Une enquête de Nola Céspedes : Après le déluge

Les délinquants sexuels ont tendance à répéter leurs crimes dans leur tête, par le biais du fantasme. Et que, plus ils les répètent, moins ils se dominent.

[...] Mon propre isolement en tant qu'Hispanique dans une ville en noir et blanc.
[...] Ces groupes de Latinos qui avaient afflué après Katrina.
[...] Les hommes sont venus en masse, faisant souffler sur La Nouvelle-Orléans un premier vent de panique hispanique.

...il suffit de se poster derrière cette vitre pour observer tout à loisir les élèves. Des filles en jupe, qui courent et sautent partout. Qui s'accroupissent pour jouer aux osselets, ou à n'importe quel autre jeu en vogue chez les gamines riches.

L'argent la rend nerveuse, les banques la rendent nerveuse, tout ce qui a trait au pouvoir la rend nerveuse.

Il y a des choses qu'on peut dire à des gérontes qui ont fait vœu de célibat, et d'autres qu'il vaut mieux garder pour soi.

e ne sais pas ce qui me retient ainsi, pourquoi je ne peux pas détacher mon regard de ces petites bulles urticantes, aussi étranges que délicates. Peut-être parce que je les trouve sensuelles, parce qu'elles éveillent une émotion en moi. J'aimerais dire qu'elles me font penser à un sexe féminin palpitant au moment de l'orgasme.

Nous nous fardons pour séduire, pour dissimuler la vérité. Nous nous fardons tout au long de notre vie.

Quand on a connu la prison, et tout ce qui s'y passe, le reste peut être que mieux.

On chie pas là où on bouffe, si vous me passez l'expression. Un kidnapping, c'est pas rien, vous avez les flics au cul.

Quelle force peut les pousser à agresser des enfants ? Leur désir se fourvoie très tôt, raison pour laquelle ils sont punis par la suite, encore et encore. La société est prompte à les condamner : ils sont malades, malfaisants ou pervertis. Ce sont des bêtes. Des monstres. Sauf que leur coller des étiquettes ne résout rien ; elles n'empêchent pas les mêmes actes de se reproduire.