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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petits moments de rigolade.
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En ce temps là, une guerre sans merci déchirait les états du sud et ceux du nord. Les charges de cavalerie se succèdent et se ressemblent, menées tambour battant par un capitaine Stark, très en forme.
Le caporal Blutch, comme d'habitude, est touché dès le début de l'engagement tandis que le sergent Chesterfield met un point d'honneur à charger comme s'il voulait mettre un terme à la guerre à lui tout seul.
Au retour d'une de ces charges, le capitaine Stark, excédé par un mouvement de mauvaise humeur du sergent, le mute, suprême affront, dans l'infanterie.
Il est vite rejoint par Blutch. Les deux compères vont devenir artilleurs et brancardiers, sans en avoir vraiment le goût et pour échapper au capitaine Sanders, être versés dans la Marine.
Il faut vous dire qu'à l'époque les États-Unis possédaient une petite marine d'une valeur militaire assez faible. Elle comprenait seulement quarante navires à vapeur dont aucun n'était cuirassé. Trente-deux d'entre eux au maximum pouvaient être considérés comme utilisables et vingt-quatre de ceux-ci se trouvaient à l'étranger. Huit seulement demeuraient dans les ports ou dans les eaux des États-Unis. Tous les autres bâtiments de la marine étaient des voiliers en bois bien démodés à une époque de fer et de vapeur.
Après avoir vécu plusieurs naufrages désespérants, Chesterfield et Blutc vont embarquer à bord du "Monitor", premier cuirassé nordiste, sous les ordres du commandant Worden....
Cauvin et Lambil, une fois de plus, réussissent l'exploit de réaliser un album magnifique qui allie, à l'occasion de l'embarquement des deux compères devenus matelots, la fantaisie la plus débridée avec le récit historique rigoureux du premier combat de cuirassés en mer.
Cet album est une belle réussite que l'on doit au talents de ses deux auteurs.


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Ce septième épisode se veut une critique sur l'ensemble de l'armée de l'union. Bien évidemment, d'après le titre, le voyage se fera sur les flots. Toutefois, une bonne partie de l'intrigue s'effectue à travers les différents métiers militaires.
Suite à une broutille, le sergent Cornelius Chesterfield et son caporal Bluch se voient chasser du 22ème de cavalerie. Intégré tout d'abord dans l'infanterie, les deux héros de la série vont se mettre un dos un supérieur. Nous découvrirons l'artillerie, l'infirmerie et pour finir la marine.
Les forces de l'union semble bien inférieur avec celle des confédérés. Deux navires sèment la terreur sur les mers (le Davidley – qui aura un album consacré « Le David » – et le Mérrimac). Les navires de l'armée du nord coulent les uns après les autres.
Chaque guerre apporte son lot de nouveauté et d'amélioration dans les technologies. Mais chaque fois qu'une arme est créée, un moyen de défense est élaboré.
Cet album est une bonne satyre sur l'armée en général. L'auteur tourne en dérision la guerre et ses différents corps. Ce fut une très bonne relecture.
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Les Bleus de la marine mais pas que, puisqu'il faut presque la moitié de l'album aux compères pour embarquer sur un navire de guerre après moult tribulations dans la cavalerie, l'infanterie, l'artillerie et le service de santé.
L'album est documenté sur son sujet et rend bien, à grands traits, l'évolution de la marine de guerre, arme qui a le plus évolué dans la deuxième moitié du XIXe siècle avec le passage du boulet plein au projectile explosif, de la voile à la propulsion vapeur et du tout bois au tout métal, avec tous les hybrides possibles et imaginables (i.e. la frégate cuirassée Gloire en bois recouvert de métal, à voile et à vapeur). Les progrès sont tels que certains navires mis en chantier pour intégrer les dernières innovations se retrouvent obsolètes avant même que leur construction ne soit terminée.
Véritable laboratoire de la guerre moderne, le conflit américain verra ce joyeux bazar en action en donnant l'impression de mélanger les époques dans le plus parfait anachronisme. Des cuirassés dernier cri affrontent des voiliers qui semblent tout droit sortis d'un film de pirates, ça pose le niveau de chevauchement technologique.
Blutch et Chesterfield se retrouvent embarqués là-dedans, jusqu'à participer au premier combat de l'Histoire entre navires cuirassés : la bataille de Hampton Roads entre le Monitor (Nord) et le Merrimack (Sud), plus un certain de navires à voile, à vapeur, aux deux, à aubes. Tout ça pour un match nul (et un bon album, à mettre en parallèle avec le suivant, Les cavaliers du ciel, qui porte aussi sur les innovations technologiques de la guerre).
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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Cet épisode est l'occasion de faire l'inventaire des différentes armes de l'Armée américaine. Virés de la cavalerie, Blutch et Chesterfield vont passer successivement dans l'infanterie, l'artillerie pour finir dans la marine. Cet épisode retrace quelques évènements historiques réels. Ici, Lambil et Cauvin se soucient un peu plus de la réalité historique, tout en étant distrayant, cet épisode est un des premiers à posséder ce souci documentaire. Les disputes entre nos deux compères sont toujours bien présentes, pour mettre du sel à cette aventure. le graphisme devient aussi plus efficace, avec quelques grandes vignettes pour les scènes de bataille, cela rythme le récit. C'est un épisode assez réussi grâce à son rythme et son apport documentaire.
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Un album intéressant même si les péripéties ne sont pas très cohérentes et ne sont là que pour justifier des gags et le but du scénario : nous emmener dans le monde de la marine militaire.
Le vrai plus de cet album, ce sont les informations historiques sur les premiers cuirassés de la marine - c'est d'ailleurs une marque de fabrique des premiers albums des Tuniques Bleues et ce qui fait le charme et la réussite de cette série : réussir à inscrire les aventures des deux héros dans un cadre historique plus ou moins prégnants : l'album donne ainsi l'occasion à Chesterfield et Blutch de se retrouver dans le Monitor et face au Merrimac, dans la première bataille navale de cuirassés de l'histoire.
Pour en revenir aux gags de ce tome 7 des aventures de Blutch et Chesterfield, c'est un album plein d'humour mais aussi plein de batailles (relativement réalistes) et c'est assez plaisant de retrouver les deux compères loin de leur cadre habituel - les 2 tuniques bleues vont se retrouver tour à tour dans l'infanterie, l'artillerie, l'infirmerie et enfin échoueront dans la marine.
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Le Capitaine Stark est-il trop bas du front ? Blutch et Chesterfield sont-ils trop forts en gueule ? Toujours est-il que notre duo de choc est chassé du 22ème de cavalerie !

C'est la dégringolade : les bleus dans l'infanterie, les bleus dans l'artillerie et plouf, les bleus dans la marine… On touche le fond, c'est le pompon !

Lambil et Cauvin dressent une galerie de portraits de gradés tous plus obtus les uns que les autres. Un opus acide où nos deux compères sont plus insubordonnés que jamais.

Devinez qui vient les tirer de cette spirale infernale ? N'est-ce pas dans la difficulté qu'on reconnait ses vieux amis ?
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On retrouve ici nos deux fameuses tuniques bleues qui vont passer par tous les services possibles de l'armée pour notre plus grand plaisir. Langage fleuri et humour au rendez vous lors de batailles épiques.
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Un tome amusant et bien documenté en même temps. Je dis "amusant", ce n'est quand même pas la franche hilarité, mais c'est divertissant. Bien documenté car l'idée qui occupe une bonne moitié de tome est un fait historique. J'ajouterai que je n'avais aucune connaissance de ce fait-là.

Blutch et Chesterfield ont du mal avec l'autorité. Jusque-là on le savait de Blutch. Mais Chesterfield aussi se met à renâcler et à contester l'autorité. le tandem va donc passer de la cavalerie (où Stark récemment débarqué fait des ravages) à l'infanterie, puis à l'artillerie, puis à l'infirmerie... d'où ils sont de nouveau virés... Evidemment quand on préfère emporter un blessé sudiste plutôt qu'un officier nordiste...

Ils terminent donc dans la marine. Les péripéties sont nombreuses, et Blutch termine souvent à l'eau en prévision du naufrage du bateau. Et au final on assiste à un duel de vaisseaux insubmersibles, recouverts de plaques d'acier et donc invulnérables. C'est là le grand travail du scénariste, avide de réalité historique.

Un tome très intéressant, qui montre l'ampleur de la technique graphique de Lambil, à l'aise dans tous les registres d'armée.
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Pour les amateurs de BD intéressés par la guerre de Sécession, cet album de la série « Les tuniques bleues » vaut vraiment le coup d'oeil.

Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch sont renvoyés de la cavalerie, l'un pour insubordination et l‘autre pour lâcheté. C'est l'occasion pour les auteurs de passer en revue les différents corps d'armée de l'Union. En effet, nos deux compères sont successivement mutés chez les fantassins, dans l'artillerie et à l'infirmerie. Cette dernière affectation montre une fois de plus l'esprit humaniste de la série (nordistes ou sudistes peu importe quand les hommes souffrent). Toutes ces péripéties pour arriver dans la marine. Chaque corps se considérant comme le plus « noble », cela donne lieu à des scènes assez cocasses (un marin en présence d'un cavalier : « ça sent le crottin de cheval ici... » etc.).

Donc, nos deux héros se retrouvent sur un voilier en bois qui ne pèse pas lourd face au « Davidley » un sous-marin sudiste. de même, le « Merrimac », un redoutable cuirassé de la Confédération ne fait qu'une bouchée des voiliers nordistes. Seul son homologue de l'Union, le « Monitor » peut faire jeu égal avec lui. Un terrible combat s'engage alors entre les deux cuirassés, des navires révolutionnaires pour l'époque. Au passage, le lecteur apprend que la flotte sudiste devait faire preuve d'ingéniosité technologique pour contrer la supériorité navale nordiste et ses moyens industriels importants.

Sinon, avec ses jolis dessins Lambil a trouvé son style. Ici, les différentes batailles navales sont particulièrement bien dessinées.

Voilà un album mouvementé, varié et drôle à choisir en priorité parmi les (trop) nombreux albums de la série.
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