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Critique de April-the-seven


Tout le monde connaît ce grand classique littéraire, et tous les enfants ont déjà entendu parler au moins une fois d'Alice au pays des merveilles, au travers de Disney ou des adaptations de Tim Burton. Lorsque j'étais petite, je n'ai pas du tout été sensible au dessin animé qui m'a laissée de marbre. Mais il fallait bien que le livre passe à la casserole un jour ou l'autre.

Alice est une petite fille qui mène une vie normale. Un jour, alors qu'elle s'ennuie ferme, elle découvre un lapin vêtu d'une redingote qui attire son attention. En voulant le suivre, elle tombe malencontreusement dans son terrier. Après ce qui lui semble être une chute interminable, elle atterrit au Pays des merveilles et découvre en ces lieux les choses les plus bizarres qui soient.

Hum, comment dire ? Alice au pays des merveilles est le livre du grand n'importe quoi par excellence. Au cours de ma lecture, j'ai failli abandonné un nombre incalculable de fois. Ce n'est définitivement pas ce que je recherche dans mes lectures habituelles, mais je n'ai pas pour autant eu l'impression de perdre mon temps, puisqu'il s'agit là d'un incontournable qu'il faut au moins lire une fois dans sa vie de lecteur.

Je ne sais même pas par quoi commencer sans être trop cinglante. Lewis Caroll nous propose une histoire décousue qui n'a ni queue ni tête. Il est évident que ce n'est pas le genre d'ouvrage qui se lit comme n'importe quel autre. J'ai vite compris qu'il ne servait à rien de chercher le sens de tout ça, car tout repose sur la notion de bizarrerie.

On est tenté de se demander si ce cher Monsieur Carroll n'avait pas sniffé de la colle au moment d'écrire ce roman, car les illogismes et les absurdités parsèment chaque scène. D'un chapitre à l'autre, on découvre de nouveaux décors qui nous apportent leurs lots de non-sens et d'aberrations. Ne serait-ce qu'au travers d'Alice qui mange et boit absolument tout ce qui se présente sous son nez, sans même se méfier. Drôle d'exemple à donner à un enfant qui pourrait s'essayer à la lecture d'un roman pareil.

Les personnages ne remontent pas le niveau. À part le Chat de Cheshire qui est saisissant, les autres personnages me sont sortis par les yeux. Je ne comprenais pas ce qui les animait ou justifiait leurs réactions. Vraiment, j'ai eu la sensation de passer à côté de tout. Alice est sans nul doute celle que j'aurais aimé dépecer moi-même. D'une bêtise crasse, elle est imbuvable, capricieuse et présomptueuse. Son petit côté bourgeois m'a horripilée.

Le livre est court – à peine 150 pages dans mon édition –, mais j'ai eu le sentiment de passer un temps infini dessus. Je n'ai pas compris le quart des jeux de mots, sûrement dû à la traduction qui dénature le sens des phrases. À moins que je n'aie pas été dans mon bon jour pour en saisir les subtilités.

Si le récit et les personnages m'ont semblé plats et fades, j'ai cependant trouvé la plume et ses accents anciens assez intéressants et très bien maîtrisés. Ça reste, à mes yeux, le seul point positif de cet imbroglio d'aventures biscornues.


En résumé, Alice au pays des merveilles est un classique décalé qui n'entre pas dans les cases, une histoire sans queue ni tête avec des personnages frappadingues. le mot ABSURDE semble avoir été créé juste pour cette oeuvre. Je n'ai pas aimé, je ne vais pas le nier, je me suis même prodigieusement ennuyée, mais ça reste un classique que je vous conseille de lire au moins une fois dans votre vie, ça ne mange pas de pain !

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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