Les Tuniques Bleues, tome 12 : Les Bleus tournent cosaques

- À mon avis, vous devriez laver vos chaussettes plus souvent !
- Quelles chaussettes ?

- incroyable !Fantastique ! Soldat, pincez-moi !
- que !?… comment, mon général ?…
- pincez-moi, je vous dis !... c’est un ordre !...
- OUAAAH
- ça vous fera quinze jours en première ligne !... Je vous apprendrai, moi à brutaliser les rares muscles de votre supérieur !

Vous fatiguez pas !... J'ai compris!... Il y a bien longtemps que vous avez placé ce qui vous reste de cervelle à un endroit que la décence ne me permet pas de nommer à haute voix... même devant un cosaque! (p.22)

Oubliez tout ce qu'on vous a dit ! Pour que j'accepte de m'occuper de ce camp, on m'a fait croire que c'était un centre de formation pour cantinière. (p.9)

- Savez-vous, mon petit Blutch, que vous fûtes le seul échec de ma vie?
- Savez-vous, mon gras sergent, que dans certains cas, rater un examen est le plus grand bonheur qui puisse arriver? (p.7)

- Tachez donc de comprendre imbécile, un soldat n'a pas le droit de faire du sentiment.
- Vous fatiguez pas, j'ai compris. Il y a bien longtemps que vous avez placé ce qui vous reste de cervelle à un endroit que la décence ne me permet pas de nommer à haute voix.

- Bref, en un mot et ne fois de plus, nous n'avons plus de cavalerie.
- Nous reconstituerons l'effectif au plus tôt, mon Général.
- Ah oui ? Je me demande comment.
- En enrôlant d'autres volontaires, mon Général.
- Ne soyez pas idiot Stark ! Les derniers volontaires ont été désignés de force, a ce moment-là, ils avaient encore le choix entre votre section et le peloton d'exécution.
- Qui nous empêche de recommencer ?
- Eux ! Ils se sont tous mis d'accord pour le peloton d'exécution.

- Cent vingt et un hommes, mon général ! Tous tués, blessés ou disparus ! Vous avez devant vous le reste d'une charge glorieuse …
- Et … et l'ennemi a reculé de combien ? …
- … D'un bon mètre mon général ! Peut-être même d'un mètre dix ! …
- Bon sang ! Cent hommes au mètre c'est cher !
- Au mètre dix mon général !

- Vous avez bien dormi, Blutch ?
- …Comme un ange, sergent ! Mis à part que la prochaine fois, je vous demanderai de garder vos bottes ! Le parfum dégagé par vos pieds n’a rien à envier aux putois du grand canyon !

- Instructeur!...on m'a nommé instructeur !..C'est y pas beau, ça, Blutch ?..
- ...Et vous allez les instruire de quoi, sergent ?
- ...A fondre sur l'ennemi comme un seul homme...à tomber sous la mitraille en héros...à verser leur sang pour la patrie...à être des hommes!..
- Il y a des jours où je voudrais m’appeler Louise...