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Citations sur Les messieurs (9)

Il n'y avait donc aucune méthode propre aux vieux d'avant 1938 dont j'aurais tout ignoré. Les nouvelles technologies n'avaient pas fait évoluer les baisers.
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Les références, avec les vieux, ça date toujours d'avant l'époque de la télé. On ne peut pas rester longtemps indifférente à leur littérature.
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Plutôt qu’aimer mon prof de géo, je devrais collectionner les parfums, mettre du feutre sur mon sac à dos, danser dans ma chambre, faire la gueule à mes parents, et me comporter en enfant soumise avec mes supérieurs.
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Nous aimons inventer ce que nous ne ferons pas. Nous aimons nous offrir des cadeaux dans nos têtes. Nous regardons, émus, nos âges n’en faire plus qu’un. Nous ne comptons pas l’écart puisque nous ne comptons sur rien. Nous sauvons des minutes. Nous les réunissons dans une caisse au soleil, comme les petits chatons que j’ai fait cuire un jour où j’étais triste, des petits chatons trouvés que j’avais voulu réchauffer.
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Nous tardons à faire l’amour de peur de nous faire prendre. Nous subissons les yeux dans les murs, les oreilles dans les voitures, la honte sous les vêtements. Nous craignons qu’apparaissent dans notre chambre d’amour sa femme et mon mari, ensemble, main dans la main, les joues brûlées par le feu de la haine. Nous craignons qu’ils nous abolissent. Nous ne voulons pas leur faire de peine parce que nous sommes bien, chez nous. Même si nous sommes mieux, ensemble. Nous savons aussi que nous sommes mieux parce que nous ne sommes pas ensemble.
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Nous avons chacun à mentir, et le chemin jusque chez nous sert à élaborer la fable la plus apte à nous protéger.
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Je m’étais peu maquillée, mais je n’avais pas réussi à ne rien mettre. Trop nue, j’avais peur de ressembler à une enfant et de le faire fuir. Physiquement, Jean-Paul ne me plaisait pas. Il était mince, mais mou. Sa peau, même celle de ses mains blanches, manquait de tonus.
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À trop rester avec des étudiants de mon âge, je risquais de ne jamais grandir.
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