L'arbre de Tourc'h et son message ;
Que pouvait murmurer ce chêne immense, comblé d' ombres et sons disparates, feuilles, papiers, routes, piétons,... protégeant encore sa forêt ; agrippant le ciel sans faillir ?
«Quoi qu'on me donne, j'en fais de la lumière»
* ALGIZ * Elhaz, Yr, Elgr,* - élan (renne) - ajonc -
Défense- Protection
L'animal familier du peuple des runes, avance ses bois dans les branches. (Ainsi s'en coiffait le chaman, pour devenir comme lui) ; il tient du sang et de la sève, animal végétal. Il sent le vent pour se diriger, comme nous pouvons le sentir, au sens figuré, quand quelque chose se prépare autour de nous. Sur notre tête, encore dans l'air...
...L'élan voyage, se baigne, mange par les feuilles et épines diverses, entraîné à se purifier depuis des millénaires contre toutes sortes de parasites dangereux, tiques, vers, larves, moustiques, symboles même des éléments hostiles croisés sur nos chemins.
Il préfèrerait n’aller qu’en plaine pour ne pas s'emmêler aux arbres...mais c'est en forêt qu'on trouve toutes les essences nécessaires à la survie ; il doit avancer prudemment ; son couvre-chef encombrant devient alors une arme. Les animaux belliqueux renoncent déjà au combat, avant d'attaquer cet animal, survivant aux pires dangers depuis la Préhistoire ; (tant sa ramure menaçante les impressionne).
D'autre part le végétal piquant associé ; jonc, ajonc, herbe coupante, genévrier, suggère une défense aigüe, tout comme l'épine de "Thurisaz" ; mais à la différence de "Thurisaz", qui peut en venir aux mains, ici, le bouclier est invisible, spirituel.