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3,45

sur 113 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il s'agit d'un roman profondément déconcertant, de la première à la dernière page : différents récits s'emmêlent, et les liens qui les relient se dévoilent très lentement, voire pas du tout (pour l'instant). Tantôt d'une poésie magnifique, tantôt bien plus violent, malaisant et parfois presque glauque, la narration traverse les extrêmes et toutes leurs nuances, pour donner corps à cette présence étrange de la Vorrh. L'atmosphère est brumeuse, pesante, étouffante, suffocante. Les repères sont absents, et la seule certitude est cette forêt mystérieuse, millénaire, où se terrent les légendes les plus envoûtantes. Les personnages gravitent autour, aussi subjugués et répugnés que les lecteurs, refusant d'y mettre un pied mais rêvant des pouvoirs qu'elle contient. D'ailleurs, dans tous les événements que l'on suit, quelle est la part de cette force mystique qui pèse sur la population, quelle est la part du simple esprit humain soudain dépourvu de toute limite ?

J'avoue avoir ressenti peu d'attachement émotionnel pour les personnages (bien que je soupçonne que ça ne soit pas l'objectif de l'auteur), et je regrette que finalement on n'entre qu'assez peu dans la Vorrh, qui demeure plutôt une présence pesante autour des personnages. le récit avance lentement, très lentement, et de manière énigmatique, très énigmatique ; je n'ai pourtant pas pu m'empêcher de le dévorer, fascinée autant par la beauté que par l'horreur qui se déroulaient sous mes yeux. C'est le genre de lecture sur lequel il n'est pas vraiment possible de mettre des mots : amas de sensations, de questionnements parfois vains, c'est l'une de ces expériences de lecture indéfinissables et pourtant inoubliables.

Si vous cherchez un voyage littéraire hors du commun, qui vous emmènera loin, bien loin des sentiers battus, plongez dans celui-ci : quoi qu'il en soit, il ne vous laissera pas indifférent.e. Pour ma part, bien que la fin puisse se suffire à elle-même, je ne tarderai pas à lire les deux tomes suivants : de nombreuses questions demeurent encore sans réponses, et je n'ai pas fini de me laisser fasciner par cette forêt…
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Brian Catling était un artiste complet. Ayant vécu pour et par ses oeuvres, il aura sû incarner, à sa manière, l'engagement que peut représenter la création. Il fut sculpteur, peintre, performer, mais aussi réalisateur, poète et romancier. Un Anglais touche-à-tout, talentueux, construisant un univers aussi singulier que jusqu'au boutitste, allant même jusqu'à co-créer en 2001 le « the international performance collective WitW » . Alors que nous apprenions, il y a quelques jours la mort de Brian Catling, sortait de manière plutôt confidentielle, en poche, le premier volume de sa Trilogie Vorrh en version poche chez Pocket.

Comme nous le disions en préambule, Brian Catling était poète, et même nous aurions pu dire : avant tout poète, et performer, si nous avions dû hiérarchisé l'importance, dans sa vie, de ses créations. de cette poésie, il faut comprendre ici, que même dans ses romans, même dans Vorrh, elle imprègne le style de l'auteur à chaque instant. C'est une composante centrale, qui colle au texte comme une sangsue au milieu de la jungle. Ce qui, au vu de certains articles lu à droite et à gauche, peut rebuter visiblement, tant l'auteur porte une signature, un style fort empruntant tour à tour à l'écriture pleine de souffre d'un Joseph Conrad, ou d'un Malcolm Lowry, qu'une écriture plus immédiate sans jamais perdre de sa superbe et qui n'est pas sans rappeler le travail d'un certain Claro.

Vorrh est un lieu,une forêt, c'est une légende, un égarement, ce sont les possibles par-delà le sacrifice. Nous savons qu'elle existe, nous pouvons la placer, en Afrique, sur une carte, délimiter ses contours, exploiter ses abords. Mais Vorrh, en son sein, reste vernaculaire, obscure et échappe à la compréhension des hommes. de ce lieu et de cette mystique, toute une sociologie s'est créé, des peuples, des cultures, allant même jusqu'à construire Essenwald. Une ville européenne, transportée, et reconstruite à l'identique le long de Vorrh.

William un ancien soldat, à la mort de sa compagne, construit un arc à partir du corps de cette dernière à sa demande, et s'élance dans la Vorrh. A Essenwald, dans une cave, grandi Ismaël un être humanoïde, n'ayant qu'un oeil, un cyclope aux proportions humaine qui finira par croiser la route de Gerthrude, fille d'un richissime exploitant. Nous suivons aussi, ailleurs, en Amérique, Eadweard Muybridge ( l' inventeur du zoopraxographe), un photographe britannique. Suivi par une galerie de personnage comme le Français ( représentation de l'écrivain Raymond Roussel), le docteur Gull ( un des tueurs présumés de Whitechapel), ou encore la veuve de Winchester et sa maison pour accueillir les fantômes de celles et ceux tués par un fusil de la marque winchester.

Des parcours venant à se croiser, même parfois de loin, et interagir, ayant pour centre magnétique cette mystérieuse forêt. Ce lieu, cette Terra Incognita, ou l'on pourrait aisément écrire « Hic sunt dracones “, comme sur les anciennes cartographies, tant elle catalyse fantasmes et possibles.

Il est important de dire que ce n'est pas un livre de Fantasy, ou de Science Fiction, du moins pas dans le sens classique du terme. Vorrh est une matérialisation textuelle d'une certaine idée de ce que la magie peut-être dans le réel, mais bien loin de ce que vous croyez. Ainsi exit troll, farfadet, chupacabra, extra-terrestre, ou autres bestiaire que nous pourrions nous attendre à découvrir, et bienvenue dans une terre peuplée avant tout des névroses humaines. Des névroses engendrées par des fantasmes bien humains et bien ancrés dans son époque, construisant ainsi une forme de “proto-fantaisie”, où la magie et le fantastique sont présents mais d'une manière discrète et sans jamais dire leurs noms.

Au-delà de cet aparté, Vorrh est une construction minutieuse d'un monde en pleine évolution, comme la prise instantané d'un temps en mouvement, ayant autant à dire sur un passéisme colonial, qu'une quête de reconnaissance et d'identité, le tout pris dans une frénésie capitaliste, poussant avant tout à l'usure immédiate pour un profit éphémère.

Nous retrouvons aussi cette idée d'usure sur les corps, ils sont exploités, abîmés, utilisés, mutilés, transformés, transcandés. Il y a ce rapport au corps, à sa chair, à ses douleurs et plaisirs, qui s'inscrit dans l'incipit même du roman, donnant une ambiance et une tonalité, faisant écho aux auteurs cités plus haut, mais également à un certains ténèbres de Paul Kawczak. Un tropisme de la chair ayant pour espoir l'illumination et l'élévation.

De cet ensemble, se dégage une tension quasi-permanente, nous plongeant presque par instant dans une forme de transe où les mots nourrissent un imaginaire que nous n'aurions jamais évoqué en dehors de ce texte et de cet univers en particulier. L'écriture de Brian Catling jouant son rôle à la perfection. D'une beauté et d'une puissance rare, l'auteur construit avec un style fort, un univers dense et vénéneux où la lumière et les ténèbres font avant tout et surtout souffrir.

Brian Catling, avec Vorrh a su se détourner des grandes voies littéraires, pour construire un chemin empruntant autant à ses propres références littéraires, qu'à une certaine vision du réel, et ainsi proposant un Vorrh obsédant et fascinant par sa densité ainsi que par ce qu'il a à dire de son monde et du notre. Une oeuvre certes, aux premiers instants, déroutantes, mais une oeuvre monde, porteuse en son sein d'une indéfinissable magie obsédante que l'on pourrait apparenter à la folie créatrice. Ce qui n'est pas sans rappeler le talent de deux autres compatriotes anglais, à savoir Alan Moore et Iain Sinclair.
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Premier chapitre : le narrateur dépiaute le cadavre de sa compagne sorcière pour fabriquer de son corps un arc magique. Après un début pareil on peut s'attendre à tout. Et tout arrive : cyclope , fantômes , êtres de bakélites , anges , tueurs et guérisseurs .L'auteur développe cinq arcs narratifs à travers le monde entier où chacun des personnages a eu une connexion avec la Vorrh une étrange jungle africaine aux peuples étranges et aux propriétés surnaturelles (ne cacherait-elle pas en son sein le jardin d'Eden ?) . L'histoire est très complexe mêlant magie , sensualité, érotisme mais aussi une critique sous -jacente de la colonisation ( destruction des milieux et des peuples , pillage des ressources et des cultures , esclavage ) . Un livre absolument original et fascinant qui m'a rappelé « La forêt des mythimages » de Holdstock et dont je vais lire la suite (c'est une trilogie) avec gourmandise.
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Alerte Ovni littéraire! Rien qu'au titre, on se doute qu'on va partir hors des sentiers battus.

J'ai du m'accrocher les 100 premières pages. L'écriture est plutôt soutenue, l'univers étrange, on ne trouve tout d'abord aucune logique dans l'enchaînement des scènes et des personnages.

Pour vous dire, on commence le livre par un mec qui utilise le corps de sa femme morte pour s'en faire un arc.

Et pourtant, au bout d'un moment j'ai été happée par l'histoire et cette forêt étrange et mystique qu'est la Vorrh.

C'est un roman fantastique et fou, mais tellement riche. Une expérience à vivre quand on n'a pas peur de lire des choses atypiques et de faire un peu d'effort.

Car oui ce n'est pas un livre pour débutant ou pour fan de lecture légère style livre de plage😋😛. C'est un livre qui va vous demander un peu d'effort mais qui a vraiment un truc.

C'est difficile à expliquer mais c'est vraiment très intéressant.

J'ai appris après ma lecture que c'était une trilogie dont uniquement le premier tome a été traduit. Mais honnêtement, je ne m'en étais pas rendue compte.
.
C'est déjà un beau pavé et la trame principale est résolue dans ce tome. Donc vous pouvez le lire sans vous sentir frustré.
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Voilà un livre que j'avais trèèèèès envie de lire depuis un certain temps déjà, je remercie Laure pour l'envoi de ce service presse ! Ce fut une lecture très riche, fascinante à bien des points de vue, mais aussi assez éprouvante (j'ai mis deux mois pour finir ce roman). Bien que la couverture n'en dise rien, il s'agit du premier tome d'une trilogie. J'ai hâte de pouvoir découvrir la suite de ce récit atypique qui sort en octobre sous le titre « Les ancêtres » !

Nous suivons de multiples personnages, sans rapport apparent les uns avec les autres à part le fait qu'ils ont un jour été, d'une manière ou d'une autre, au contact de la Vorrh, cette étrange forêt dont personne ne ressort indemne. Cette curieuse fresque de fragments de vie est teintée d'exotisme et de mysticisme, de magie et de science, tout en gardant un caractère assez mystérieux et en penchant parfois dangereusement vers la folie. Il s'y déroule des événements étranges, on y rencontre des personnages particuliers aux moeurs fantasques et secrètes. C'est un ouvrage aux mille facettes, mais dans lequel il est aisé de se perdre.

L'ouvrage s'ouvre sur le dépiautage minutieux d'un cadavre pour en faire un arc vibrant de vie et de magie. L'auteur continue sur sa lancée étrange et nous propose des personnages plus originaux les uns que les autres : un cyclope enfermé dans une cave avec d'étranges créatures qui lui enseignent le monde extérieur, un vétéran de guerre traumatisé qui se fera soigner par une machine insolite et qui verra ensuite le monde sous l'angle de la photographie, un mercenaire chargé de parcourir la Vorrh pour tuer le porteur de l'arc, un riche français exubérant qui veut absolument faire du tourisme dans la Vorrh… et tous rencontrent d'autres personnages aussi délurés : un guérisseur aux remèdes douteux, un majordome taiseux, un contre-maître autoritaire, une jeune noble délurée… Toutes ses vies nous sont contées, et des liens ténus sont tissés dans ce premier tome.

La Vorrh est un personnage à elle toute seule : sa présence est ancrée en chacun d'une manière ou d'une autre. Elle influence le cours des vies des protagonistes, laissant son empreinte marquée au fer rouge, quand elle ne provoque pas la mort. C'est un labyrinthe végétal dans lequel on ne peut que se perdre, même en croyant connaitre le chemin. Je trouve qu'elle est la mise en abyme du concept littéraire même que l'auteur met en place dans ce roman, ce qui la rend d'autant plus captivante.

Bien que fascinant de par sa diversité et son excentricité, ce roman a été pour moi une lecture ardue. J'ai adoré l'ambiance étrange qui en ressort, ainsi que la plume de l'auteur, mais je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dedans, car à chaque fois que je commençais à me passionner pour un personnage, la narration changeait, m'emmenant visiter un autre recoin à défricher, ce qui était assez frustrant.

A la fin de ce premier tome, plusieurs des trames principales restent encore inachevées, et j'ai hâte de savoir ce que l'auteur réserve à ces personnages. Ce livre fut une expérience de lecture dépaysante, unique, qui fait du bien de par son étrangeté et sa magie malgré le fait qu'elle n'est pas forcément facile d'accès tout le temps.

Un premier tome dense et mystérieux : une fresque étonnante de récits de vie de personnages plus atypiques les uns que les autres, des événements étranges, teintés de fantastique et de magie, nous sont contés avec moult détails et détours. Un roman hors norme, mystique et scientifique à la fois, peut-être un peu difficile d'accès, mais fascinant à bien des égards.
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Question : peut-on aimer un livre même si on n'a pas vraiment tout compris en le lisant ?
Parce que, voyez-vous, j'ai beaucoup aimé ce livre, bien que je ne sois pas sûr d'avoir vraiment tout compris en le lisant.
C'est rare. Parce que, voyez-vous toujours ?, d'habitude, quand je ne comprends pas un livre, j'ai du mal à l'apprécier, alors que là, non.
Peut-être cela tient-il à la qualité de l'écriture ? Parce que beaucoup de gens disent ça, que vraiment c'est bien écrit, et c'est vrai que vraiment, c'est bien écrit [pour un livre].
J'ai même découvert plein de mots que je ne connaissais pas, enrichissant mon vocabulaire pourtant déjà bien vocabularisé. Je profite d'ailleurs du temps qui m'est imparti pour féliciter la traductrice qui a du joyeusement se triturer les méninges, la version originale devant être velue.
Le fait que ce livre soit bien vraiment bien écrit [pour un livre] n'explique cependant pas tout. Il y aussi une forêt étrange et mystérieuse, ce qui est bien, des personnages étranges et mystérieux aussi même si un peu moins que la forêt, et différentes histoires qui s'entremêlent de-ci de-là, avec cette étrange et mystérieuse forêt pour point d'ancrage.
N'empêche que j'ai pas tout compris, et que même si j'ai beaucoup aimé, ça m'énerve aussi un peu, parce que je suis comme ça, je m'énerve vite aussi un peu. Comme si, à la lecture de cet ouvrage, je me perdais moi-même au coeur de cette étrange et mystérieuse forêt... Oh ! Et si je venais de comprendre seulement maintenant que c'est seulement en ne comprenant pas tout qu'on peut comprendre ce que l'on ressent en pénétrant cette étrange et mystérieuse forêt ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.
En tout cas, ce qui reste sûr comme de l'eau de roche, c'est que c'est un livre qui est vraiment bien écrit [pour un livre].
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Une lecture qu'on pourrait imaginer difficile, dès les premières lignes, et pourtant non, c'est même tout le contraire qui se passe ; la lecture devient rapidement une expérience unique, l'écriture glisse comme de l'eau, au fur et à mesure que se forment les images, une expérience qu'on devine rapidement inoubliable.
Il y a bien sûr l'univers développé (autour et hors de l'immense forêt Vorrh), mais plus que tout autre chose il y a l'écriture, derrière chaque merveille, chaque cruauté, chaque blessure et chaque larme, une écriture vibrante, littéralement, qui te donne cet air ébahi tout au long du récit... puis te laisse là, une fois la dernière page refermée, dans un état de profonde admiration. L'un des grands romans de ces dernières années.
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Un livre hors-norme. Une orgie de poésie, de trouvailles extraordinaires dans les images.
Vraiment j'ai été subjugué par l'écriture.
Le texte est âpre, âmes sensibles s'abstenir.
L'histoire se déroule à deux époques différentes : dans une Afrique coloniale imaginaire post Première guerre mondiale d'une part, et à la fin du XIXe entre Angleterre et USA de l'autre. Parfois, l'on s'y perd un peu entre tous les personnages et les époques, mais quel style !
Le lien précis entre les deux n'apparaît pas totalement à la fin du roman, premier tome d'une trilogie. La lecture est exigeante, mais le jeu en vaut la chandelle, pour peu que vous ne soyez pas hermétique au surnaturel et à la violence.
Assurément l'une de mes plus belles lectures de l'année.
J'en ressors autant enthousiaste que frustré : je veux la suite ! Mais je recommande sans hésitation.
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"Vorrh" un nom bien énigmatique pour une forêt qui l'est tout autant. Il se prononce avec un raclement provenant du fond de la gorge où l'écho sonore se perd. Merveilleuse dit-on ? Surtout mystérieuse et dangereuse... Elle avale les Hommes qui daignent s'y aventurer, elle se nourri de leurs souvenirs, vole leur identité et les recrache lorsqu'elle n'a pas réussi à les digérer.

Le style de l'auteur est unique en son genre, difficile parfois de le suivre dans ses fantasmagories, mais si on s'y accroche on se laisse doucement bercer par l'histoire des différents personnages, oscillants entre réel et fantasy, dans une ambiance coloniale dérangeante.

Ici, Brian Catling ne sculpte la matière mais il met du de coeur à l'ouvrage dans sa description des corps et des espaces, avec finesse et intelligence, il nous laisse entrevoir l'artiste.

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Beaucoup d'écrivains des littératures de l'imaginaire, paradoxalement, manquent d'imagination. Ce sont les mêmes mondes, les mêmes créatures, les mêmes histoires lues et relues mille fois, qu'ils nous présentent comme des photos fanées dont on aurait seulement ajusté le filtre.

Vorrh est tout l'inverse : c'est un torrent d'imaginaire, souvent fougueux et ardu à naviguer, mais immense par son ambition et son ampleur. C'est simple : vous n'avez jamais rien lu qui ressemble à Vorrh. Ou plutôt, vous n'y êtes jamais allés. Ça se verrait si c'était le cas, car on n'en revient pas du Vorrh tout à fait indemne.
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