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Critique de Sachenka


Grande déception. J'ai d'abord attribué cette déception à mes attentes, parfois élevées, mais c'est l'intrigue qui n'a pas levée. Et c'est doublement décevant car j'avais lu quelques ouvrages d'Emmanuel Carrère et j'anticipais celui-là mais, après tout, Bravoure n'est que son deuxième roman.

La quatrième de couverture fait référence à lord Byron, au couple Shelley et à Polidori puis au jeu, plutôt au défi, qu'ils se sont lancé à l'été 1816 pour se divertir : écrire un récit terrifiant. le reste fait partie de l'histoire, Frankenstein est né. Excellent point de départ. Suspense à l'horizon.

Le récit, du moins au début, met l'accent sur le pauvre Polidori, médecin de formation mais surtout poète frustré et jaloux après l'été 1816. Alors que certains ont refermé le livre à ce moment, je suis resté accroché à la déchéance du pauvre homme. Mais en vain.

On transporte le lecteur à notre époque et Ann, un nouveau personnage principal, se trouve mêlée à une conspiration ayant un lien (très peu ténu) avec la légende de Frankenstein. J'ai persisté dans ma lecture mais j'en ai été continuellement déçu. Vers la fin du roman, sans transition, on ramène le lecteur à l'été 1816. Ça a attisé à nouveau mon intérêt, je cherchais toujours à rapprocher les deux intrigues.

Quand tout fut finalement éclairci, dans les dernières pages du roman, je me suis dit que j'avais gaspillé plusieurs heures inutilement.
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