Les Cinq sans maîtres

C'est un mélange entre “Seuls” de Gazzotti et Vehlmann et du dessin animé, “Comme des bêtes”, mais ce n'est pas en piquant des bonnes idées à droite et à gauche qu'on fait une bonne bande dessinée. Je ne sais pas à qui cette bande dessinée est destinée, c'est tout de même violent pour un jeune public, le scénario est incohérent, l'humour, s'il y en a, je ne l'ai pas trouvé (le dernier gag de la bande dessinée est dans le titre). le graphisme est une énième copie du style Franquin... le pauvre, s'il savait qu'il était devenu le chantre d'un académisme sclérosé et sans saveur, il ne méritait certainement pas ça.
Bref, c'est absolument sans intérêt, j'ai même eu du mal à arriver au bout.

Si l'idée de départ est bonne, on retiendra surtout une flopée de gag qui font un bide, de rares tirades bien senties, une surcharge visuelle déboussolante et quelques concepts liés au développement durable.
Un léger mystère plane et fera que je pourrai éventuellement lire la suite.

Cette bande dessinée humoristique commence sur les chapeaux de roues. Déjà, son titre est plus que délectable. Il suffit de prononcer à haute voix « Les 5 sans maitres » pour en comprendre immédiatement le double sens et donc la blague cachée. Il n'y a là aucun sous-entendu par rapport à l'histoire, mais c'est déjà très amusant de trouver un petit jeu de mots dans le titre d'une bande dessinée. Cela annonce la couleur.

L'histoire en elle même est simple et facile à appréhender. Nous nous trouvons en plein coeur de Paris, tout près de la butte Montmartre. D'un seul coup tous les humains disparaissent ! Ne restent donc plus que les animaux domestiques, agricoles ou même sauvages.

Nous allons suivre les pérégrinations d'un groupe hétéroclite de charmantes petites boules de poils et de plumes pour essayer de survivre dans un monde où les règles ont irrémédiablement été modifiées. Entre la loi du plus fort qui semble s'imposer d'elle-même et les infrastructures humaines qui, faute d'entretient, vont très vite poser un gros problème de survie à nos amis les animaux, il va être difficile pour notre petit groupe de se tirer d'affaire.

L'humour est omniprésent tout au long de cette aventure qui pose tout de même de véritables questions sous couvert de divertissement. le souci de la nature et de sa préservation semble au coeur des réflexions d'un scénariste qui fait pourtant très attention à ne pas alourdir son récit avec des considérations trop techniques ou alarmistes.

Le style graphique est un peu fouillis, mais certaines planches sont tout bonnement magnifiques. Les paysages parisiens sont tout simplement à couper le souffle !

Pour ma part, j'ai vraiment passé un très bon moment en lisant « Les 5 sans maitres ». Ce premier tome est très amusant tout en développant une intrigue intéressante qui donne hâte de pouvoir en lire la suite. Cette lecture conviendra autant à un public jeunesse qu'à un public plus adulte. Avis à toutes les familles qui cherchent une bande dessinée à partager à plusieurs : « Les 5 sans maitres » est fait pour vous !

Cinq animaux d'espèces différentes errent dans une France post-apocalyptique. Ils recherchent les "maî-maîtres", les êtres humains, qui semblent avoir disparus.

L'idée est originale. Il y a un certain suspense autour de la situation. Néanmoins, l'humour est un peu potache, le dessin assez grossier, irrégulier, et les péripéties ne sont pas des plus palpitantes.

Visiblement, la bd Seuls, forte de son succès, a entrainé plusieurs déclinaisons dans ce genre de segment. Ce n'est pas la première fois ces derniers temps.

En l'espèce, il s'agit de suivre cinq animaux différents qui s'assemblent dans un monde où l'homme a subitement disparu. Il est vrai qu'une grande ville sans hommes, c'est un peu triste car c'est le retour de la loi de la jungle pour nos animaux domestiques qui devront faire face tous ensemble.

On a souvent dit que l'homme détruisait la planète mais on ne pense pas à l'inverse. En effet, nous sommes presque capables de détourner des astéroïdes qui pourraient détruire la planète tout entière entrainant la fin de toute vie. Il s'agit sans doute de croire en l'homme et en ses capacités.

Quelque chose me chiffonne d'emblée. Nous avons un chat, un chien, une vache, un sanglier et un pigeon. Je pourrais comprendre pour le chat, le chien d'avoir un maître humain. A la rigueur, cela passerait encore pour le pigeon et la vache. Mais pour le sanglier sauvage, c'est hors propos.

J'ai trouvé l'idée de départ fort intéressante. Par la suite, cela se transforme en une espèce de comédie burlesque et presque champêtre. C'est ce côté basse-cour théâtrale qui est venu tout gâcher à savoir le mystère de la disparition de ces humains.

Il y a bien une scène un peu tragique mais ce mélange entre drame et comédie ne semble pas trop fonctionner. Et puis, on trouve tous les animaux sauvages dans Paris et même des hyènes. C'est un peu fort et peu crédible.

Bref, je n'ai pas été convaincu par ce titre.

Une BD originale, avec un groupe d'amis improbables (surtout la vache et le sanglier !) qui s'unissent par nécessité pour survivre à la disparition subite des humains en plein Paris.
Les personnalités du chat et du chien sont les plus aboutis.
Avec en toile de fond une catastrophe nucléaire...

Lu en 2019 (date de publication).
Un album au scénario enlevé et doté d'humour qui pousse la réflexion sur des questions sociétales actuelles : spécisme, domestication animale, survie de l'espèce humaine, questions environnementales (partage de l'espace vital, épuisement des ressources), la loi, la solidarité, etc.
(À partir de 10 ans)

Une idée de départ que j'ai trouvé originale et qui m'a donnée envie, mais j'ai été déçue...
C'est farfelu, parfois drôle mais trop bavard et ça s'essouffle très vite...