Mort de Bunny Munro

Après le superbe "Et l'âne vit l'ange" quelle déception que ce roman de Nick Cave.

Imaginez le croisement improbable entre un film de Mike Leigh et un roman sous amphét' de la beat generation : bienvenue dans l'univers foutraque de ce roman de Nick Cave, par ailleurs chanteur de rock depuis une trentaine d'années. Bunny Munroe est ce qu'on appelle communément un pauvre type : représentant en produits de beauté, il sillonne la Grande Bretagne à bord d'une Punto jaune constellée de fiente de mouettes (et oui on est pas au States !) prêt à refourguer ses échantillons de crèmes miracle estampillée « Eternité » aux ménagères de moins de 50 ans. de manière à joindre l'utile à l'agréable, il lui arrive (très fréquemment) de s'accorder de petites aventures extra-conjugales avec celles de moins de 40 ans les moins défraîchies…

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Entre 2 et 3 *. Fan de Nick Cave, j'avais lu son premier livre sans être très convaincue. le deuxième n'a pas vraiment arrangé l'affaire, même si je continuerai probablement à lire ce qu'il publiera. Même si parfois perce un peu d'émotion, le fait que le héros soit un obsédé sexuel et même un pervers (pédo-nécrophile) et surtout que son obsession surgisse à tous les chapitres m'a un peu usée...