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EAN : 9782352949398
384 pages
Bragelonne (16/03/2016)
2.62/5   21 notes
Résumé :
Dans le Nord de l'Angleterre, un homme tue sauvagement une femme et son enfant, alors qu'ils regardent la Coupe du monde à la télévision. Chargé de l'enquête, Stuart Miller s'épuise à le traquer. Traumatisé par son échec, il décide de quitter l'Angleterre, direction l'Australie, pour changer d'air et repartir de zéro. Trente ans plus tard, en Australie, une jeune institutrice découvre un tronc humain sur la plage. Faute de mieux, la police confie l'affaire à Cato Kw... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Hopetoun, petite ville australienne au bord de l'océan, a vu sa quiétude troublée par l'installation d'une mine de nickel qui génère un flux de travailleurs de toutes nationalités. Une certaine rivalité entre les différentes ethnies suscite souvent quelques affrontements sans conséquence. Mais voilà qu'une joggeuse découvre sur la plage un tronc humain rejeté par la mer. Une chose est sûre, la décapitation très nette n'a pu être causée par les requins. Par manque de personnel, l'inspecteur Mick Hutchens fait appel à Cato Kwong, son ancien subalterne mis au placard à la Brigade du Bétail en plein bush australien, suite à une affaire de fausse accusation. Accompagné du sergent Jim Buckley, Cato retrouve Tess Maguire, responsable de la police locale et accessoirement son ex-petite amie. Ils vont devoir mettre un nom sur le cadavre surnommé temporairement "Flipper".
Parallèlement à cette histoire, Stuart Miller, un ancien flic venu passer sa retraite en Australie est hanté par une affaire non résolu de 1973 alors qu'il officiait à Sunderland, Angleterre, quand bizarrement un fait divers dans le journal local lui laisse à penser que le criminel recherché à l'époque est comme lui venu se réfugier dans ce "nouvel eldorado".

Le contexte, à savoir cette petite ville du bout du monde et sa jeunesse désabusée, son complexe minier où les travailleurs étrangers sont exploités, me semble être la partie la plus aboutie du roman. On peut en déduire que l'Australie n'est pas non plus la nouvelle "terre promise" pour tout le monde. Pour le reste, l'intrigue notamment, l'auteur s'est dispersé. Deux enquêtes que l'on tente de relier, des fausses pistes à tour de bras, des rebondissements qui fondent comme neige au soleil : l'histoire se délie en circonvolutions inutiles et finit par se déliter. Quant aux personnages, et d'un ils sont trop nombreux. Si on y ajoute le tueur en série qui prend plusieurs identités , on s'y perd, et de deux, ils manquent de profondeur, principalement Tess et Cato dont le passé n'est évoqué que par petites touches et reste flou.

J'ai regretté que l'intrigue soit basée sur des rumeurs et sur trop de suppositions qui n'aboutissent pas. Cela donne un roman touffu où tout s'emmêle.
J'ai aimé le dépaysement, le contexte et les pointes d'humour qui parsèment le récit. Merci à Babelio et aux Editions Bragelonne de m'avoir permis de découvrir Cato, le personnage central de ce premier roman car je pense qu'en travaillant plus finement son intrigue, Alan Carter fera de lui un héros à suivre. Un 11/20 d'encouragement.
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Hopetoun est un tout petit bled de l'État de Victoria, sur la côte sud de l'Australie occidentale… Son seul attrait est la mine de nickel qui embauche à tour de bras et alimente un petit boum économique bienvenu… Jusqu'à la découverte d'un tronc humain avec lequel de gentils requins s'amusaient un peu… Mais ce ne sont pas les squales les coupables…

Tess, traumatisée par une agression violente et mutée à Hopetoun, est flic et elle va devoir coopérer avec son ex, flic désavoué, Cato Kwong, pour résoudre cette enquête qui s'avère difficile. Arriveront-ils à s'entendre pour trouver la vérité sur ce meurtre?

De son côté , Stuart Miller est un flic anglais arrivé en Australie pour vivre paisiblement sa retraite. Mais il est obsédé par son passé et sur la piste d'un assassin ayant oeuvré auparavant en Angleterre… 30 ans après, le meurtrier sera-t-il arrêté?

Mon avis sur ce premier roman est très mitigé. Il était pourtant ambitieux: deux enquêtes en parallèle avec un dépaysement total à la clef, l'Australie. Une enquête avec des flics blessés, ayant tout à prouver pour reprendre leur destin en mains.

Mais, à mon sens, l'auteur n'a pas pris le temps.

Il n'a pas pris le temps de creuser son contexte socio-économico-culturel. Nous ne sommes pas dans l'Australie de carte postale, nous sommes dans une ville minière où les conditions de travail sont rudes, où de la main d'oeuvre étrangère en grand nombre et de divers horizons est exploitée, dans un pays où les tensions raciales existent. Ces sujets sont abordés dans le roman mais d'une manière trop superficielle pour asseoir une ambiance lourde et angoissante. Nous n'avons qu'une vague idée des enjeux économiques et des conditions de travail. Nous ne connaissons pas le pourquoi des tensions entre les ouvriers. La scène reste trouble et flou.

Il n'a pas pris le temps d'installer un décor unique et captivant. L'Australie est superbe, extrême, hostile et magique, par un climat et des paysages à couper le souffle. Et pourtant, pas un mot sur sa faune et sa flore, pas de description dépaysante. On est en Australie. Oui. Tout plein de 4×4. Ok. Stop. Prenez la même société minière, la même petite ville, les mêmes personnages, et collez-les dans le désert californien… vous avez le même résultat.

Il n'a pas pris le temps de donner de l'épaisseur à ses personnages. Et pourtant, des personnages, il y en a pas mal… même trop. Mais ils se croisent, se fuient, s'affrontent mollement. Je n'ai ressenti aucune passion, aucune émotion, aucune gniaque. L'équipe policière est tire au flanc, peu soudée, peu motivée à retrouver les coupables. Elle semble être un ramassis d'amateurs échoué au bord de l'océan.

Stuart Miller, le flic anglais retraité, est peu crédible dans son traumatisme. Je suis peut-être blasée par mes lectures polar/thrillers mais je n'ai toujours pas compris comment un flic avait pu être traumatisé à ce point par une seule et unique scène de crime… Certes il est obsédé mais sa quête est un peu légère, hasardeuse et manque cruellement de suspens et de matière.

Les habitants et les employés peuplant Hopetoun n'échappent pas aux clichés: entre la commère et les gros bras au langage fleuri, levant lestement leur coude et adorant faire chauffer la gomme, bienvenue dans une bourgade de bouseux bien peu reluisante.

Et l'effort de mêler un peu d'amour dans cet univers âpre du bush australien avec les retrouvailles des deux ex amants, Tess et Cato, tombent à plat car ils restent distants, sans volonté de s'affronter ou de renouer… D'ailleurs on ne sait même pas pourquoi ils se sont quittés…

Ce manque d'épaisseur n'a pas créé d'empathie suffisante pour que je m'attache à qui que ce soit dans ce roman, je le déplore…

La volonté de l'auteur d'offrir une intrigue complexe avec deux enquêtes en parallèle se perd d'elle-même en une multitude de fausses-pistes, d'interrogatoires musclés superflus et une avalanche de détails inutiles. Là encore, malheureusement, je n'ai pas accroché. Je me suis même ennuyée…

La plume d'Alan Carter est pourtant fluide et agréable. le synopsis était tentant, il y avait matière à un très bon polar et même un roman noir…
Mais je suis passée totalement à côté…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Philip Kwong, dit Cato, est un policier affecté à la Brigade du Bétail. En gros, donc, il écume le bush en Australie Occidentale afin de résoudre des meurtres de vaches ou de moutons. Pourtant, à une époque, Cato a été un vrai bon flic – et même l'icône publicitaire de la police australienne – avant d'atterrir au milieu de nulle part pour enquêter sur pas grand-chose après avoir été impliqué dans une sale affaire trop vite expédiée. Heureusement pour lui, la pénurie de policiers dans ce quart sud-ouest de l'Australie qui compte plus de kangourous que d'humains lui permet de s'intéresser enfin à un cas plus stimulant. Sur la plage d'Hopetoun, petite ville côtière bénéficiant depuis peu du boom de l'exploitation minière du nickel, un cadavre proprement décapité (et par ailleurs bouloté en partie par les requins) a été retrouvé. En attendant qu'une véritable équipe d'enquêteurs arrivent, c'est à Cato et à son taciturne coéquipier Buckley de donner un coup de main à la police locale.
Mais la découverte de ce corps a tôt fait d'entraîner une réaction en chaîne. C'est que dans ce Far West australien dont parle la quatrième de couverture du roman, on trouve des gens venus se faire oublier, des potentats locaux peu regardants sur le droit des travailleurs, surtout quand ils sont clandestins, et même des morveux psychopathes.
L'idée de départ est plutôt bonne. Par ailleurs Alan Carter sait user des paysages désertiques et du contraste qu'ils offrent avec l'océan austral, nous offrant ainsi quelques pages séduisantes et dépaysantes. Par ailleurs, la peinture qui est faite de la microsociété locale est particulièrement réussie : travailleurs exploités, immigrés anglais arrivés en terre conquise, jeunesse percluse d'ennui… Alan Carter rend bien compte de la façon dont une ville perdue dans une telle immensité peut devenir un carcan invivable et c'est certainement ce qu'il fait de mieux dans ce roman.
Car, de fait, Carter est moins à l'aise avec son intrigue et ses personnages. La première parce qu'elle se perd, à force de partir dans tous les sens, dans tout un tas de circonvolutions parfois inutiles et, par la même occasion, perd un peu aussi le lecteur. À trop vouloir semer les fausses pistes, à jouer sur les rebondissements incessants, l'auteur finit par égarer tout le monde. Les seconds car, s'ils peuvent être intéressants a priori (on pense bien entendu à Cato, le héros de ce qui est apparemment le premier volume d'une série, mais aussi à Tess, chef des étiques forces de police d'Hopetoun au bord de la dépression) ils demeurent trop souvent dépeints à grands traits ou constitués de poncifs du genre et manquent cruellement d'épaisseur.
Si l'on s'accroche à Morceaux de choix, c'est donc plus pour le voyage qu'il offre dans des contrées peu explorées par le polar et pour quelques moments ou Alan Carter se laisse aller à des scènes rocambolesques (un formidable passage dans lequel une petite teigne de onze ou douze ans est accidentellement électrisée à coup de taser par la police, par exemple) que pour l'intérêt que peuvent susciter les personnages principaux et l'intrigue. Autant dire qu'il y a là un assez gênant déséquilibre et que si l'on est prêt à refaire un tour avec Cato Kwong dans une prochaine aventure, on espère que ce sera pour une enquête plus solide sur la forme.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Tout commence dans le nord de l'Angleterre, le pays du football. Nous sommes en 1973, la Coupe du monde est retransmise à la télévision, un homme tue sauvagement sa femme enceinte et son enfant. Chargé de l'enquête, Stuart Miller cherchera en vain le coupable. de l'Angleterre à l'Australie, il n'y avait qu'un pas, que dis-je ? Un océan à traverser. Nous voici propulsés en Australie, trente-cinq ans plus tard.
Une joggeuse découvre les restes d'un être humain sur la plage que les requins ont déchiqueté. Impossible à identifier, ce macchabée rejeté par l'océan sera baptisé « Flipper » par les quelques flics en charge de l'enquête. Pour suppléer aux absences de ses collègues, Cato Kwong, un flic mélomane et désabusé, métisse chinois, relégué à la brigade du bétail, autrement dit, mis au placard, va être appelé à la rescousse. Direction Hopetoun, petite ville de pêcheurs en pleine essor. La police locale est dirigée par Tess Maguire dite « Tess la Taser », ex-compagne de Cato Kwong. L'enquête nous conduira de la plage à la mine de nickel où sont exploités des travailleurs émigrés, en passant par le quotidien de ces flics qui tentent de freiner les ardeurs du « roi de la gomme », le rejeton dégénéré d'une famille de tarés, ou encore les excès de la jeunesse alcoolisée et droguée. Tout se compliquera sérieusement lorsqu'un flic sera retrouvé le crâne explosé par l'impact d'une pierre de la taille d'un ballon de football. Tout va alors s'accélérer, s'entremêler, s'emmêler.

Si Morceaux de choix est déroutant, ce n'est pas par son suspense, ni par sa construction. Morceaux de choix est déroutant car, à vouloir mener deux enquêtes de front et à s'évertuer à brouiller les pistes, Alan Carter perd en crédibilité et n'arrive qu'à une chose, nous donner le tournis et nous larguer. Côté intrigue, l'auteur connaît les codes du thriller et les applique sans réelle surprise, ni originalité. Quant à l'écriture, rien d'extraordinaire. Alan Carter lâche de ci, de là, quelques pointes d'humour, histoire de rendre ses personnages sympathiques. Rien de transcendant non plus. Les protagonistes ont besoin de s'étoffer et de s'affranchir de quelques clichés. Lorsque la dernière page est tournée, on comprend que Morceaux de choix va permettre à Cato Kwong de reprendre du service ailleurs qu'auprès du bétail.

Espérons simplement qu'Alan Carter peaufinera ses personnages et qu'il nous livrera une intrigue plus crédible et moins déroutante. Rappelons que Morceaux de choix n'est que le premier thriller d'Alan Carter, tous les espoirs sont donc permis.
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Le titre n'est pas des plus délicats : "Morceaux de choix"... Il s'agit d'un torse humain déchiqueté par les requins, repéré près du rivage d'une plage de Hopetoun et d'une tête retrouvée dans une grotte marine à quarante kilomètres de la même ville. Alan Carter nous amène en Australie pour une enquête bien ficelée, qui ne casse pas les codes du genre mais les utilise intelligemment.

A Hopetoun, en Australie Occidentale, Cato Kwong, ex-Golden Boy de la police, va renouer avec son ancienne petite amie, Tess Maguire, sergent-chef. Tous les deux traversent une mauvaise passe. le premier est "placardisé" à la brigade du Bétail pour avoir trop joué avec la vérité pour faire aboutir rapidement des affaires. La deuxième se remet difficilement d'un passage à tabac lors d'une intervention dans un bar. Ces deux "cabossés" vont collaborer pour résoudre le mystère de "Monsieur Nageoire", surnom du tronc mystérieux, dans l'espoir que ce travail les remette "en selle".

Hopetoun, sympathique petite ville, opère une mue depuis l'installation d'une mine de nickel qui draine une population d'ouvriers : des locaux et aussi des étrangers qui ont confondu l'Australie avec un nouvel Eldorado. Cato Kwong et son partenaire à la brigade du Bétail Jim Buckley, un vieux de la vieille qui préfère les embrouilles entre éleveurs à celles entre humains, vont devoir naviguer à vue dans ce bled pour mettre au jour tous les tenants de ce meurtre.

En parallèle, un inspecteur à la retraite, Stuart Miller, un anglais, un "Pom" selon les Australiens, croit avoir retrouvé à Hopetoun la piste d'un serial killer qui a commis ses premiers meurtres à Sunderland, dans le Nord de l'Angleterre et puis s'est expatrié pour continuer ses exactions.

L'auteur joue sur l'unité de lieu : un coin paumé perturbé par une mine qui apporte richesse et désordre, l'unité de temps, Cato et Tess n'ont que quelques jours pour faire leurs preuves avant qu'une équipe plus affûtée ne prenne le relais, l'unité d'action : l'arrestation de meurtriers malgré les "croche-pattes" de personnes qui n'ont pas intérêt à ce que la vérité éclate.

La quatrième de couverture parle de "Far West australien". Ce roman est sans conteste dépaysant et décrit bien les moeurs peu évoluées de certains autochtones.

Une enquête policière crédible et un personnage principal Cato Kwong qui ne demande qu'à devenir récurrent.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Ce complexe minier a coûté deux milliards de dollars, et il sera exploité pendant au moins cinquante ans. En d'autres termes, nous sommes là pour un moment. Le temps où Hopetoun était un paisible village de pêcheurs est révolu.
- En d'autres termes, commenta Cato, quelques cadavres de-ci de -là ne perturberont pas les affaires...
Il n'attendait pas lé réponse, mais Yelland parut troublé, comme s'il se demandait si la remarque était du lard ou du cochon.
- Nous avons des mines dans le monde entier, finit-il par lâcher. En Afrique, en Amérique du Nord et du Sud, et en Asie. Bien entendu, nous nous soucions de nos employés et de leurs conditions de vie. Mais dans le monde réel, le spectacle doit continuer. Qui a dit que la mort fait partie du cycle de la vie, déjà ?
- Simba, répondit Buckley.
- Pardon ? s'écrièrent en même temps Cato et Yelland.
- "Le Roi Lion"..., souffla le sergent.
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Sur le mur, une photo de mariage légèrement de guingois. Vingt-cinq ans, peut-être un peu plus, le père de famille ressemblait à un guitariste de Slade, mais sapé comme s'il était convoqué au tribunal. De grands yeux, des cheveux noirs tombant sur les épaules, la frange de travers classique et le sourire qui allait avec... Le genre de futur époux à s'arrêter deux ou trois fois sur le chemin de l'église pour boire un coup.
Un voisin l'avait vu traverser la rue pendant la mi-temps et on avait déjà lancé un avis de recherche. Le principal suspect, bien entendu. Pourquoi tergiverser avec les statistiques ? Mariage et massacre, les deux allaient parfaitement ensemble, comme attelage et canasson...
La jeune mariée avait de longs cheveux blonds comme les filles de la pub pour Coca : "I'd Like to Teach the World to Sing". Dans les rues tristes et grises de Sunderland, elle avait dû faire un malheur. C'était le plus beau jour de sa vie, paraissait-il ; pourtant, son sourire manquait de conviction. Comme si elle se demandait dans quoi elle s'était embarquée.
Il y avait une autre photo à côté. Un petit garçon de cinq ou six ans, avec les cheveux blonds de sa mère et le grand sourire de son père. Un gosse à qui il restait deux ans à vivre à l'époque du cliché.
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Le communautarisme, c'était le quotidien des flics. Avec l'alcool et la connerie, bien sûr. Mais souvent, les trois allaient ensemble.
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Il boit une longue gorgée. De la bière coule sur son menton puis sur son maillot à rayures verticales rouge et blanc. Pendant que les joueurs se congratulent et s’embrassent, il esquisse quelques pas de danse.
Les choses n’auraient pas dû se dérouler comme ça. Il allume une Embassy Regla et aspire la fumée profondément. Sur l’écran, le but repasse au ralenti pour la troisième puis la quatrième fois.
- Vous avez vu ça ? Extraordinaire !
Chrissy a les mains posées sur son ventre distendu par la grossesse et Stevie est appuyé contre elle. Non, ils n’ont pas vu le but. Parce qu’ils sont morts depuis deux heures à peu près.
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Les gens à l'ego fragile n'avaient pas leur place dans la police, sauf s'ils réussissaient à monter très haut dans la hiérarchie.
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