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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Hopetoun est un tout petit bled de l'État de Victoria, sur la côte sud de l'Australie occidentale… Son seul attrait est la mine de nickel qui embauche à tour de bras et alimente un petit boum économique bienvenu… Jusqu'à la découverte d'un tronc humain avec lequel de gentils requins s'amusaient un peu… Mais ce ne sont pas les squales les coupables…

Tess, traumatisée par une agression violente et mutée à Hopetoun, est flic et elle va devoir coopérer avec son ex, flic désavoué, Cato Kwong, pour résoudre cette enquête qui s'avère difficile. Arriveront-ils à s'entendre pour trouver la vérité sur ce meurtre?

De son côté , Stuart Miller est un flic anglais arrivé en Australie pour vivre paisiblement sa retraite. Mais il est obsédé par son passé et sur la piste d'un assassin ayant oeuvré auparavant en Angleterre… 30 ans après, le meurtrier sera-t-il arrêté?

Mon avis sur ce premier roman est très mitigé. Il était pourtant ambitieux: deux enquêtes en parallèle avec un dépaysement total à la clef, l'Australie. Une enquête avec des flics blessés, ayant tout à prouver pour reprendre leur destin en mains.

Mais, à mon sens, l'auteur n'a pas pris le temps.

Il n'a pas pris le temps de creuser son contexte socio-économico-culturel. Nous ne sommes pas dans l'Australie de carte postale, nous sommes dans une ville minière où les conditions de travail sont rudes, où de la main d'oeuvre étrangère en grand nombre et de divers horizons est exploitée, dans un pays où les tensions raciales existent. Ces sujets sont abordés dans le roman mais d'une manière trop superficielle pour asseoir une ambiance lourde et angoissante. Nous n'avons qu'une vague idée des enjeux économiques et des conditions de travail. Nous ne connaissons pas le pourquoi des tensions entre les ouvriers. La scène reste trouble et flou.

Il n'a pas pris le temps d'installer un décor unique et captivant. L'Australie est superbe, extrême, hostile et magique, par un climat et des paysages à couper le souffle. Et pourtant, pas un mot sur sa faune et sa flore, pas de description dépaysante. On est en Australie. Oui. Tout plein de 4×4. Ok. Stop. Prenez la même société minière, la même petite ville, les mêmes personnages, et collez-les dans le désert californien… vous avez le même résultat.

Il n'a pas pris le temps de donner de l'épaisseur à ses personnages. Et pourtant, des personnages, il y en a pas mal… même trop. Mais ils se croisent, se fuient, s'affrontent mollement. Je n'ai ressenti aucune passion, aucune émotion, aucune gniaque. L'équipe policière est tire au flanc, peu soudée, peu motivée à retrouver les coupables. Elle semble être un ramassis d'amateurs échoué au bord de l'océan.

Stuart Miller, le flic anglais retraité, est peu crédible dans son traumatisme. Je suis peut-être blasée par mes lectures polar/thrillers mais je n'ai toujours pas compris comment un flic avait pu être traumatisé à ce point par une seule et unique scène de crime… Certes il est obsédé mais sa quête est un peu légère, hasardeuse et manque cruellement de suspens et de matière.

Les habitants et les employés peuplant Hopetoun n'échappent pas aux clichés: entre la commère et les gros bras au langage fleuri, levant lestement leur coude et adorant faire chauffer la gomme, bienvenue dans une bourgade de bouseux bien peu reluisante.

Et l'effort de mêler un peu d'amour dans cet univers âpre du bush australien avec les retrouvailles des deux ex amants, Tess et Cato, tombent à plat car ils restent distants, sans volonté de s'affronter ou de renouer… D'ailleurs on ne sait même pas pourquoi ils se sont quittés…

Ce manque d'épaisseur n'a pas créé d'empathie suffisante pour que je m'attache à qui que ce soit dans ce roman, je le déplore…

La volonté de l'auteur d'offrir une intrigue complexe avec deux enquêtes en parallèle se perd d'elle-même en une multitude de fausses-pistes, d'interrogatoires musclés superflus et une avalanche de détails inutiles. Là encore, malheureusement, je n'ai pas accroché. Je me suis même ennuyée…

La plume d'Alan Carter est pourtant fluide et agréable. le synopsis était tentant, il y avait matière à un très bon polar et même un roman noir…
Mais je suis passée totalement à côté…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Philip Kwong, dit Cato, est un policier affecté à la Brigade du Bétail. En gros, donc, il écume le bush en Australie Occidentale afin de résoudre des meurtres de vaches ou de moutons. Pourtant, à une époque, Cato a été un vrai bon flic – et même l'icône publicitaire de la police australienne – avant d'atterrir au milieu de nulle part pour enquêter sur pas grand-chose après avoir été impliqué dans une sale affaire trop vite expédiée. Heureusement pour lui, la pénurie de policiers dans ce quart sud-ouest de l'Australie qui compte plus de kangourous que d'humains lui permet de s'intéresser enfin à un cas plus stimulant. Sur la plage d'Hopetoun, petite ville côtière bénéficiant depuis peu du boom de l'exploitation minière du nickel, un cadavre proprement décapité (et par ailleurs bouloté en partie par les requins) a été retrouvé. En attendant qu'une véritable équipe d'enquêteurs arrivent, c'est à Cato et à son taciturne coéquipier Buckley de donner un coup de main à la police locale.
Mais la découverte de ce corps a tôt fait d'entraîner une réaction en chaîne. C'est que dans ce Far West australien dont parle la quatrième de couverture du roman, on trouve des gens venus se faire oublier, des potentats locaux peu regardants sur le droit des travailleurs, surtout quand ils sont clandestins, et même des morveux psychopathes.
L'idée de départ est plutôt bonne. Par ailleurs Alan Carter sait user des paysages désertiques et du contraste qu'ils offrent avec l'océan austral, nous offrant ainsi quelques pages séduisantes et dépaysantes. Par ailleurs, la peinture qui est faite de la microsociété locale est particulièrement réussie : travailleurs exploités, immigrés anglais arrivés en terre conquise, jeunesse percluse d'ennui… Alan Carter rend bien compte de la façon dont une ville perdue dans une telle immensité peut devenir un carcan invivable et c'est certainement ce qu'il fait de mieux dans ce roman.
Car, de fait, Carter est moins à l'aise avec son intrigue et ses personnages. La première parce qu'elle se perd, à force de partir dans tous les sens, dans tout un tas de circonvolutions parfois inutiles et, par la même occasion, perd un peu aussi le lecteur. À trop vouloir semer les fausses pistes, à jouer sur les rebondissements incessants, l'auteur finit par égarer tout le monde. Les seconds car, s'ils peuvent être intéressants a priori (on pense bien entendu à Cato, le héros de ce qui est apparemment le premier volume d'une série, mais aussi à Tess, chef des étiques forces de police d'Hopetoun au bord de la dépression) ils demeurent trop souvent dépeints à grands traits ou constitués de poncifs du genre et manquent cruellement d'épaisseur.
Si l'on s'accroche à Morceaux de choix, c'est donc plus pour le voyage qu'il offre dans des contrées peu explorées par le polar et pour quelques moments ou Alan Carter se laisse aller à des scènes rocambolesques (un formidable passage dans lequel une petite teigne de onze ou douze ans est accidentellement électrisée à coup de taser par la police, par exemple) que pour l'intérêt que peuvent susciter les personnages principaux et l'intrigue. Autant dire qu'il y a là un assez gênant déséquilibre et que si l'on est prêt à refaire un tour avec Cato Kwong dans une prochaine aventure, on espère que ce sera pour une enquête plus solide sur la forme.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Morceaux de choix d'Alan Carter
Oh que je n'aime pas faire ce que je vais faire !
Rendre un avis de lecture mitigé 😕😢 mais je me dois de rendre un avis honnête.

Cadavres, tueurs, trafiquants, intrigues, tout y est dans ce thriller. L'écriture fluide et accessible de l'auteur est agréable. Cato Kwong est un enquêteur sympathique et attachant. Néanmoins, je me suis souvent retrouvée perdue par les multiples protagonistes et les diverses enquêtes menées dans ce livre. Des passages rapides voir trop rapide entre lieux, protagonistes ou situations ont entrainé chez moi de nombreux décrochages à ne plus savoir dans quelles enquêtes je me trouvais. Un voyage sur des montagnes russes en quelque sorte. Je pense que des chapitres construits pour chaque enquête auraient amené plus de fluidité et une compréhension plus simple à la lecture. Quant aux dénouements ils ne m'ont pas vraiment convaincu. Trop abracadabrant et trop rapide à mon goût. 😕😢
Cependant je pense que ce livre vaut le coup d'être lu. 😊 Ceci n'est que mon ressenti de lecture ! Je n'ai pas la science infuse ! Je suis certaine que ce livre plaira à de nombreux lecteurs !
Même si mon avis reste mitigé sur cette lecture, je tiens vivement à Lilas Seewaldewaldewald et les éditions Bragelonne pour m'avoir fait confiance.
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Angleterre - L'inspecteur Stuart Miller est chargé de retrouver l'assassin d'une femme et de son enfant. Après un échec cuisant, traumatisé, il s'exile en Australie.
Australie, 30 ans plus tard - Un tronc humain est découvert sur une plage.L'enquête est confiée à Cato Wong, flic brillant mais pourtant mis au placard à la brigade du bétail.
Mon avis est en demi-teinte. J'ai aimé le dépaysement et découvrir une Australie loin des cartes postales avec ses mines de nickel, leur flot d'ouvriers de toutes les nationalités, leurs magouilles ....
Par contre, j'ai été un peu déboussolée et perdue par le nombre de protagonistes. Les enquêtes s'entremêlent et m'ont laissée sur ma faim. J'aurais aimé que l'auteur développe beaucoup plus l'histoire du tueur des familles. Néanmoins, ce roman reste agréable à lire.

Merci à Lilas Seewald et aux Editions Bragelonne pour leur confiance.
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Un roman qui semblait bien alléchant! de très bonnes critiques apparaissent sur la quatrième de couverture et le résumé était plutôt tentant ! Et puis, un polar australien, ca change ! Mais je suis passée totalement a coté de cette lecture... le début commençait très fort, avec une victime découverte sur la plage, dévorée par des requins, qui ne sont pas la cause première de la mort. L'auteur ne ménage pas le lecteur et je m'attendais alors a une suite explosive pleine de rebondissements ! Cependant, j'ai trouvé l'intrigue très molle... Certes deux enquêtes sont traitées en parallèle, ce qui aurait pu etre une bonne idée sauf que les enquêtes se trainent en longueur ! de plus le personnages sont très très nombreux, ce qui m'a fait perdre plus d'une fois le fil de ma lecture ! Pourtant certains d'entre eux (cato, tess) auraient mérités d'être traités plus en profondeur, tout comme leurs relations... Peut etre l'auteur simplifiera t-il un peu ses prochains tomes ?!
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Tout commence dans le nord de l'Angleterre, le pays du football. Nous sommes en 1973, la Coupe du monde est retransmise à la télévision, un homme tue sauvagement sa femme enceinte et son enfant. Chargé de l'enquête, Stuart Miller cherchera en vain le coupable. de l'Angleterre à l'Australie, il n'y avait qu'un pas, que dis-je ? Un océan à traverser. Nous voici propulsés en Australie, trente-cinq ans plus tard.
Une joggeuse découvre les restes d'un être humain sur la plage que les requins ont déchiqueté. Impossible à identifier, ce macchabée rejeté par l'océan sera baptisé « Flipper » par les quelques flics en charge de l'enquête. Pour suppléer aux absences de ses collègues, Cato Kwong, un flic mélomane et désabusé, métisse chinois, relégué à la brigade du bétail, autrement dit, mis au placard, va être appelé à la rescousse. Direction Hopetoun, petite ville de pêcheurs en pleine essor. La police locale est dirigée par Tess Maguire dite « Tess la Taser », ex-compagne de Cato Kwong. L'enquête nous conduira de la plage à la mine de nickel où sont exploités des travailleurs émigrés, en passant par le quotidien de ces flics qui tentent de freiner les ardeurs du « roi de la gomme », le rejeton dégénéré d'une famille de tarés, ou encore les excès de la jeunesse alcoolisée et droguée. Tout se compliquera sérieusement lorsqu'un flic sera retrouvé le crâne explosé par l'impact d'une pierre de la taille d'un ballon de football. Tout va alors s'accélérer, s'entremêler, s'emmêler.

Si Morceaux de choix est déroutant, ce n'est pas par son suspense, ni par sa construction. Morceaux de choix est déroutant car, à vouloir mener deux enquêtes de front et à s'évertuer à brouiller les pistes, Alan Carter perd en crédibilité et n'arrive qu'à une chose, nous donner le tournis et nous larguer. Côté intrigue, l'auteur connaît les codes du thriller et les applique sans réelle surprise, ni originalité. Quant à l'écriture, rien d'extraordinaire. Alan Carter lâche de ci, de là, quelques pointes d'humour, histoire de rendre ses personnages sympathiques. Rien de transcendant non plus. Les protagonistes ont besoin de s'étoffer et de s'affranchir de quelques clichés. Lorsque la dernière page est tournée, on comprend que Morceaux de choix va permettre à Cato Kwong de reprendre du service ailleurs qu'auprès du bétail.

Espérons simplement qu'Alan Carter peaufinera ses personnages et qu'il nous livrera une intrigue plus crédible et moins déroutante. Rappelons que Morceaux de choix n'est que le premier thriller d'Alan Carter, tous les espoirs sont donc permis.
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Première enquête de Cato Kwong précise l'éditeur, je suppose donc qu'il y en aura d'autres. C'est toujours exaltant d'assister à la naissance d'un héros récurrent et de le voir évoluer ensuite de roman en roman. Bon, icelui, il va falloir qu'il s'étoffe un peu pour être crédible et vraiment à suivre. le livre est long à démarrer, c'est lent malgré quelques bons passages ; il est difficile de s'intéresser à l'histoire, aux histoires qui se mêlent et aux personnages blasés, tristes et pas vraiment attirants. Des stéréotypes de flics de romans noirs pour ne pas dire des caricatures. On a l'impression que tous les malheurs du monde se concentrent à Hopetoun et que ce sont ces flics qui dégustent. Et puis, enfin, au moment où je ne l'attendais quasiment plus, un rebondissement (bon, page 138 quand même !) : et si c'était un début d'emballement du roman ?

Eh bien oui, à partir de là, il devient moins ennuyeux de suivre les aventures de Cato Kwong, même si je ne frôlerai jamais l'extase. C'est une intrigue classique, longue, qui n'a pas besoin de tous ces tours et détours, pas très bien écrite, les tentatives d'humour tombent à plat, les essais de langage familier pour les dialogues ne font pas mieux. Je me dis que l'auteur est trop prudent et qu'il hésité à y aller franco, instillant de ci de là quelque touches d'humour ou d'argot. Mais lâche-toi Alan, laisse-toi aller ("pète un coup t'es tout bleu" disait Jacques Higelin) et tu verras que Cato n'en sera que meilleur !

Néanmoins, malgré mes remarques désagréables, je laisse une chance à Cato et je serai heureux de le retrouver pour une nouvelle aventure, histoire de savoir s'il a avancé. Et puis, je garde le meilleur pour la fin : Alan Carter installe son histoire dans l'Australie profonde, celle qui voit les travailleurs étrangers arriver en masse avec les haines et les rivalités que cela crée : "Le groupe orange était pour l'essentiel composé d'Anglo-Saxons. le jaune comptait des Maoris, des Philippins, des Indiens, des Chinois et des Africains -plus quelques rouquins genre Écossais qui semblaient ne faire allégeance qu'à eux-mêmes." (p.83). L'Australie, pays qui fait tant rêver en ce moment n'est pas épargnée par le racisme et le repli sur soi. Ce pan du roman est bien vu, même s'il est un peu léger, et c'est essentiellement pour cela que pour moi, Cato a une deuxième chance.
Lien : http://lyvres.fr
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Morceaux de choix ... Que ce fut laborieux !
Si on exclut les personnages qui ne vendent pas vraiment de rêves, le livre n'offre pas grand chose.
Les enquêtes multiples et variées tentent de se nouer mais sans trop y parvenir. J'ai plus eu l'impression que l'auteur tentait de remplir ses pages sans grande conviction.
Il ne m'a donc pas convaincue. En espérant qu'il ait séduit d'autres lecteurs !
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