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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pavel est enfermé dans les camps de Kolyma à l'âge de 7 ans, séparé de sa famille. Il partage la passion de son père pour le dessin et va s'en servir pour essayer de retrouver ses parents. Pour cela il devient tatoueur dans son camp. Un petit prodige qui ne passe pas inaperçu et qui attire la convoitise... En parallèle, nous avons l'histoire de Pavel devenu adulte, en 1979, tatoueur et dessinateur de portrait robot pour la police new-yorkaise. Un serial killer égorge des femmes et Pavel est chargé de lui donner un aspect physique.

Très très bonne BD. Mais bon, cette collection chez Le Lombard est une réussite. Chaque BD est un bijou.

Il y a juste la petite partie de l'histoire de Pavel enfant, victime de pédophilie, qui ajoute de l'horreur à une situation déjà bien dark et catastrophique. C'est plus dur d'y faire face en BD qu'en roman. Mais tout le reste est passionnant et m'a complètement embarquée à Kolyma. Et puis le dessin de New-York est wow !

Bref. de la BD thriller puissante à lire absolument !!
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C'est la chronique de Croc qui m'a fait craquer ! A raison ! Car Boucq et Charyn forment vraiment un prestigieux attelage .J'avais déjà été enthousiasmée à Noël par New York Cannibals.

Nous plongeons dans l'histoire de Paul , qui quitte à 6 ans avec ses parents les USA pour Moscou. Son père veut travailler avec Eisenstein sur des décors de cinema..

Ce qui devait arriver..ils se retrouvent jetés dans un wagon de marchandises, puis, enfermés dans les cales du navire d'esclaves "le Prince Igor" et enfin convoyés dans un camp de Sibérie .

Les bas fonds, la mort pour horizon , l'infamie ,l'ignominie et la cruauté conjuguées au quotidien ... Survivre chaque heure, chaque jour, c'est le combat que livre celui qui est devenu Pavel du fond de son orphelinat .

les dessins sont très fouillés concernant l'architecture comme les personnages. le réalisme du graphisme est servi par un texte tres rude qui laisse cependant une place à l'espoir.
Lecture forte en intensité.
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New-York dans les années 70, Pavel, immigré russe, tatoueur de son métier, aide ponctuellement la police dans la réalisation de portrait- robots. Les flics sont à la recherche d'un violeur en série qui terrorise et tue les femmes. Paul entretient une relation d'amitié avec Azami, une adolescente et sa mère. Aussi quand sa mère sera tué par le violeur, Azami se vengera. En parallèle, Pavel retrace son histoire. A l'âge de 7 ans il a été emprisonné au goulag ainsi que ses parents. Très doué en dessin , il devient tatoueur et est sous la protection de Kiril la baleine, chefs d'un gang sanguinaire qui fait sa loi dans le goulag. A la libération du camp, Pavel s'installe aux Etats-Unis. Son chemin recroisera les hommes de Kiril...
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée, le dessin de Boucq est fabuleux, les personnages ont un caractère bien trempés. Bien qu'il y ai des scènes très violents, l'alternance entre passé et présent donne un bon rythme au récit. le caractère taiseux et solitaire du héros s'explique par les horreurs vues et subies pendant son enfance.Une belle BD noire sinistre illuminée par la couleur des dessins et leurs finesses !
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J'ai terminé ce premier opus de la série de deux (qui se poursuit avec New York Canibals). Ce duo est une pure merveille, le scénario est prenant, histoire difficile mais certainement réaliste de certains endroits de ce monde. J'ai beaucoup aimé le traitement graphique, la représentation des personnages et la mise en perspective, dans ce premier tome, des deux histoires de Paul en parallèle.
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Boucq et Charyn, un duo détonnant ! Il n'y a pas à dire, l'association de ces deux hommes donne un cocktail explosif ! Croyez-moi, en refermant cet album, j'avais l'impression que cette histoire frôlait la perfection !

Au fil de la lecture, on est plongés dans deux époques diamétralement opposées, l'enfer du goulag et du régime soviétique, opposé à la ville de New-York des années 70. le point commun entre ces deux époques ? La violence, encore et toujours la violence. le sang gicle, les morts pleuvent et l'histoire de Pavel est d'une noirceur incroyable, on frôle le chaos et on joue avec la déshumanisation…

Côté scénario, vous avez compris, il n'y a aucune faille ! C'est captivant et on enchaine les pages, on boit les paroles de Pavel… Et le lecteur se prend un bel uppercut ! Et forcément, vous vous doutez bien que côté illustration on n'est pas en reste – ce serait un comble, ici ! le trait est fin, très travaillé, il donne vie aux émotions ressenties par les différents personnages et il ouvre le monde du tatouage aux non-initiés… Visuellement, c'est un très bel ouvrage graphique, la violence, la cruauté tout prend vie grâce à la patte de Boucq, ça respire la cruauté et le désespoir mais on en redemanderait presque !

Un album que je recommande aux amateurs de sensations fortes et également à ceux qui veulent découvrir le monde du tatouage !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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New-York, années 70. Une vague de meurtres secoue la ville. Un tueur sanguinaire, surnommé par les médias Bad Santa car il laisse derrière lui un masque de Père-Noël, s'en prend à des femmes seules. Pour tenter de le démasquer, la police fait une nouvelle fois appel à un tatoueur renommé, Paul, et à son talent unique pour établir des portraits robots exceptionnels.
Mais qui est Paul, cet homme solitaire et secret ? On va découvrir à mesure de flashbacks son enfance après guerre, quand ses parents ont émigré à Moscou, puis se sont faits interner dans un goulag en Sibérie en 1947, sous un prétexte bidon. Alors il s'appelait Pavel et déjà, il avait un talent pour le dessin, comme son père... Avec ses souvenirs, on va plonger comme on se noie dans l'enfer abominable du goulag.

Un scénario de Jérôme Charyn soigné et vraiment exceptionnel par sa fluidité. La fin est tirée par les cheveux, mais cela n'enlève rien à cette histoire sombre et inquiétante, où l'on prend en pleine face les abimes polymorphes et insondables de la cruauté humaine. Les dessins de François Boucq sont au diapason, très expressifs, avec une grande qualité de reconstitution historique.

Une bande dessinée marquante, aussi violente que touchante. A découvrir (pour public averti, par contre).
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Livre fabuleux ! J'ai beaucoup aimé : l'histoire, les dessins. Tout est magnifique dans ce livre. Je le mets dans mes livres préférés.
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Pavel est un jeune garçon qui, avec ses parents, est enfermé dans un goulag. Ses parents et lui sont séparés dès leur arrivée et les dons de dessin de Pavel lui permettront de devenir tatoueur et une place plus sûre dans cet univers. Belle bd avec de très beaux dessins et une histoire sympa, mais assez violente.
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Cette BD c'est un vrais coup de coeur, elle me rappelle le film "Siberian Education" avec John MALKOVITCH, en mieux. Oui les tatouages mafieux de ces contrées racontent l'histoire de l'homme qui les porte, mais il faut être initié pour comprendre. Y a t'il un milieu plus dur que ces camps du froid, où tout est dur et brule, comme la morsure de l'aiguille. Un dessin exceptionnel.
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Paul vit à New York. Il est tatoueur. Il aide la police en dressant les portraits d'agresseurs sur base de témoignages. Il noue une amitié avec une jeune asiatique, mais ne peut empêcher le meurtre de sa maman, des oeuvres de Bad Santa, un pervers encagoulé qui viole et égorge des femmes.

Pavel est un garçon prisonnier d'un goulag sous Staline. Il y apprend le métier de tatoueur. Y perd son père. Y voit sa mère se prostituer. Puis se faire égorger.

Paul et Pavel ne sont qu'une seule et même personne.

Jérôme Charyn est un orfèvre en matière de roman noir. Ses personnages sont impeccablement ciselés. le découpage de l'action est minutieux, efficace. François Boucq dessine à la façon d'Hermann. C'est un peu réducteur, mais c'est un compliment en ce qui me concerne.

Le résultat est beau, fascinant, dur, lourd, désespéré, mais vivant et puissant. Quelle plongée dans l'horreur humaine. Quelle claque magistrale.
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