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Critique de Nicolas9


Le bibliothécaire Melchor Marin, attend sa fille à la gare routière de Gandesa (Tarragone). Or celle-ci ne viendra pas, car elle a préféré prolonger de quelques jours son séjour à Majorque.
Les jours passent et son père ne la voyant pas revenir, il commence à s'inquiéter sérieusement. Après avoir tenté une énième fois de la joindre sans succès, il se résout à déclarer sa disparition auprès de ses ex-collègues de la police.
Dans ce troisième tome de la série « Terra Alta », Javier Cercas s'intéresse avant tout à la portée des relations humaines : celle entre un géniteur et sa fille à peine majeure, mais aussi et surtout entre d'anciens compagnons de travail. Et on s'aperçoit que les non-dits sont en l'occurrence beaucoup plus dommageables que les inévitables maladresses verbales.
C'est à dessein que je garde dans l'ombre la trame de ce roman très agréable à lire qui s'attaque aussi à la corruption, un problème endémique en Espagne, a fortiori dans les zones les plus riches...
Mais, si l'expérimenté Javier Cercas ne devait faire passer qu'un seul message à travers cet opus, c'est peut-être « n'accordez qu'une confiance limitée aux institutions aussi prestigieuses soient-elles, fiez-vous plutôt à votre bon sens au moment de jauger vos interlocuteurs ».
Autant je n'avais jamais réussi à entrer dans « Independencia » le tome précédent (cf. ma critique sur ce site), autant ce troisième épisode m'a réconcilié avec le parcours totalement atypique de Melchor Marin et les valeurs cardinales qu'il incarne : sincérité, résilience, engagement.
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