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sur 138 notes
Dans la prison où il attend son exécution, Pascal Duarte raconte son histoire. La longue histoire qui l'a mené à commettre l'irréparable. D'abord, son enfance malheureuse à Estramadure. Un père violent, une mère analphabète et distante, une jeune soeur dépravée. Bref, une famille de parias. Pourtant, lui, était un petit garçon plutôt docile, pas rebelle ni foncièrement méchant. Mais la fatalité s'est acharnée sur lui. La mort étrange de son père, qui n'a pas survécu à la morsure d'un chien enragé. Puis celle de son frère cadet handicapé, à peine âgé de dix ans. Entretemps, sa soeur va et vient, tout en continuant sa vie dissolue.

Mais Pascal Duarte ne pense qu'à une chose : échapper à cette fatalité impitoyable qui semble accabler sa famille, fuir Estramadure et son malheur. Mais une nuit de plaisir l'enchaine à sa terre. Les années passent et il est de plus en plus malheureux. Et pauvre. Il doit absolument tenter sa chance ailleurs. Quand il revient, quelques années plus tard, il apprend que sa femme l'a trompé et il commet l'irréparable. C'est pour lui le commencement d'un cercle vicieux qui a vu le jour plusieurs générations plus tôt… On ne peut que plaindre l'infortuné Pascal. Un destin digne des tragédies des héros grecs antiques.

La famille de Pascal Duarte n'est pas un grand roman, j'en conviens. Mais ce petit bouquin m'a plu, et c'est en grande partie grâce à l'évocation de l'Espagne rurale du sud. Ces terres pauvres et sèches, constamment attaquées par les rayons ardents du soleil, qui produisent peu, qui semblent maudites et qui n'amènent rien de bon. Ces terres maudites. Mais en même temps, elles sont envoutantes et il est difficile de les quitter. Après tout, la terre et le sang ne forment qu'un tout, non ? L'auteur Camilo José Cela les a bien rendus, j'avais l'impression d'y être. Un peu comme Marcel Pagnol et Jean Giono ont sû évoquer la Provence. Bref, malgré la dureté de l'histoire, j'ai bien aimé.
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Je ne suis pas emballée par cette Famille de Pascal Duarte. Pas déballée non plus, me direz-vous. Certes, je prononcerais d'ailleurs un tiède autant qu'obscur : " pas mal, mais sans plus ". Entendez, sans aucun plus, sans aucun mal, valeur médiane souvent intéressante dans plein de situations de la vie, mais pas nécessairement à rechercher lorsqu'il s'agit des choses de la littérature.
À vrai dire, ce petit roman (ou nouvelle longue comme disent les Espagnols à son propos) du pourtant détenteur d'un prix Nobel de littérature Camilo José Cela ne m'a strictement rien fait passer (comme quoi les prix Nobel...).
Cette oeuvre est pourtant considérée outre-Pyrénées comme majeure et initiatrice du mouvement tremendiste, sorte d'évolution du fameux style picaresque espagnol et aussi du naturalisme du XIXème siècle.
Ici, nous suivons l'autobiographie d'un p'tit gars du peuple, un rural de l'Estrémadure dans l'entre-deux guerres, juste avant que la guerre civile espagnole ne pointe le bout de son nez. C'est un fils de rien, doué de certains penchants pour la moralité mais qui, de temps à autres, ne sait rien faire de mieux que de jouer du couteau pour estropier les gens ou pour les tuer, en raison d'une quelconque dette d'honneur, réelle ou supposée, souvent liée à des affaires de coeur.
Il passe alors quelques temps derrière les barreaux et l'air salubre du pavillon carcéral le remet sur les rails de l'amendement... jusqu'à une nouvelle chute.
Il a pourtant tout du brave gars, il ne fait rien pour que des malheurs arrivent, mais ça lui tombe dessus et il a une fâcheuse tendance à prendre toujours les mauvaises décisions.
Son père et sa mère sont à vomir, sa soeur est une traînée quoique sachant parfois se montrer secourable et son petit frère handicapé se traine comme une limace dans la basse-cour avant de se faire rogner les oreilles par les cochons puis de terminer prématurément sa vie vous verrez comment.
Sa femme est au-dessus de tout soupçon mais rien n'y fait, quand ça veut pas, ça veut pas. Rien ne se goupille vraiment comme il faudrait.
Une vie rurale âpre, pas si différente de celle que nous décrit Garcia Lorca dans Noces Sanglantes, qui n'a rien de spécialement attachante. J'ai retrouvé aussi dans ce petit roman un peu de l'ambiance de plomb et des relations humaines troubles qu'on peut lire dans La Route Au Tabac d'Erskine Caldwell.
En revanche, si le style n'est pas déplaisant dans les phases purement narratives, les très (trop) nombreux passages de justification de son autobiographie par le protagoniste principal et la mise en scène du manuscrit envoyé pour X et Y raison à Machin qui l'a repassé à Bidule avant de le refourguer à Truc sont d'un mortel ennui et, littérairement parlant, n'apportent strictement rien de chez rien.
Sur un écrit aussi court, on n'a pas le droit d'ennuyer son lecteur, ou bien alors c'est qu'on a raté quelque chose, ce qui semble être le cas ici.
Une première expérience, donc, avec Camilo José Cela, qui ne m'a pas spécialement donné l'envie d'en revivre d'autres, bien que cette lecture ne soit pas non plus des plus désagréables qu'on puisse imaginer.
Mais ceci n'est que mon avis — mitigé — sur cet auteur — controversé — (Controversé notamment en raison de son attitude ambiguë durant la période franquiste.) Je vous invite par conséquent à en collecter beaucoup d'autres afin de vous faire votre propre opinion sur ce livre et sur cet auteur, même si le mieux reste et sera toujours de le lire par vous-même.
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Atavisme et hérédité, fatalité et circonstances, Pascal Duarte jette ses horrifiques et poignantes mémoires sur une liasse de feuillets, en tentant de démêler, de comprendre et de faire comprendre.
Parce que, pour Pascal Duarte, la partie est finie! Bien triste partie, en vérité, de rares éclats de bonheur noyés dans la grisaille brûlée d'un malheur tenace.
Alors, Pascal Duarte raconte, dit tout ou presque puisqu'il en manque un bout: Son terrible père, son horrible mère, sa jolie soeur, son frère martyrisé, son autre frère innocent... Quelle famille!
Pascal Duarte va se marier, fuir, revenir, tuer, être emprisonné, se re marier... Rien n'y fera: Pas moyen de trouver la tranquillité à laquelle son être aspire! Ironie du sort, la libération anticipée pour bonne conduite de son premier emprisonnement, va le précipiter vers encore plus de malheur!
Alors, Pascal Duarte écrit, écrit pour rassembler ces souvenirs de misère.
Pour conter ce bonheur entrevu avec son enfant prématurément disparu.
Trop d'amertume, de haine, de tourments: La ronde de Pascal Duarte va s'achever, comme si le Monde ne voulait décidément pas de cet être-là!
La famille de Pascal Duarte? Un livre bref, mais tellement lourd de malheur.
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Pascal est un homme damné (d'ailleurs il est condamné à mort et attend son exécution, mais avant il va raconter sa vie et la succession d'événements qui l'ont conduit à cette situation) mais aussi un homme foncièrement bon; qui n'a pas choisi d'être un criminel mais voulait seulement vivre en paix. Cependant, le mauvais sort s'acharnait contre lui depuis son enfance (des parents ivrognes et violents, une soeur qui devient tôt une prostituée et un petit frère handicapé au sort atroce qui nous rappelle un peu le fameux Ben de "Le bruit et la fureur") et même son mariage n'est pas une joie avec une fausse couche et un enfant qui meurt très tôt...

"La famille de Pascal Duarte" est un roman sur la violence, l'adultère, le crime, la vengeance, le malheur et la vie exigeante dans les villages. Une oeuvre maîtresse qui a été à l'origine du mouvement du "tremendisme", avec son réalisme cru, ses personnages démoniaques et son contexte social assez lourd. On sait que cette oeuvre a fait scandale lors de son apparition.
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Que dire de Cela ? du malheur brut, un texte dur qui ne donne pas dans la dentelle.

Un condamné à mort écrit ses mémoires : enfants maltraités, disputes qui se règlent à coup de couteau, mère alcoolique, soeur qui fait la pute, agonie du père atteint de la rage. Et lorsque l'homme trouve un peu de bonheur dans son mariage, ses enfants meurent. Il raconte aussi ses crimes, l'insulte qu'on venge impulsivement ou la haine qui croit pendant des années.

Le tout est raconté de manière froide, avec une érosion de sentiments face à une vie qu'on ne choisit pas, face au destin qui s'acharne (ou des choix qu'il fait ou pas).

Cela a reçu le prix Nobel de littérature 1989 et a signé cet ouvrage en 1942. On y trouve une atmosphère lourde, insupportable, que l'on souhaite très éloignée de notre quotidien.

Une lecture troublante aussi, car si cette misère est celle d'un village espagnol des années 30, des enfances sordides, il en existe encore aujourd'hui…
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La Famille de Pascual Duarte se présente comme une confession, rédigée dans sa cellule, par un condamné à mort. Le terme de confession est à lire ici de deux manières différentes : prendre la plume permet à Pascual Duarte de raconter sa vie, jalonnée par toute une série de malheurs et de meurtres ; mais c'est aussi pour lui l'occasion de se confesser, donc de prétendre au pardon chrétien. Si Camilo José Cela insiste tant sur ce dernier aspect, c'est peut-être pour ménager la censure franquiste, que la violence du livre (publié en 1942) n'aurait pas manqué, sans cela, d'effaroucher.
« Moi, monsieur, je ne suis pas mauvais, et pourtant, j'aurais toutes les raisons de l'être. », écrit en préambule, Pascual Duarte, ce qui est, convenons-en, une bien curieuse manière de faire amende honorable. Et pour mieux enfoncer le clou, il ajoute : « Nous, les mortels, nous avons tous la même peau en naissant ; cependant, à mesure que nous grandissons, le destin se plaît à nous différencier, comme si nous étions de cire, et à nous conduire par des sentiers différents vers une seule et même destination : la mort. »
C'est entendu, le personnage ne se considère pas comme entièrement responsable de ses actes : pèse sur lui une forme de déterminisme, un destin, qui le pousse à agir. Celui-ci prend souvent la forme de la « hombría », ce code social et moral qui oblige le mâle espagnol à laver son honneur par tous les moyens, y compris dans le sang : « Si ma condition d'homme m'avait permis de pardonner, j'aurais pardonné, mais le monde est ce qu'il est, et il est vain de vouloir nager contre le courant. »
À la manière naturaliste, le roman insiste également sur les conditions de vie sordides et la lourde hérédité du personnage (parents alcooliques et violents, sœur dépravée, etc.)
Mais cela n'explique pas tout : certains de ses actes échappent à toute explication rationnelle, comme par exemple lorsqu'il abat sa chienne, l'un des moments les plus saisissants du livre. Cette dimension pulsionnelle (et comme libératrice) du crime est encore plus évidente à l'occasion du dernier assassinat « confessé » par Pascual et qui clôt le roman : « Je suis allé dans la campagne et j'ai couru, couru sans m'arrêter des heures durant. La campagne était fraîche et une sensation voisine du soulagement courait dans mes veines… Je respirais... »
En lisant La famille de Pascual Duarte, j'ai été frappé par une certaine ressemblance avec l'Étranger d'Albert Camus, publié la même année. Dans les deux cas, on a affaire à des personnages qui agissent moins qu'ils ne sont « agis » par des forces souterraines et mystérieuses. Autre point commun, une nature brûlée par le soleil (le roman de Cela se passe en Estrémadure, l'une des régions les plus arides d'Espagne) et la présence constante de la chaleur qui pèse sur les êtres et leurs actes comme une malédiction...
Je ne puis pas dire que j'aie adoré ce roman, âpre et suffocant comme un verre d' « orujo », et dont le personnage central est tout sauf sympathique. Mais j'ai été très sensible à sa langue et à son style, mélange réussi de parler populaire et d'écriture savante.
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Cela commence par la mort d'un chat, tombé sous la balle d'un homme, Pascal Duarte.
Et ce n'est que le début, car la mort n'en finit pas de faucher ses victimes autour de Pascal Duarte, paysan miséreux né sur une terre sèche et sans avenir d'une brute de père et d'une mère taiseuse et mal aimante. C'est ce parcours de mort que Pascal confesse du fond de sa cellule, en attendant la mort.
Il y a quelque chose qui vous happe dans ce récit violent, hyper réaliste, où la terre d'Extrémadure vous dessèche les yeux, l'atrocité du sort réservé aux innocents, le frère handicapé de Pascal puis son propre fils, vous tire des larmes, sa bestialité des cris et sa mauvaise fortune des larmes. l''auteur vous place dans la position inconfortable d'un juge dans l'incapacité de juger mais tenu de regarder en face, à travers le personnage de Pascal Duarte, la réalité d'une misère indicible et absolue.
Belle découverte pour moi par ce roman d'un nouvel auteur nobellisé, dont je ne suis paradoxalement pas sûre d'avoir envie de recroiser la plume.
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Une lecture qui n'a rien d'agréable, mais il est probable que c'est ainsi que l'a voulu son auteur. Premier roman de Camilo José Cela, paru en 1942, qui marque le début d'un courant littéraire espagnol, le tremendisme, de l'espagnol tremendo, littéralement terrible, mais à rapprocher de bestial, brutal. Et effectivement, ce livre, notamment dans sa première moitié, est d'une crudité que j'ai trouvée à la limite du soutenable, d'autant qu'elle m'a parue gratuite, sans propos, se suffisant à elle-même. Si j'avais su tout cela avant, je n'aurais probablement pas ouvert ce livre, et je ne m'en serais probablement pas moins bien portée. Mais la chose est faite, et j'essaie d'en tirer une leçon, un message, quelque chose, mais je ne sais trop que penser.
Pascal Duarte, condamné à mort, revient sur sa vie et essaie d'obtenir quoi ? un pardon, une justification, une absolution ? Il décrit une vie qui commence et finit dans le sordide, la pauvreté physique et morale la plus abjecte. On est loin du romantisme de la pauvreté, ou les simples et nobles bons sentiments rendent les conditions de vie acceptables voire souhaitables. Non, rien de tout cela ici, et j'ai même plutôt eu envie de me détourner de ce personnage, de ne pas voir cette sorte de condamnation sociale irrémédiable. Mais je n'ai pas pu non plus trouver dans ces conditions des excuses au comportement de cet homme. Il tue, sous le coup de la colère ou de sang froid, il s'exprime mieux avec le couteau qu'avec des mots, mais je ne peux arriver à y voir comme certaines critiques ou analyses picorées à droite ou à gauche le visage d'un innocent, victime des circonstances ou de son milieu. Je n'y vois pas pour autant non plus la figure sanguinaire ou le monstre complet décrit ailleurs, même si il a pour moi une part d'irréductible incompréhension.
Cette diversité d'opinions ou d'interprétations sur le personnage est d'ailleurs intéressante en soit, et me semble illustrer la difficulté à interpréter le propos de l'auteur. Ou bien tout simplement, son intention n'est pas à rechercher dans la figure de Pascal Duarte. Elle serait alors peut-être dans les descriptions du sordide, de ce réalisme poussé à l'extrême, jusqu'à la nausée, refusant au lecteur le confort d'un monde idéalisé, mettant impitoyablement du vinaigre sur la plaie, et refusant tout type d'espérance ou de réconfort.
Ce livre a fait grand bruit à sa sortie en Espagne au milieu de la première décennie franquiste (un mouvement pour lequel Cela a combattu pendant la Guerre Civile, avant de s'en détacher et de maintenir une attitude souvent ambigüe face au régime), et son auteur, avant de se voir attribuer le Prix Nobel, est devenu une figure incontournable de la littérature espagnole. Sa réception et son importance dans l'histoire littéraire récente du pays en dit peut-être plus sur le climat intellectuel dans ces années-là que le livre en lui-même.
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L’auteur nous conte la confession en prison de Pascal Duarte.

Comme il est indiqué au quatrième de couverture, le style est âpre et farouche et l'histoire nous transporte dans un monde fort proche de celui du théâtre de Lorca, que j’appelle personnellement Garcia Lorca.

Ce n’est pas drôle du tout ce monde-là, à moins que l’on se réjouisse du malheur d’autrui. Car de malheur et de malheurs, la vie de Pascal Duarte en est pleine jusqu'à ras bord et le lecteur que j’étais aurait bien aimé qu’il n’y en ait pas davantage mais, comme un rouleau compresseur, Camilo José Cela ne nous épargne aucune des vicissitudes de ce monde pauvre, d’argent et d’esprit, qu'était l'Espagne de l'Estrémadure des années 20.

Mais quel chef-d’œuvre.
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J'ai le souvenir exact de l'endroit où je me trouvais lorsque j'ai lu ce livre, comme tous ceux qui m'ont marqués. J'étais étudiante en LLCE Espagnol, je voulais lire ce roman pour mieux appréhender la notion de "tremendismo" abordée en 5mn à peine en cours magistral. le trémendisme est un "courant" littéraire né au milieu du XXeme siècle en espagne, qui se caractérise par une "crudité notable dans la présentation de la trame narratrice, associée à une récurrence de situations violentes et dramatiques. La description des personnages, habituellement des êtres marginaux, affectés de défauts physiques ou psychologiques, ou bien issus de milieux frustes et défavorisés (ouvriers ou paysans pauvres, prostituées, criminels etc...) est faite sur un mode hyper-réaliste et pessimiste. La langue utilisée est dure, grossière, emploie des termes de jerga (d' argot)."

J'attendais le bus qui devait me ramener du centre de Bordeaux à chez moi, je l'ai raté évidemment, seule la nuit qui tombait m'a fait prendre conscience que j'étais assise là, à lire, depuis presque deux heures. C'est l'histoire d'un homme qui revient sur sa vie depuis la cellule de prison où il attend la mort. Il raconte la vie de sa famille, jonchée de malheurs, de coups, de prostitution, d'alcool et de violence. le narrateur ne semble pratiquement pas avoir de remors ni de regrets concernant son acte, il justifie ses crimes par la fatalité de sa naissance. Je ne vous en dis pas davantage, et vous laisse le plaisir de le découvrir.
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