ontologique de la culpabilité .
En fait beaucoup de la théologie des Saints Des Derniers Jours , inspire ou bien colore , éclaire assez vivement ce roman et ses propositions , depuis le titre , jusque les propositions philosophiques , autour du bien et du mal et de la nature humaine , avec ses nombreux travers et manquements ...

C'est au final , une vision un rien eschatologique , une vision laborieuse , compliquée et périlleuse , de la cohabitation de deux altérités , extrêmes voire opposables ...
Finalement , des thèmes bien présents dans la culture ainsi que dans l'imaginaire Mormon .

Une ballade sur un monde bien diffèrent du notre , assez mystérieux avec des enjeux dramatiques . J'aime bien mais cela peut casser les pieds , mais c'est un texte riche et vivant néanmoins .
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D'une certaine façon c'est avec ce tome que le cycle d'Ender commence vraiment. L'auteur lui-même a qualifié le premier roman de " livre orphelin " et on comprend pourquoi en lisant ce deuxième opus. Exit l'école de guerre, les stratégies, les batailles spatiales. Il est rare de voir un écrivain prendre de tels risques en rédigeant une suite, surtout quand on sait le succès du premier tome. Rien que pour ça La voix des morts mérite qu'on s'y attarde, et son auteur le respect.

Depuis l'extermination des Doryphores, 3000 ans ce sont écoulés. Ender, en voyageant fréquemment à la vitesse de la lumière, est toujours de ce monde et est devenu adulte. Grâce au livre qu'il a écrit, la Reine et l'Hegemon, il est connu dans l'ensemble de la galaxie comme étant le xénocide, le responsable du génocide des Doryphores. Devenu Porte Parole des Morts, il voyage de planète en planète pour rendre hommage aux défunts, à l'appel de leurs proches, et mettre en lumière, aux yeux de la communauté, quels hommes ou femmes ils ont été. L'histoire se déroule sur Lusitania, qui a la particularité d'abriter la seule race extraterrestre découverte depuis les Doryphores : les Piggies, de petits êtres bipèdes aux allures de cochon. Ender y est appelé pour porter la parole d'un xénologue (un ethnologue qui étudie les races extraterrestres) , récemment tué par les piggies.

Orson Scott Card réussie à rendre crédible une race qui, décrite sur le quatrième de couverture, parait plus ridicule qu'autre chose. Leurs moeurs, leurs coutumes et surtout leur mode de reproduction et leur physiologie en font un peuple qui, au delà de la simple apparence physique, est réellement très éloigné de nous. Ce n'est pas toujours le cas d'autres races extraterrestres dont les motivations semblent calquées sur les nôtres. La petite communauté humaine de Lusitania, dont le ciment est la religion catholique, regarde avec méfiance ces petits êtres si différents. Les xénologues tentent de comprendre leur fonctionnement tout en essayant de ne pas dénaturer leur mode de vie.

La Voix des Morts n'est absolument pas un roman où l'action est primordiale. Ender, personnage tragique qui accepte de porter seul la responsabilité de l'humanité dans le xénocide, essaye de trouver la rédemption à travers son rôle de Porte Parole des Morts. Lorsqu'il arrive sur Lusitania, il se rend vite compte que la famille du défunt qu'il doit parler cache de lourds secrets qui la gangrène. A travers le travail de libération par la parole il essaye de la ramener du côté de la vie, tout en soutenant les efforts de tous ceux qui tentent de comprendre les motivations de l'horrible traitement infligé par les piggies au xénologue.

Roman aux accents psychologiques et théologiques, La Voix des Morts est assez atypique dans l'univers de la science-fiction et ambitionne de faire réfléchir le lecteur sur de nombreux thèmes : le rapport à l'étranger, la famille (il est difficile de passer à côté des convictions chrétiennes de l'auteur, ce qui peut parfois agacer, mais a le mérite de susciter la réflexion), le travail de mémoire, le deuil, la vérité...

Si vous lisez de la SF pour la grosse machinerie classique (vaisseaux interstellaires, planète exotiques, batailles épiques, robots etc...) alors ce livre n'est pas pour vous. Si vous lisez de la SF pour la qualité des histoires, des personnages et la réflexion qu'elle peut provoquer alors vous avez sans doute déjà lu La Voix des Morts. Si par hasard ce n'était pas le cas, n'hésitez pas à le faire.
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Ender a trente-cinq ans et cela fait trois millénaires qu'il a exterminé les Doryphores. Haï par l'humanité et coupable à ses propres yeux, il passe sa vie d'une planète à une autre, ne demeurant que quelques mois sur chacune d'entre-elles. Andrew Wiggin est ainsi devenu un Porte-Parole des Morts, celui qui rend hommage aux défunts en disant la vérité, en « parlant leur mort ».

Il y a bientôt deux millénaires, le Congrès Stellaire a été constitué, marquant ainsi l'hégémonie de l'humanité sur les planètes de la galaxie. Il est vrai que depuis le Xénocide des Doryphores, aucune espèce intelligente n'a été découverte. Mais quand des colons de culture brésilienne et de religion catholique, qu'ils pratiquent avec la plus grande ferveur, explorent la planète Lusitania, ils constatent que les petits animaux des forêts, baptisés piggies, sont des êtres intelligents. C'est alors l'occasion de se racheter du Xénocide en s'installant de manière limitée sur la planète et en étudiant les piggies sans les gêner en quoi que ce soit. C'est en quelque sorte à un véritable travail d'anthropologie que les colons se livrent.

La donne va toutefois changer lorsqu'un xénologue est sauvagement assassiné par les piggies et qu'un Porte-Parole des Morts est appelé. C'est Ender qui y répond et qui, après vingt-deux ans de voyage, arrive sur Lusitania pour « parler les morts », celles-ci s'étant multipliées depuis l'appel initial.

Dès lors c'est une véritable enquête qu'Ender doit mener. Mais plus qu'une simple enquête policière, c'est une authentique étude des moeurs religieuses qu'il doit produire. La théologie est en effet au coeur de l'intrigue de la voix des morts, le pouvoir épiscopal local n'aidant en rien Ender dans sa quête de vérité, et influençant la population humaine de Lusitania en ce sens. C'est ainsi qu'il doit non seulement lutter contre ses propres démons, mais également contre une population qui lui est intégralement hostile, sans même savoir qui il est réellement.

Ce faisant Orson Scott CARD analyse tous les aspects humains du dogme religieux, en particulier du point de vue des conflits entre les valeurs imposées et les sentiments ressentis. Il s'appuie pour cela sur de sordides histoires de famille et des destins horribles, et évoque des sujets universels tels que l'inceste ou les rapports entre la religion et la science. Il y a d'ailleurs probablement beaucoup de l'auteur dans le roman, CARCD ayant été lui-même missionnaire mormon au Brésil.

Bien sûr, le lecteur peut ne pas être d'accord sur toutes les idées avancées, l'auteur se voulant parfois solennel et conservateur. Mais force est de constater que son histoire est passionnante et émouvante, peut-être même encore plus que celle de la stratégie Ender, parce que plus proche de nous. Il y a aussi une morale universelle, celle selon laquelle la cohabitation d'espèces antinomiques ne peut se faire sans souffrances qu'à la condition de se comprendre et de se respecter mutuellement. Il y a enfin le personnage d'Ender, aussi attachant adulte qu'enfant, et dont la culpabilité le rend particulièrement humain et sensible.
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28 ans que ce chef d'oeuvre était délaissé dans ma bibliothèque, exilé chez mes parents sur une planète peuplée de plantes et d'animaux. Heureusement que je l'avais acheté à l'époque, probablement en raison de la mention Prix Hugo. Mais jamais lu. Comme souvent à l'époque.

Ayant vu et apprécié le film "Ender's game" (La stratégie Ender), je n'avais néanmoins pas la volonté de lire le livre car je ne suis pas fan de SF militaire. J'avais néanmoins ce tome 2 et sur quelques conseils avisés, j'ai débuté par lui puisque je connaissais déjà l'histoire des Doryphores.

L'action se déroule après cette fameuse guerre - peu de temps ou 3000 ans après, tout dépend du référentiel -, il faut savoir être patient, comme avec mes 28 ans pour lire le livre.
Ender est devenu le Porte-Parole des morts - il "Parle les personnes disparues" après s'être imprégné de leur vie. A cette occasion, il se déplace sur une nouvelle planète à l'écologie plus qu'originale et passionnante. C'est ce point qui, appuyé par la qualité imaginative du roman et de la narration, m'ont conquis.

L'exobiologie y est très bien décrite, avec d'étonnants personnages : les Piggies. Les humains n'ont pas le droit de perturber leur évolution, ce qui revient à ne pas faire de vent lorsqu'on bouge, ne serait-ce que la main.
La posture tient quelques générations au sein d'une communauté portugaise gérée par la religion. Jusqu'à ce que la différence de cultures provoque un incident et que Ender soit appelé à la rescousse.

C'est à la fois une enquête palpitante, une aventure planétaire et une découverte d'une exobiologie surprenante et difficile à imaginer avant que, un à un, chaque mystère soit levé. C'est bien évidemment un traité exemplaire sur la relation à autrui, ou comment comprendre que l'autre peut penser différemment ou, à l'extrême, avoir une culture radicalement différente. Et ce n'est pas tout, ce livre offre tant de belles réflexions !

Les dialogues sont riches, les personnages profonds - quoique trop nombreux dans une certaine famille -, les réflexions et découvertes donnent matière à s'émerveiller par tant de créativité. le cycle de vie de la nature sur cette planète vaut à lui tout seul une lecture ! J'ai acheté le tome suivant car il semble être la suite directe et bien noté.

Pourquoi se priver de prolonger un immense plaisir, une très belle claque ?
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Depuis l'extermination des Doryphores par Ender, plus de trois millénaires ont passé. Et pourtant, en voyageant fréquemment à une vitesse proche de celle de la lumière, Ender est toujours vivant. Son livre « La Reine et l'Hégémon » a fait prendre conscience aux gens que les Doryphores étaient des êtres intelligents qui ne méritaient pas de disparaître. le succès du livre est tel que désormais Ender, surnommé le Xénocide, est un nom universellement haï. Il se fait cependant oublier en devenant Porte-parole des morts, un genre de prêtre qui analyse la vie des personnes décédées pour expliquer qui elles étaient vraiment.

La découverte d'une nouvelle race d'êtres intelligents sur Lusitania, les « piggies », offre à l'humanité une occasion de se racheter. On dépêche immédiatement des xénologues, qui ont l'instruction de les étudier, sans leur donner quelque indice que ce soit sur les habitudes humaines, afin de ne pas modifier leur comportement.

Quand on retrouve un xénologue atrocement torturé par les piggies, la question se pose à nouveau : les humains sont-ils capables de vivre en harmonie avec ce nouveau peuple, ou devront-ils les éliminer également ? Ender, appelé comme Porte-parole des morts sur Lusitania, mettra tout en oeuvre pour que les deux espèces puissent se comprendre.

Ce second tome du cycle d'Ender est une grande surprise : terminées, les corps d'armée, la stratégie, les guerres spatiales. L'ancien génie militaire devient ici « psychologue », et analyse ce qui empêche deux groupes de comprendre les différences de l'autre. Une suite audacieuse, qui met au placard tout ce qui a fait la réussite du tome précédent pour se lancer dans du neuf, et qui se révèle tout aussi séduisante.
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En prenant en mains le destin du cocon de la reine des Doryphores, Ender s'est contraint à chercher un nouveau monde pour la race éteinte. mais ses sauts de puce dans l'espace à la recherche de la terre parfaite l'ont amené, accompagné de sa soeur Valentine, 3000 ans après les faits qui l'ont rendu célèbre. Désormais, tout le monde ignore qui est réellement Ender. Tandis que Valentine s'est enfin construit une vie sur la dernière planète visitée, Ender, devenu Porte Parole des morts, est appelé à parler la mort d'un grand scientifique assassiné par une autre race extra-terrestre : les Piggies. Serait-ce le monde tant convoité par la reine des Doryphores ? Serait-ce enfin l'occasion pour Ender de racheter ses actes ?

Ce tome a peu de choses à voir avec le précédent : beaucoup plus mature, encore plus réfléchi. L'intérêt majeur du livre met du temps à se dévoiler, l'intrigue prend bien son temps pour démarrer. Il faut bien atteindre la moitié pour se voir définitivement embarqué dans cette aventure. On veut savoir ce qui est arrivé à Pipo et Libo, on veut comprendre le cheminement des coeurs vers la vérité, on veut déceler les secrets des Piggies. Et finalement, le moment qui révèle tout récompense le lecteur d'une rare beauté littéraire, baignée d'une lumière douce traversant les feuilles des arbres frôlées par le vent. le fond, le message... Tout est beau. Et cette beauté sort presque de nulle part, sans qu'on s'y attende un seul instant vu le contexte de violence et de non-communication. C'est CE passage qui explique tout, qui rend la lecture de ce livre passionnante et intense, profonde et introspective.
L'auteur ancre son récit dans un cadre mi-humaniste, mi-religieux intelligent et philosophique qui pose de réelles questions sur l'Humanité : l'Homme et sa vision de l'étranger, du différent, l'Homme et ses instincts destructeurs et hypocrites.
Le catholicisme présenté n'a pas changé d'un iota en plusieurs millénaires. L'idée me hérisse personnellement le poil, bien qu'elle suggère plusieurs interprétations telles que :
- le catholicisme ne s'envisage pas dans le changement et l'évolution ;
- le catholicisme est vu par ses fidèles comme parfait tel qu'il est ;
- le catholicisme, du moins sa version actuelle, ne sera jamais démodé ;
- le catholicisme, de manière plus critique, est le reflet d'une société ou tout simplement de la race humaine qui a peur du changement, ce qui est à la base même de ce roman dans la répétition des erreurs commises, le xénocide des doryphores et le xénocide annoncé des Piggies à la fin constituant un écho aux génocides du siècle passé qui certainement pourraient se reproduire dans ce siècle, nous prouvant encore une fois que l'Homme n'apprend pas de ses erreurs passées et reproduira toujours le même schéma du traitement d'autrui.
Beaucoup de thèmes sont lourds de sens et invitent à la réflexion sur soi-même, sa perception des autres. Une belle suite difficilement abordable au premier abord. Mais une fois le col de la montagne passé, quelle vue surprenante et époustouflante !
Il me tarde de lire la suite...

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La grande surprise .
Le premier tome était tourné vers la stratégie millitaire , les combats , ect .
Et pour ce deuxiéme tome l'auteur renverse complétement la donne en proposant un opus ou le coté guerrier céde totalement la place à une intrigue ou la philosophie régne .
Quelle immense surprise , et quelle grande réussite !
On pouvait craindre que ce parti pris soit catastrophique pour cet opus , il n'en estrien .
Les deux opus sont clairement séparés et la maestria de l'auteur est double .
Il maitrise d'une main experte cet opus d'une profondeur rare .
Les personnages sont passionants, les questions que ce livre met en avant sont plus que pertinente .
On se régale devant tant d'intelligence dans la narration et dans le style proposé ici .
Cet opus c'est le vrai début de la saga , et qu'on à envie de continuer !
Immense.
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Ce livre est un vrai coup de coeur !

Je tiens tout d'abord à dire qu'au début, il faut être quelque peu patient. Orson Scott Card place beaucoup d'éléments, et change la mise de départ en faisant faire aux personnages des bonds dans le temps (par le biais de voyages interstellaires de manière certes ingénieuse, mais perturbante). Ender a des buts multiples lorsqu'il arrive sur la colonie, et on se dit que le bouquin part dans tout les sens. Mais cette impression est passagère, et une fois que le récit se lance vraiment, on en oublie cette transition malaisée.

Encore une fois, le grand point fort c'est les thématiques, servies avec art dans une histoire pleine de suspens qui n'a rien d'un cours didactique ennuyeux. J'ai été très surprise du côté carrément psychologique du développement : on nous parle de la vie des gens, de pourquoi ils font tels choix de vies, de leurs peines et de leurs joies. le Porte Parole des Morts a ici un rôle de "psy" familial, et bien plus que cela. Il vient mettre les pieds dans le plats, révéler les non-dits qui empoisonnent l'existence de la famille des scientifiques de Lusitania, mais aussi par ricochet, de toute la colonie. Et j'ai été encore plus surprise, comme je vous l'ai dit, que ça n'ait rien d'ennuyeux. C'est tout simplement passionnant, et cela souligne et renforce le reste de l'histoire.

Parce que le deuxième grand thème, largement exploité, c'est la compréhension entre espèces. Pourquoi les Piggies agissent de façon si horrible par moment ? A t'on le droit de les juger ?

Orson Scott Card se permet au passage de démolir la méthode ethnologique qui préconise la non-intervention (observer seulement pour ne pas influencer les cultures indigènes), en prouvant que c'est non seulement inutile mais dangeureux, tandis qu'Ender et sa liberté de paroles, son refus du non-dit, arrive à comprendre cet autre espèce.

Au final, c'est un vrai plaidoyer pour la compréhension et l'ouverture d'esprit auprès de l'Autre, qu'il soit notre prochain ou extraterrestre. Tout en étant un livre de divertissement. Chapeau l'artiste !

Encore un chef d'oeuvre, différent du tome 1 mais tout aussi pasionnant, si ce n'est plus. 5/5
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2 ème tome du cycle d'Ender que j'ai ouvert sans aucun indice ni a priori. Et il démarre de façon très mystérieuse, une planète inconnue, quelques scientifiques humains qui semblent étudier une nouvelle forme de vie dont la description laisse dubitatif : très petits avec des attributs de cochons mais qui parlent plusieurs langues... mon intérêt est éveillé.
L'arrivée d'Ender, devenu adulte et fin psychologue, dans des conditions difficiles pour les habitants, nous raccroche au 1er tome sans tomber dans la redite car nous ne sommes plus dans la SF de stratégie militaire. Il s'agit plus d'une réflexion sur l'identité, l'humanité et la compréhension vis à vis de l'étranger au sens très large. Les relations symbiotiques en vigueur sur Lusitania auraient également quelque chose à nous enseigner : les espèces ayant résisté ne sont pas les plus nombreuses ou les plus "fortes" mais celles qui ont appris à vivre en parfaite harmonie avec la nature de leur planète. A méditer...
Merci
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Ender est un homme qui se cache. Il se cache sur une planète avec sa soeur Valentine où il est ce qu'on appelle la voix des morts. Il parle pour ceux qui ne peuvent plus le faire, pour ceux qui n'ont pas finir de dire les choses à leur être aimé.
Tout est chamboulé lorsque Ender reçoit un message de la planète Lusitania, où une jeune femme voudrait qu'il parle au nom de son père de coeur.

Cette planète est différente des autres, elle abrite les piggies, nouvelle race qui est étudié. Mais les êtres humains sont inquiets, les piggies ont tués deux des leurs....

Ender se rend sur cette planète, il a également le doux espoir de faire revivre sur cette planète les doryphores.

J'ai adoré, autant le 1er tome m'avait semblé long et pas passionnant autant le deuxième tome waouh j'ai dévoré les pages, j'attendais la suite avec impatience.
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