Le plus souvent des hommes de pouvoir usant de leur influence et de leur carnet d’adresses pour échapper à l’appareil judiciaire. La pire espèce à leurs yeux.
La frontière est mince entre une prudence avisée et la paranoïa.
Tu sais ce qu’on dit : la réalité dépasse toujours la fiction. Tu n’as pas idée d’à quel point ce dicton est vrai.
Ils se supportaient. Leur rivalité factice était surtout le fruit des atermoiements et des errances décisionnelles de leur hiérarchie, dont le jeu favori consistait à les mettre en compétition permanente.
Avant toute chose, je tiens à dire que je ne pouvais plus vivre avec le poids de toutes ces vies brisées sur la conscience. Ma passion, ma dévotion pour mes patients, c’est tout ce que j’ai.Lorsque de graves incidents se sont produits, je me suis dit qu’il fallait à tout prix que j’agisse, pour que les coupables soient poursuivis et punis. Il était hors de question de fermer les yeux.
Peut-être que, à force de marteler qu’il ne savait pas, les choses finissaient par entrer dans la cervelle de ce type ? Il fallait toujours plus de temps à ces brutes sans jugeote pour assimiler les informations les plus évidentes.
Au début de leur relation, elle lui laissait de beaux petits mots d’amour qui le requinquaient. Aujourd’hui, il devait se contenter d’un froid et distant bon appétit.
Quel idiot resterait dans son coin à attendre ce fichu compte rendu de l’institut médico-légal plutôt que d’essayer d’en savoir davantage ?
Il était à l’écoute. Compréhensif. Toujours de bonne humeur. Il y avait bien sûr des périodes où le cabinet était bondé, notamment l’hiver dernier avec l’épidémie de grippe, mais ça ne l’empêchait pas d’être aux petits soins pour moi.
Tu sais ce qu’on dit : la réalité dépasse toujours la fiction. Tu n’as pas idée d’à quel point ce dicton est vrai.