A partir de là, je n’ai plus d’images, rien que des sons et des paroles, et la sensation de mouvement lorsque ma mère me traine par le col de ma chemise de fête jusqu’à la chambre. Le bruit du tissu qui se déchire, de la porte qui claque, de la clé dans la serrure. La voix de mon père qui dit : Tu y es allé un peu fort, quand même.
Je constate sans surprise que la voix de ma conscience possède le ton et les mots de ma mère.
Je n'ai pas aimé ce roman où tout est noir ,il n y a pas de répit .
Les personnages sont peu attachants ,seule la mère avec son langage fleuri prête à sourire ( timidement)
Trop de sujets sont abordés ,il y a un meli mélo de pathologies , sa vie est une succession d'échecs
Je ne recommanderais pas ce roman qui plombe le moral