Parfois, je pense que la dernière récompense d’un écrivain est une grande solitude, comme s’il se trouvait seul face à la langue et à l’écriture, aux premiers matins du monde, devant la mer où il retournera. Cela est pour moi de plus en plus une évidence, telle une ombre rattachée à un corps, comme les étoiles offrent finement la lumière à la Ténèbre dans un ciel noir, empli de silence et d’infini.
Il ne faut pas aimer la langue, il faut l’écouter. Il...
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