Citations sur Une enquête de la commissaire Vanina Guarrasi : Sable n.. (8)
Quelque chose rendait la découverte de ce cadavre plus intéressante que tous les meurtres dont elle s’était occupée ces derniers temps . C’était peut-être le cadre « sinistre », comme avait dit Adriano, digne d’un film d’horreur.
Elle avait découvert le village de Santo Stefano par hasard, deux semaines après son arrivée à Catane. Un endroit délicieux sur les pentes de l’Etna, où l’ordre semblait régner. Séduite par ce havre de paix, après s’être assurée de l’existence d’une route conduisant à la mer en moins d’un quart d’heure, elle avait décidé de s’y installer.
– Certo che ‘sto posto mette un po’ la pelle d’oca. L’aspetto tetro, questa torre che pare abitata dagli spiriti. Guarda le stanze : sembrano abbandonate da un giorno all’altro così com’erano.
Vanina eut la sensation que le brouillard autour de cette affaire s'épaississait mot après mot, comme la tempête de sable volcanique qui s'abattait sur la ville et ne semblait pas prêt de finir.
Son instinct lui dirait si le cadavre était celui de la prostituée la plus célèbre de Catane dans l’après-guerre.
La Muntagna s’était réveillée. Un lourd nuage de cendres noir pesait sur la ville. Le sable tombait sans répit.
Quelque chose ne cadrait pas dans cette histoire, ça faisait plus de cinquante ans qu’il le sentait.
Le brouillard autour de cette affaire s’épaississait mot après mot, comme la tempête de sable volcanique qui s’abattait sur la ville et ne semblait pas près de finir.