— Ça ne te ressemble pas de te dérober à un défi, Houston, le railla Quentin Lovett. Tu pratiques la descente d’hélicoptère en corde lisse, tu es entré dans des bâtiments regorgeant de terroristes et tu as été la cible de fusils d’assaut, de mitrailleuses et de mortiers. Que peux-tu craindre d’une bonne vieille tyrolienne ?
Sawyer répliqua aussitôt :
— J’ignore qui l’a installée, si le câble est assez solide pour supporter mon poids et s’il y a moyen de m’arrêter à l’autre bout. Bon sang, je ne vois même pas l’autre extrémité. Et plonger dans les branches d’un arbre n’est pas, à l’origine, ma conception du divertissement.
Et d’ajouter, avec cynisme :
— Bon sang, de quoi cette inscription aura-t-elle l’air sur ma pierre tombale : « Sawyer Houston, agent des forces spéciales de l’US Navy, a mis un terme prématuré à sa carrière en chutant d’une tyrolienne défectueuse au cours de ses congés. » ?
Secrète attirance :
Contrairement à la plupart des autres hommes qui travaillaient au ranch, Forest n’avait pas été maltraité.
Il connaissait le son, l’odeur et la sensation de l’amour. Le son de l’amour, c’était les rires complices de son père et de sa mère lorsqu’ils échangeaient une plaisanterie. L’amour sentait bon le déjeuner du dimanche midi, et c’était une tape affectueuse dans le dos, un baiser sur la joue juste avant qu’il aille se coucher.