En cas de conflit, la règle de base est invariablement la même : frapper en premier.
Qu'est-ce qui s'est passé dans votre petite enfance, pour que vous en vouliez à la terre entière et au genre humain ? On vous a volé votre trottinette quand vous aviez six ans ? On a écrasé votre chat ? Laissez-moi vous confier quelque chose qui va changer votre vie : en fait, on en bave tous et personne n'est responsable quand on tombe et qu'on se fait mal.
Très probablement la faute au sucre qui doit me monter à la tête et m'anesthésier les neurones en les caramélisant.
Il n'a pas inventé le fil à couper le beurre, mais il bande comme un taureau.
il y a un homme nu dans ma chambre. Entièrement nu. J'imagine qu'en d'autres circonstances, j'aurais fait quelque chose de festif de cette information, mais pas dans le cas présent.
Car cet homme nu -et énorme- dans ma chambre n'est pas censé s'y trouver. Ce n'est pas moi qui ai réservé l'hôtel, mais je me suis persuadée que la personne qui s'en est chargée n'aurait jamais coché dans la liste des services l'option "veillez à bien laisser un homme nu et frais dans la chambre, juste à côté de la bouilloire, merci".
Or, quelqu'un a pourtant dû le faire, parce que je me retrouve plantée sur le pas de la porte, bras ballants et bouche ouverte, face à cet animal social qui a décidé de s'émanciper de toutes les règles vestimentaires les plus basiques.
Les secondes s'écoulent et me paraissent tordre anormalement le temps. Chacun de nous observe l'autre dans un mutisme un brin hébété, sans nul doute motivé par le choc.
il doit peser une tonne!
J'ai honte de penser ça.
Mon rythme cardiaque s’accélère, je sens que je transpire, mes mains tremblent. Comment reprendre le fil de ma respiration ? J’étouffe. Je cherche un point de repère, quelque chose auquel me retenir avant de tomber. N’importe quoi fera l’affaire. Et soudain, je remarque enfin quelque chose de familier. Le tapis. C’est comme un phare qui s’allume dans la nuit noire et me reconnecte à la réalité.
En cas de panique, le corps réagit toujours de deux façons : soit il remue, soit il se fige.
Quand il n’y a pas d’ordre, c’est la loi du talion qui règne. Elle est la plus forte. On vous fait quelque chose, vous le rendez en plus fort ou en plus sournois. Il ne faut jamais rien laisser passer, pas la moindre anicroche, car tout est toujours une question de territoire et de respect.
Quand on est riche, on est partout chez soi.
Le problème, lorsqu’on se trouve au sommet de la pyramide sociale, n’est pas de trouver des partenaires, mais de trouver le bon. À ce niveau, vous avez des prétentions difficiles à satisfaire.