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Critique de HORUSFONCK


Atavisme et hérédité, fatalité et circonstances, Pascal Duarte jette ses horrifiques et poignantes mémoires sur une liasse de feuillets, en tentant de démêler, de comprendre et de faire comprendre.
Parce que, pour Pascal Duarte, la partie est finie! Bien triste partie, en vérité, de rares éclats de bonheur noyés dans la grisaille brûlée d'un malheur tenace.
Alors, Pascal Duarte raconte, dit tout ou presque puisqu'il en manque un bout: Son terrible père, son horrible mère, sa jolie soeur, son frère martyrisé, son autre frère innocent... Quelle famille!
Pascal Duarte va se marier, fuir, revenir, tuer, être emprisonné, se re marier... Rien n'y fera: Pas moyen de trouver la tranquillité à laquelle son être aspire! Ironie du sort, la libération anticipée pour bonne conduite de son premier emprisonnement, va le précipiter vers encore plus de malheur!
Alors, Pascal Duarte écrit, écrit pour rassembler ces souvenirs de misère.
Pour conter ce bonheur entrevu avec son enfant prématurément disparu.
Trop d'amertume, de haine, de tourments: La ronde de Pascal Duarte va s'achever, comme si le Monde ne voulait décidément pas de cet être-là!
La famille de Pascal Duarte? Un livre bref, mais tellement lourd de malheur.
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