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Critique de idevrieze


Une tome basé sur la vie et la mort.....

Comme vous l'avez deviné avec la présentation de l'éditeur, Lusitania est grandement menacée par le Petit Docteur, cette machine qui avait détruit la planète des Doryphores. Pourquoi sont- ils menacés ? Tout simplement à cause d'un virus nommé la Descolada. Plutôt que de trouver le moyen d'éradiquer le virus ou de trouver un traitement, ou tout simplement de comprendre comment ce virus a été implanté, les dirigeants interplanétaires se sont dit que de virer la planète et ses populations, ce serait plus sympa. Ces mêmes personnes avaient, bien entendu, fustigé Ender lorsqu'on l'a amené à faire le Xénocide contre les doryphores. Comme vous pouvez le voir, cela annonçait déjà l'ambiance du tome précédent. Autant vous dire que pour Les enfants de l'esprit, cela plombe carrément l'ambiance.

Car en plus de tout cela, ces fameux dirigeants ont coupé les ansibles qui maintiennent en vie Jane, l'entité informatique, alors qu'elle est âgée de milliers d'années et qu'elle pourrait être considérée non pas comme réelle personne mais au moins comme personnalité indépendante.

Enfin, d'un autre côté, on suit aussi les enfants nés de l'esprit de Ender : Val et Peter, qui ne sont pas tout à fait vivants car ils sont des morceaux de la personnalité d'Ender. Or, celui ci est en train de mourir, fatigué qu'il est de sa culpabilité de près de 3000 ans (on comprend sa lassitude).

Vous voyez où je veux en venir. La mort est omniprésente dans ce tome, avec la réflexion de l'hérédité, de ce qu'on laisse aux générations futures. Perdure-t-on réellement à travers cet héritage ou notre mort signifie-t-elle la fin de tout ? C'est en cela que ce tome est réellement intéressant car il démontre l'agressivité innée de la race humaine, qui la pousse à détruire les choses au lieu de les comprendre. Et on peut bien évidemment appliquer ceci à notre histoire actuelle lorsqu'on voit des religions ou des idées différentes de la nôtre. Orson Scott Card nous fait cette disgression formidable qui nous pousse à jeter un regard beaucoup plus global sur notre histoire personnelle.


Un tome qui clotûre bien cette saga, en fin de compte.

Oui car tout n'est pas noir dans ce tome. On montre aussi les différentes intéractions entre les familles, entre les espèces. On se rend compte parfois même avec amusement qu'il est plus facile d'établir des relations entre espèces qu'entre membres d'une même famille. Et j'avoue que c'est une partie qui m'a autant amusée que fait réfléchir.

Ce tome montre enfin les différentes connexions entre tout le monde. Comment on peut s'influencer, que ce soit moralement, religieusement, politiquement. Et c'est ce qui fait totalement le charme de cette saga, c'est qu'elle traite de sujets graves, certes, mais elle touche à tout. On peut réellement dire que ces quatre livres peut vous accompagner tout au long de votre vie car elle décortique entièrement tout type de relations que vous pourrez avoir.

En bref : Un énorme coup de coeur. C'est une saga qui me marquera à vie, je pense. Et c'est tant mieux. :)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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