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Kimbavu, pays africain fictif- mais dont les ressemblances avec des paysdu continent africain existant vraiment sont assez édifiantes- situé dans la région des Grands Lac, suscite son lot de convoitises en tous genres.

Charles Marchenot, à l'origine de l'exploitation illégale d'une partie de la forêt tropicale par la société MMK, n'hésite pas à y instaurer à son compte une sorte de milice privée chargée de la protection de ses chantiers.

Mais même si le temps de la France- Afrique est derrière elle, la France ne perd pas de vue les intérets financiers et économiques du pays

le roman très noir et politique de Patrick Cargnelutti nous entraîne comme celui de Niel en Afrique, plus du coté des chasseurs mais en plein chaos économique.

Mercenaires, barbouzes, fonctionnaires et chefs d'entreprise occidentaux corrompus et chefs de guerre cupides sèment la terreur et détruisent impitoyablement un pays et ses habitants au nom du capitalisme outrancier et des ambitions purement individuelles.

Ingénieusement construit, ce thriller géopolitique, aux fortes ramifications internationales, nous emporte dans la fureur de ce monde et sonde avec acuité et non sans un certain cynisme le délitement d'un monde qui ne sait plus dans quelle direction aller .

Avec des ingrédients qui pourraient, en se cumulant provoquer un peu d''indigestion, Patrick Cargnelutti parvient à bien doser l'ensemble pour livrer une symphonie où toutes les pièces du puzzle s'imbriquent parfaitement et réalise un page turner haletant et instructif.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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"Succession" est un roman noir percutant, violent, qui remue les tripes, qui choquera plus d'un lecteur et pourtant il décrit notre monde, ou plutôt notre mondialisation à outrance.



De trafics en tous genres entre sociétés impliquées dans des transactions louches, cachées (seulement en apparence car tout le monde le sait mais ferme les yeux, ou mieux encore, en profite, de l'ex gradé militaire reconverti en actionnaire d'une concession de bois, à l'état français qui manipule à outrance et qui supprime à tour de bras, en passant par les milices tout d'abord créées pour servir les intérêts d'intel ou Intel, puis qui s'auto-proclament indépendantes pour mener leurs propres guérillas afin de vivre pour ce qui leur reste, la violence.



"La Hyène" personnage emblématique de ce récit est le parfait exemple de l'homme détruit qui écrasera tout à son tour, recrutera de gré ou de force des paumés, des pauvres ou encore des gamins pour en faire ses soldats, tout ça à cause de l'armée française qui laisse tomber ses traumatisés.


Attention aux âmes sensibles, ici il y a enlèvements, meurtres, viols, cruauté et malheureusement réalité.


Ce récit vous fera pleurer une humanité devenue prédatrice.

Rendez vous en enfer.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Je connaissais Patrick Cargnelutti pour avoir échanger avec lui sur les réseaux de notre passion commune pour la littérature. Mais je ne savais pas qu'il était aussi auteur.

Cette aventure nous entraine en pleine « Françafrique » où les intérêts financiers font des ravages. L'auteur utilise la fiction pour nous ouvrir les yeux sur la gestion dramatique de certains pays de ce continent et sur les politiques menées par les pays occidentaux envers ces contrées. du président de la république dans son palais au petit esclave dans sa mine, le livre aborde toutes les strates de la tragédie. Pour leurs ambitions personnelles, les grandes entreprises, l'administration et les mercenaires ne connaissent pas de limite dans la corruption et la manipulation. Ils n'hésitent pas à faire des victimes collatérales, sacrifiées sur l'autel des luttes de pouvoir. On reconnaît dans ces évènements sanglants et retors, toute l'ingérence des autorités françaises dans les affaires intérieures des anciennes colonies.

Ce roman âpre n'est pas à mettre dans toutes les mains. La fureur qu'il dégage peut ébranler les lecteurs les plus fragiles. Tout est noir dans cette histoire. L'atmosphère est putride, la violence est omniprésente et les bons sentiments n'y ont pas leur place.

En décrivant des personnages politiques trop reconnaissables, je trouve que l'auteur perd un peu en neutralité et se laisse porter par ses convictions. Il prend une position trop idéologique avec une vision subjective des intentions des gouvernants. Malgré ce détail (qui ne gênera surement que moi !), « Succession » a été pour moi une claque littéraire, fruit d'un grand écrivain. Patrick Cargnelutti a su mettre à profit sa plume de haut vol pour me convier à une aventure immorale et poisseuse, dans laquelle la sauvagerie des hommes croît proportionnellement à leur cupidité. Réaliste, brutal, oppressant, un roman noir à l'état brut !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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J'ai terminé l'année avec ce livre très noir « Succession » de Patrick Cargnelutti, dont j'avais lu une critique fort élogieuse d'un de mes amis lecteurs sur les réseaux. Cela m'avait intrigué et j'ai voulu le découvrir. Bien m'en a pris, même si je le répète, ce livre est vraiment noir, j'en ai rarement lu d'aussi dur. Cerise sur le gâteau, en me renseignant sur l'auteur, j'ai eu la surprise de découvrir qu'il est né dans ma ville natale, Châlons-sur-Marne devenue Châlons en Champagne, quelques années avant moi. On a dû aller au même lycée… Et que de plus, il était cofondateur du webzine littéraire Quatre Sans Quatre, dont je lis avec plaisir de temps en temps les chroniques (dommage je viens d'apprendre à l'occasion des voeux qu'il allait s'arrêter d'ici quelques mois). Cette fiction est très proche de la réalité ce qui m'a fait encore plus froid dans le dos. le récit se déroule sur plusieurs entre la France et l'Afrique. Quand l'auteur parle de la France, il nous décrit, entre autres, la situation politique (les personnages politiques dont les noms sont à peine changés sont vraiment reconnaissables et ils ne sont pas à leur avantage dans cette tambouille politicienne où la vie humaine n'a aucun prix et où le profit et le pouvoir sont les seuls objectifs). L'histoire débute peu de temps avant l'élection de Germain Moullande jusqu'à l'élection de son ancien ministre des finances, Etienne Monarc qui a créé le parti politique « En mouvement ». Hum si vous ne les reconnaissez pas, je ne peux plus rien pour vous. En parallèle, on suit les tribulations de deux anciens militaires sans aucune morale au Congo et au Kimbavu, un pays voisin, imaginaire mais qui pourrait très bien exister. le premier est Charles Marchenot, un vieux filou pédophile qui passe la majeure partie de sa vie en Afrique. Il est un des trois dirigeants d'une entreprise internationale MMK, spécialisée dans les bois exotiques. Il magouille depuis des années en extrayant du bois au Kimbavu, pays pourtant sous embargo. le deuxième, Cyrille Varennes, surnommé la Hyènes, devient son homme de main, à la tête d'une milice de mercenaires sanguinaires, violeurs et bien sûr voleurs. Ils sont officiellement au Kimbavu pour protéger les chantiers de coupe de MMK. le vieux dictateur du Kimbavu qui a réduit en esclavage une partie de sa population et qui règne d'une main de fer, est sur le point de mourir. La course à sa succession est ouverte. La France veut absolument obtenir les richesses de ce pays par le biais de la seule entreprise qui y est implantée : MMK. Commencent alors les ennuis pour Jean-François Morrisset le fondateur de l'entreprise et par ricochet pour sa famille, en particulier son gendre Maxime qu'il va catapulter à la tête de MMK et sa fille Mathilde. Tous deux vont être broyés par l'entreprise et surtout par les magouilleurs sans foi ni loi qui officient à la tête de la France et en Afrique. Bref, je ne peux et ne veux pas tout vous raconter, c'est à vous maintenant de vous aventurer au Kimbavu et dans les méandres de la jungle et celles toutes aussi nauséabondes de la politique. Aventure très dangereuse, je vous le concède mais néanmoins nécessaire si on veut savoir un peu ce qui se passe en Afrique. Ce qui m'a le plus effaré, c'est que la partie politique française semble tellement véridique que je me dis que le reste l'est aussi. Dramatique ! C'est difficile de dire qu'on a un coup de coeur pour un livre si dur, mais c'est tout de même le cas. Il est très bien écrit, les personnages très bien ciselés, les histoires personnelles souvent attachantes et en plus il nous ouvre les yeux sur des réalités qu'il faut savoir entendre et dans ce cas lire. Cependant, à réserver tout de même aux coeurs bien accrochés, car certaines scènes sont très difficiles si ce n'est plus ! Très bon livre !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Je vous livre mon avis sur un polar très noir signé Patrick Cargnelutti : attention, je suis encore sous le choc de cette lecture ultra-réaliste et impitoyable ! Une immersion totale et brutale dans un monde de violence, de corruption et de trahison qui n'épargne personne.

L'intrigue s'étire sur plusieurs années, de 2012 à 2018, entre la France et le Kimbavu. Un mot sur ce pays imaginaire que l'auteur situe en Afrique Centrale, et pour lequel il s'est inspiré de données bien réelles sur le Togo, le Gabon et le Congo: le Kimbavu est une zone de non-droit administrée par des milices barbares, c'est un territoire opaque où ont lieu des trafics en tous genres, régi par un régime autoritaire prônant des valeurs régressives. le président Dembéla, très âgé, prépare sa succession

Le récit commence ainsi: en 2012, dans la banlieue de Kisangani, Cyrille Varennes, un ancien militaire des forces spéciales se voit proposer une mission de sécurité sur un site d'exploitation de la société MMK, import-export et transports de bois exotiques implantée dans plusieurs pays africains dont le Kimbavu. Il sera à la tête d'une de ces fameuses milices… En France, à la même époque, la campagne présidentielle bat son plein : le gouvernement est très intéressé par les richesses en bois du Kimbavu et veut être le seul pays partenaire du nouveau pouvoir après la mort du président Dembéla… Pour cela, tous les coups sont permis: de façon très réaliste, Patrick Cargnelutti nous laisse entrevoir les mécanismes utilisés par ces politiciens pour atteindre leur but… Et leur hypocrisie : ils sont à l'origine d'une guerre civile qui entraînera des milliers de réfugiés, mais préfèrent minimiser les faits en parlant de « troubles ethniques »… Glaçant et révoltant.

Les scènes de guérillas sont plus vraies que nature, sanglantes, sauvages, bestiales! Entre récit de guerre ou combat imaginaire, nul doute que Succession est un miroir qui reflète la réalité. Certains passages retranscrivent l'horreur pure, attention aux âmes sensibles ! Un mot sur le style d'écriture de Patrick Cargnelutti : franc, acerbe, tonique, parfaitement adapté au sujet. Quatre parties dans ce roman où la tension monte sans relâche jusqu'au dénouement.

De très nombreux personnages jalonnent ce roman, tous si bien dessinés que l'on ne s'y perd jamais : hauts en couleurs pour les politiques, divisés par la diversité de leurs opinions mais dont le but ultime est l'accès au pouvoir. D'autres auxquels on s'attache indéniablement tant l'auteur les dépeint avec conviction : à la tête de la société MMK, J.F Morriset sera un pion au service des politiques… Lui et sa famille: sa fille Mathide, son gendre Maxime Pelletier: on s'attache oui, à nos risques et périls… Et d'autres encore, Romuald Delperrier, assistant de Morriset, mais aussi Egbéblé, chef de village prêt à tout pour venger la mort de sa fille… et son fils Mwikiza. Des personnages que l'on qualifiera de « victimes collatérales », on assiste impuissant à la destruction d'une famille et de tout un peuple par des politiciens corrompus, avides de pouvoir et d'argent. Ne cherchez pas le salut dans ces pages, vous ne le trouverez pas.

Coup de coeur pour cet incroyable roman! Un immense merci à l'auteur et aux Editions Piranha pour cette proposition de lecture : je garderai longtemps en tête ce pays du Kimbavu et cette sanglante épopée… Chers lecteurs, un conseil : prenez bien votre respiration avant d'entrer dans ce roman, vous soufflerez quand vous l'aurez refermé, mais ne le ratez pas car les livres de cette intensité sont rares !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Il y avait au Kimbavu, dans le palais présidentiel de Dembéla, un adjudant-chef de carrière à qui la nature avait donné les moeurs les plus infâmes. Son aspect ne reflétait en rien la noirceur de son âme. Il s'appelait Marchenot, Charles Marchenot. Point d'anciens domestiques pour soupçonner d'où il venait et peut-être que jamais une demoiselle ne voulût l'épouser. Même s'il n'était pas majoritaire dans l'entreprise forestière MKK appartenant au sieur Lepelletier, Charles était tel un seigneur d'une puissance illimitée et personne ne riait à son passage, il ne faisait pas de contes, il parsemait juste ici et là des gouttes de sang et morceaux de chair pour bâtir un empire au-delà du machiavélisme avec la bénédiction, de ceux qu'on nomme à l'injuste titre, les grands de ce monde.

« Succession » est « presque une histoire autour de ces vies faites d'une suite d'atrocités inutiles » aurait clamé Voltaire même si loin de moi toute tentative de prosopopée. Et même si le Kimbavu est un pays imaginé par l'auteur, il est aisé de reconnaître certains territoires africains tombés dans la corruption de leurs dirigeants avec des ogres occidentaux.

Varennes – pas un rendez-vous – est un déserteur de l'armée française reconverti dans les combats de boxe en République Démocratique du Congo. Après un match qui n'a pas tourné en sa faveur il est miraculeusement sauvé par Marchenot, un adjudant-chef de carrière – resté donc sous-officier – qui le soigne et l'héberge dans sa somptueuse villa. Mais son geste n'est en rien philanthropique, il pense que cet être sans scrupule sera parfait pour diriger une milice et faire la loi dans les forêts du pays voisin, le Kimbavu. L'exploitation du bois y est parfaitement illégale mais grâce aux relations entretenues avec le Président – à vie – du Kimbavu et de savants procédés administratifs, l'entreprise française MKK reste un emblème industriel et la proie de tous les partenariats possibles avec le gouvernement français et ses services secrets. La France va bientôt changer de Président de la République et, comme toujours, tous les coups seront permis. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait bien évidemment fortuite.

Patrick Cargnelutti signe un thriller à couper le souffle, une pure fiction dans l'insoutenable réalité de certains pays africains où l'exploitation, le travail des enfants, l'esclavage continuent en toute impunité et où meurtres et règlements de compte sont minutieusement orchestrés par la Grande faucheuse de la finance internationale et inénarrables autocrates. Peu importe le nombre d'innocents exécutés sur la grande table des nations, la richesse des sols et sous-sols valant bien quelques sacrifices humains.

Cynique et mordant, l'auteur réussit à tout de même faire sourire parfois grâce à sa plume laissant l'encre corrosive pour faire une pause dans celle de la légèreté, mais façon puzzle !

Dans ce récit d'une noirceur absolue, le lecteur cherchera les âmes pures. Certaines apparaissent mais la tragédie de leur destin chevauchant celui des autres font qu'elles se perdent dans ce pandémonium du XXI° siècle où seuls les cerbères affamés de chair, de sang et de pièces sonnantes et trébuchantes surfent sur la loi du pouvoir à tout prix sans vergogne aucune.

Si seulement certains se contentaient de cultiver leur jardin…


Lien : https://squirelito.blogspot...
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Lu après Kisanga d'Emmanuel Grand. La comparaison n'est pas du tout à l'avantage du livre ici. Disons que globalement il s'agit d'un positionnement, d'un contexte et d'une trame assez semblables. La différence nette est qu'ici on s'enferme autour des milices et de la politique côté africain, ce qui freine considérablement la progression de l'intrigue (le roman s'embourbe de lui-même dans la jungle et n'en ressort plus) et fait perdre toute dimension d'aventure en prenant un chemin trop étriqué.
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"Il est l'histoire, il est la meute et la sauvagerie..."
𝕊𝕦𝕔𝕔𝕖𝕤𝕤𝕚𝕠𝕟 𝕕𝕖 ℙ𝕒𝕥𝕣𝕚𝕔𝕜 ℂ𝕒𝕣𝕘𝕟𝕖𝕝𝕦𝕥𝕥𝕚 chez @edpiranha
Un roman noir en Françafrique. Pointu, intéressant, tragique ! Place au réalisme le plus noir dans ces pages documentées et dédiées à Giuseppe, réfugié politique et grand-père de Patrick Cargnelutti, et à Amabile, sa grand-mère.
Quel est le point commun diabolique entre Paris et La République démocratique du Congo ? Les "égouts politico-financiers" dans lesquels tous les coups sont permis ! Réunissez plusieures raclures, donnez leur des gnons, de la gnôle, de la drogue, des filles, même des très jeunes, mais aussi des responsabilités, des postures, du pouvoir, des beaux discours, des promesses, du fric, du fric, du fric. Agents des renseignements, P-DGS, présidents, premiers ministres, chefs de guerre, mercenaires, c'est pas joli joli tout ce petit monde, c'est tordu. Comment mettre à bas la démocratie d'un pays en toute logique et stratégie ?
Que dire du sort des Naasimbés, ethnie décrétée paria de la société depuis la décolonisation, parquée dans des camps ? Sidérée.
Coup de projecteur sur les mécanismes de manipulation politico-financière, les luttes de pouvoir, les manipulations de masse, le sort des autochtones, les désastres écologiques ; Sur les pulsions destructrices aussi, les traumatismes, la jouissance, la cruauté. Quelques scènes marquent la femme que
je suis. Folie !
Lecture nécessitant de la concentration, de la désillusion et des envies de coups de pieds aux fesses ! Kimbavu, "la "Suisse noire" Là-bas sévit la Hyène, accroc à la violence.
"Tout se paye, sauf le malheur, c'est pour cela qu'on le trouve sans peine partout."
Du malheur de 2012 à 2018 pour Mathilde, Max, Mwikiza, Egbéblé, Cyrille... leurs destins liés. L'auteur prend le temps de développer chaque personnage et ses motivations.
Quel est le rôle de MMK, d' ORBI ?
Pourquoi les Naasimbés ne se révoltent-ils pas ?
Une suite de prévue ? L'épilogue le laisse penser.
Pour amateurs du genre, des thématiques ! J'ai beaucoup aimé ce Pirhana noir !!
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