AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 71 notes
5
9 avis
4
19 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À Casterman et Babelio
Merci pour ce joli cadeau...

Pour son entrée en sixième, Julien sera scolarisé
Avec des enfants moins favorisés.
Quelle galère, pour le fils du maire,
Quand tous ses copains vont au collège Voltaire !
D'autant que deux gamins de la cité
deux jours avant l'ont taquiné, menacé
Julien, lui, n'avait d'yeux que pour l'oiselle
qu'il avait déjà envie de prendre sous ses ailes.
Julien est trop heureux, le jour de la rentrée,
de voir la belle Nour s'installer à ses côtés.
Mais aussi désemparé et attristé
d'apprendre que le mec à la casquette,
celui qui lui a promis de lui faire sa fête,
n'est autre que le frère de sa bien-aimée.
Nour à ses côtés, Julien saura affronter
les railleries et autres pieds de nez.
Mais il ne sait pas encore
que la musique,
rap ou classique,
fera vibrer les coeurs et les corps...

Alexandre Chardin, professeur, maîtrise plutôt bien
la langue, les mots, les alexandrins.
Dans ce court roman,
destiné aux enfants
et autres adolescents,
il fait rimer les mots
avec un sens du tempo.
Si Nour rime
avec amour,
les gars de la cité
avec inimitiés,
ces gamins, que tout semble opposer,
ont pourtant beaucoup à partager.
S'il y est question d'amour, d'amitié,
de musique, de cité, de libertés,
l'auteur aborde, avec intelligence,
les différences culturelles et aussi la violence.
Original, un roman qui allie
humanité, tendresse et poésie.
Commenter  J’apprécie          727
Professeur de français , Alexandre Chardin
Fait parler ô merveille en beaux alexandrins
Les élèves d'un collège peu réputé
Mais qui s'appelle Rostand, nom prédestiné,
Où Julien, fils du maire devra s'intégrer
Alors que solitaire , il galère toujours
Il croise les yeux velours de la jolie Nour
Et le regard haineux du frère de la belle
C'est la musique qui adoucira leur ciel...

Idée originale que de décliner ce roman jeunesse en alexandrins! Gageure aussi, car nos adolescents vont-ils adhérer? Personnellement, j'espère que oui, car on se laisse très vite emporter par le rythme des vers, et je pense que l'histoire devrait leur plaire: amitié, amour, obstacles socio-culturels, le quotidien d'un collège, certes difficile, mais où des valeurs de respect et de courage peuvent prévaloir. Et les passages poétiques, dans cet univers ancré dans le réel, apportent tendresse et élan.

Il sera intéressant de le tester auprès des élèves. J'ai un peu peur que la forme les rebute et les empêche de poursuivre leur lecture.J'aimerais découvrir du même auteur " Mentir aux étoiles", qui m'a l'air émouvant . Merci à Babelio et aux éditions Casterman pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          455
Alex' Chardin, Alexandrins... ♪♫
Alexandrins, et l'amour chante dans la té-ci... ♪♫
Ah non, je me trompe d'hommage, c'est pas avec Cloclo qu'on nous saoule ces jours-ci. Je m'y perds dans tous ceux qui aim(ai)ent les très jeunes femmes/filles. Mais je suis hors sujet.
.
Pour m'aventurer entre les lignes de 'Bande de poètes', j'ai dû sortir de mes 'zones de confort' (BD, romans, polars... en prose), comme on dit dans le monde merveilleux de l'entreprise lorsqu'il s'agit de 'monter en compétence'.
Coût d'entrée assez élevé, comme lorsque j'ai relu récemment 'L'école des femmes' de Molière : s'habituer, prendre le rythme, compter en base 12, penser à Depardieu dans 'Cyrano' et aux règles de lecture en poésie (liaisons, 'e' muets ou non).
Le mieux, comme le conseille l'auteur en préambule, est de lire à haute voix :
« Car ce texte, lecteur, ne doit pas qu'être lu !
N'hésite pas, dis-le ! Il veut être entendu. »
.
L'histoire est simple : le maire a décidé que son fils fréquenterait le collège Ronsard, dans un quartier 'défavorisé' - question d'image à donner aux administrés sur la mixité sociale.
Le doux gamin n'est pas un rebelle, il se plie à la volonté paternelle, mais à contrecoeur : il perd tous ses copains, et il sait qu'en tant que 'petit bourge', il va se faire bouffer. Amir, notamment, semble bien décidé à se le payer, ce bouffon. Et la meute est prête à hurler avec le mâle alpha.
.
J'ai été surprise de me régaler à ce point ! L'intrigue est riche : il n'est pas seulement question de conflits, d'amitié, d'amour entre collégiens. Ce roman original fait également passer quelques messages intéressants sur les problèmes et rêves adolescents, sur la douceur et le pouvoir maternels, sur les rencontres culturelles au-delà des milieux d'origine.
Le texte en alexandrins est amusant, nourri d'images évocatrices. Et les répliques sont jubilatoires, comme dans un match d'impro au théâtre, une battle de slam, un clash de rap...
.
• Un grand MERCI à Babelio et à Casterman !

------

à écouter jusqu'au bout :
>> https://www.youtube.com/watch?v=qR6fMXlIsxs
>> https://www.youtube.com/watch?v=c1LOpgjdTsU
Commenter  J’apprécie          382
Une couverture hyper colorée et très contemporaine pour un texte hyper travaillé et tout autant contemporain !
Faut-il pour autant le classer en roman ? Beau texte chantant puisque composé en… alexandrins ! Et oui l'auteur a osé ! 207 pages de vers comptés pour nous narrer une histoire très actuelle qui a tout du roman (en dehors de la forme des phrases) : une intrigue, des chapitres, et des personnages charismatiques même si l'on reste dans le cliché.

Une brève présentation (en alexandrins) de l'auteur nous annonce d'emblée :
« Car ce texte, lecteur, ne doit pas qu'être lu !
N'hésite pas, dis-le ! Il veut être entendu. »
Et effectivement il m'a été impossible d'en faire une lecture silencieuse tant les mots veulent être prononcés. J'ai beaucoup aimé cette oralité qui se module selon les moments du récit : parfois on le chuchote, parfois on le crie. Plus qu'à la poésie, je le rapprocherai au théâtre et ses grands classiques (Le Cid, mon amour de collège !) car il nous propose des dialogues savoureux aux répliques claquantes.

Je ne ferai pas de résumé car celui de la Quatrième de couverture convient parfaitement. Inutile de spoiler davantage, laissons les futurs lecteurs découvrir, il n'y a rien de plus chouette !
L'intrigue est assez basique et sans surprise. Cette forme d'écriture ne permet pas de longues digressions aussi ai-je trouvé le récit très rapide et les personnages assez caricaturaux. Ils n'en demeurent pas moins touchants car ce qu'ils ont à dire est fort et puissant comme un coup porté. Les paroles cinglent, les personnages ne mâchent pas leurs mots et sortent « ce qu'ils ont dans les tripes ». le lecteur est d'autant plus frappé que le texte est condensé en quelques pieds. Au cours de ma lecture j'ai souri, rit aux éclats, vibré et même senti les larmes monter…
Les images créées sont tout aussi fortes et restent en mémoire. Vous l'aurez compris on passe d'émotions en émotions, avec l'émotion ultime : le plaisir des mots !

Un bel exercice de style qui ne s'arrête pas à un simple exercice mais devient, par la magie du talent, une véritable et belle histoire ! Chapeau l'auteur, et merci pour ce voyage immobile porté par notre magnifique langue française !
Merci d'offrir un si beau texte à notre jeunesse !
Commenter  J’apprécie          310
Autre roman emprunté à la bibliothèque (oui j'ai fait des réserves pour mes vacances lol) : Bande de poètes d'Alexandre Chardin.
Julien craint le pire pour la rentrée. Son père, Monsieur le Maire, l'a inscrit au collège Rostand où vont les jeunes les plus défavorisés de la cité.
Premier défi pour Julien : s'intégrer en étant le fils du maire, le blanc-bec de service qui préfère le groove d'une trompette au flow du rap.
Deuxième défi : briller aux yeux de la fière Nour, et survivre au regard-mitraillette de son frère.
Les choses semblent mal parties, et pourtant...
Bande de poètes est un roman jeunesse tout en alexandrins..., mais résolument contemporain. Alexandre Chardin fait rimer « cité » avec « amitié », « solidarité » et « liberté ».
Le fond est très intéressant.
Julien est un élève de sixième. Fini le primaire, bonjour le collège. Tout irait pour le mieux si son père n'avait pas eu une drôle d'idée : l'envoyer dans un collège avec des enfants de milieux défavorisés. Julien ne sait pas ce que Monsieur le Maire son père veut prouver mais ça ne plaît pas mais alors pas du tout au jeune garçon !
Pourtant, il va avoir un coup de coeur pour la jolie Nour et se rendre compte que les enfants de ces quartiers dits défavorisés ne sont pas si différents des autres. C'est un joli cri du coeur, ça fait du bien.
Là où cela a été un peu plus compliqué pour moi c'est au niveau de la forme. Je ne suis pas une grande lectrice de poésie, j'ai pris mon temps pour apprécier le style mais du coup cela a parfois un peu coupé ma lecture, c'est dommage.
Bande de poètes est un bon roman, bravo à l'auteur pour cet exercice de style. Il faut être capable de le faire.
Ma note : 3,5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          190
Julien entre en 6eme dans un collège soi-disant défavorisé. Décision de son père qui est maire de la ville. Au premier regard Julien tombe amoureux de la jolie Nour. Par contre avec son frère le regard est plutôt assassin. Ce sera la rencontre de ces jeunes dans cette histoire qui se veut bienveillante et positive.
L'originalité ( et la surprise ) de ce roman c'est qu'il est en vers. Oh là là nous voilà dans le Cid? Pas de panique c'est plutôt une bonne approche d'un roman en vers et alexandrins, là c'est moderne et compréhensible pour les 11/12 ans.
C'est assez amusant à lire, on a l'impression de le lire à haute voix ce livre, tant les phrases résonnent à nos oreilles.
Un roman sensible et un peu irréel sur fond de musique et de rap qui se lit assez vite et qui fait du bien. Je vais le passer à un jeune ado. J'attends son avis.

Merci à Babelio et à Casterman pour cet envoi.

Commenter  J’apprécie          190
L'histoire est simple : Julien, le fils du maire, fait son entrée en 6ème dans le collège de la cité alors que ses copains vont au collège Voltaire.
C'est la peur au ventre qu'il démarre sa 6ème et observe ses camarades de classe aux prénoms bigarrés: Abou, Amir, Zinédine, Salomon..."C'est presque une chanson" quand les profs font l'appel...
La belle Nour le captive, il en tombe fou amoureux, mais c'est sans compter sur le grand frère qui veille et qui ne voit pas d'un très bon oeil que sa petite soeur se rapproche de ce "gosse de riche".
Quand Julien ne pense pas à Nour, il joue de la trompette, sa passion.
Rivalités, bagarres, moqueries...
Mais le grand méchant cache en vrai beaucoup de souffrances. Julien découvre cela peu à peu. Les meilleurs ennemis deviendront-ils meilleurs amis? L'histoire (ou votre petit doigt) vous le dira.
Mais tout cela, même si c'est finalement basique, est racontée de façon merveilleuse car Alexandre Chardin n'utilise pas la prose. Non, il écrit en vers, en alexandrins pour être précise!
Toute la force de son oeuvre réside dans cette écriture rythmée et rimée. Je me surprends encore, alors que j'ai refermé le livre il y a 5 minutes, à scander les phrases sur le rythme de l'alexandrin.
Ode à la fraternité plus que roman, la poésie a le pouvoir de rassembler. Alexandre Chardin joue avec la force des mots. Plus que jamais contemporain, ce texte est un vrai bonheur!
Commenter  J’apprécie          171
Lorsque j'ai accepté de recevoir ce livre dans le cadre d'un Masse Critique spécial, je ne m'attendais pas à recevoir un livre écrit en vers ! C'est surprenant mais finalement la lecture se fait très bien. En avant-propos, l'auteur nous conseille d'entendre ce texte plutôt que de le lire…
Le père de Julien est le Maire de la ville, il a inscrit son fils au collège où vont les adolescents les plus défavorisés de la ville… Non seulement Julien se retrouve sans ses copains, mais il va devoir s'intégrer dans une classe qui ne lui ressemble pas du tout. En arrivant au collège, il a une bonne surprise en découvrant Nour, une splendide fille qu'il a vraiment envie de mieux connaître…
Nour a un frère plutôt protecteur, Amir, qui dès le début prend en grippe Julien… Abou se tient dans l'ombre d'Amir, c'est garçon assez mystérieux qui préfère discuter avec Julien que de l'affronter comme Amir… Je n'en raconterai pas plus mais tout ce petit groupe, en se fréquentant et en échangeant va se trouver des points communs et construire ensemble un beau projet.
Une très belle histoire que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Lien : https://aproposdelivres.word..
Commenter  J’apprécie          60
Quel beau roman, un grand plaisir de lecture !

Je précise que je n'aime pas trop lire de la poésie, ça m'attire rarement. Par contre, les alexandrins m'enchantent, la musicalité de ces vers m'attire toujours.
Donc, ici, nous avons des vers, souvent dodécasyllabes, parfois autres mais presque toujours en rimes.
Et une histoire une vraie, entre collège de Cité et musique en tous genres.

Presque le Cid, dans un monde plus actuel !! Pas par le thème, mais par le même plaisir de lecture (qu'on a envie de dire à haute voix), la musicalité.

Julien va entrer au collège, étape toujours un peu angoissante. Mais pour lui, c'est presque une catastrophe, puisque loin de tous ses copains, son père l'a inscrit au pire collège, celui de la cité.
Et comme si ça ne suffisait pas à son malheur, son père, qui est le maire de la ville, l'accompagne dans sa grosse voiture, qui ne passe pas inaperçue.
Dès le premier jour, avant même la rentrée, les choses tournent assez mal. Mais en même temps qu'il se fait des ennemis, il découvre aussi la jolie Nour, pour qui il est prêt à dépasser tous les obstacles. Et il arrive à se faire aussi un allié, ou du moins quelqu'un qui va le guider dans cette nouvelle vie. La musique aussi va être son alliée pour aller vers les autres, même si "sa" musique n'est pas forcément la même que celle appréciée ici.

Au-delà de la forme, c'est un très beau roman, qui parle de collégiens, de musique, d'amitié et d'amour, mais aussi de différences de classe, d'empathie. J'ai beaucoup aimé notamment les relations avec la femme de ménage, la façon d'appréhender sa présence, et son approche à elle.

Bref, un roman court mais très riche.

Le parti-pris de la versification fait qu'on le dévore, car difficile de s'arrêter. Mais en contrepartie ... on le dévore !!! c'est à dire qu'il se lit très vite, et pour ma part, il me semble que j'ai été un peu moins proche des personnages que dans une prose simple, je l'ai sans le vouloir un peu survolé. Ce qui ne m'a pas empêchée de beaucoup aimer cette lecture.

Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          60
Julien, fils du maire, fait sa rentrée de 6ème dans un collège de banlieue. Cet enfant, fils de bourgeois, va se heurter au langage et aux codes socio-culturels de la banlieue. A force d'effort, par amour pour une camarade et avec l'aide de la musique, il réussit à se lier d'amitié avec ses camarades. Il découvre la violence et la misère de la banlieue, mais contrairement à son père, il refuse que sa conduite soit dictée par les préjugés. Cet entêtement lui permet de gagner la confiance des plus durs du collège et de monter un groupe de musique.

Un roman tout en vers, qui se lit facilement et rapidement. Les péripéties s'enchainent et ne laissent pas le temps au lecteur de s'ennuyer.
Les personnages sont attachants et leur personnalité est réaliste.
Une histoire feel good !
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (130) Voir plus



Quiz Voir plus

le goût sucré de la peur

Qui est la narratrice(comment s'appelle-t-elle)?

Lucie
Louise
Kochka
Julie

8 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Le goût sucré de la peur de Alexandre ChardinCréer un quiz sur ce livre

{* *}