Parfois on fit grief de la beauté aux artistes... nonobstant une forme d’harmonie relevant non seulement d’un art, mais d’une lutte, jamais l’œuvre ne fit qu’être belle, elle prit du souffle du sculpteur ; de sa vie.
L’élan participatif de ces années de reconstruction mobilisa en effet toute sa combativité créatrice ; ses projets, plans, dessins et calques préparatoires, maquettes, modelages, devis, courriers, s’entrecroisaient par étapes, avec diverses interventions; maîtres d’ouvrage, -architectes, commissions... pour confirmations ou rectificatifs....avant tout accord ou paiement.
-Le sculpteur par son écriture personnelle donne sa vision du monde dans la matière.
- Par quelques grands plans dans le métal, j’ai voulu matérialiser des idées, des émotions, des fantasmes.
- C’est une sorte de synthèse de la forme humaine avec son contenu d’émotion et de vie pour aboutir à une présence ; à des personnages habités.