Quelle vie que celle de
Blaise Cendrars!
Quelle verve! quelle langue!
Quel soucis de faire vivre les mots!
Je lui dois, je pense, ma première rencontre avec le verbe issir hors son fort commun participe passé.
Je ne connaissais de l'auteur que "L'or", que j'avais beaucoup apprécié.
"
Bourlinguer" m'a enthousiasmé et je projette de rapidement dévorer ses autres récits autobiographiques.
Le texte n'est pas linéaire, les lieux, les époques et le anecdotes s'enchaînent et s'entrecroisent de façon désordonnée comme dans un kaléidoscope, dessinant progressivement les soubresauts du XXème siècle et de l'âme de l'auteur.
Épique et esthétique.
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