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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Paul a un don pour le dessin. Que ce soit sous ses aiguilles de tatoueur ou sous la mine de carbone de son crayon, il arrive à saisir la personnalité des gens, le sens des formes. Son talent prend naissance dans la froide et impitoyable Russie et ses camps de concentration. A six ans il fera la terrible expérience des goulags et il s'y fera sa place. Il y apprendra l'art des tatouages, la place qu'ils représentent. Une vie gravée sur la peau...

Une histoire prenante mais sombre et violente. La vie cruelle des goulags y est relatée avec un fond historique. L'ambiance y est particulièrement bien rendue.
La fin par contre ne m'a pas du tout convaincue. le coté ésotérique arrive comme un cheveu sur la soupe et gâche l'effet que le reste de la BD avait réussie a créer.
Coté dessins... Je n'ai jamais été une grande fan du graphique de Boucq. Pourtant il est dynamique et les expressions sont plutôt bien rendues. Mais ça ne passe pas. Une affaire de gout je suppose.

Je remercie les éditions le Lombard pour cette découverte.
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Dans la collection « Signé » des éditions du Lombard qui a pour vocation de : « rassembler des romans graphiques personnels, exigeants : des oeuvres d'auteurs », cette définition n'est pas usurpée. le scénario de Jérôme Charyn est effectivement personnel ; la violence et la noirceur des bas-fonds de New-York, les communautés new-yorkaises d'Europe de l'est, les mafias ... toutes ces choses qu'on retrouve dans ses scénarii ou dans ses romans, sont bien présentes. Même si, dans cette histoire, il « remonte » bien plus loin que les 70's de New-York, jusqu'aux goulags soviétiques. le dessin réaliste de François Boucq s'adapte d'autant mieux au scénario, que sa trame est la destinée tragique de Pavel, un prodige du dessin et en particulier du tatouage. Il y a donc quelques belles planches sur la force de l'image dans cet album. Attention, l'extrême violence de l'histoire et donc des dessins peuvent choquer certains. Pour finir deux très belles citations : Il ne voulait rien m'enseigner d'autre par les mots, il disait : « On apprend en regardant. Tout est là. Celui qui ne sait pas voir ne mérite que le monde qui lui a été dicté. (...) Nous sommes l'étoffe d'un rêve. La grâce du dessin nous donne le pouvoir de le modifier, disait-il encore. L'art avait libéré son esprit. Il pouvait vivre dans cette prison. Son esprit, lui était libre. »
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J'ai lu Bouche du diable, il y a quelques mois. Adaptation du même dessinateur d'un roman du même auteur. J'ai retrouvé dans cette lecture la même ambiance, et ce même type de personnage totalement écorché et broyé par l'univers politique, mais qui tente de trouver sa place.
Je me demande si je ne devrais pas plutôt lire les romans originaux. J'ai l'impression en lisant la BD qu'il me manque beaucoup de chose pour comprendre les différents personnages, leur psychologie.
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Je suis plutôt mitigée en refermant ce roman graphique.
Bien que l'histoire soit intéressante (enfin surtout la partie sur le goulag) il en ressort une impression d'inachevé.
Sans doute car le temps s'écoule différemment entre les deux parties.
D'un côté on s'attache longuement à décrire les conditions horribles dans lequel le héros Paul a grandi, ce qui a forgé son caractère et comment il s'en est sorti. Et de l'autre on retrouve brièvement ce héros bien plus vieux et plus sage (quoique) le temps d'une enquête policière pour laquelle il collabore.
En dehors des dessins travaillés et des couleurs réalistes aux nuances chaudes il en ressort une impression de froideur accentuée par l'inexpressivité des personnages que rien ne semble atteindre.
La fin est précipitée et un peu bâclée.
Dommage j'en attendais plus de ce roman.
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Bad Santa court de nouveau dans les rues du quartier, violant et égorgeant les jeunes femmes. Une violence qui replonge Van Gogh, artiste tatoueur, dessinateur pour la police, dans sa jeunesse dans les goulags sibériens.

Une histoire de violence bien menée entre flash-backs et enquête présente, servie par un dessin dur et ciselé.
Lien : http://boumabib.fr
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Merci à Babelio et aux éditions du Lombard pour l'envoi. Et désolée pour le retard...

Un avis plutôt mitigé pour cette bande dessinée... j'ai beaucoup aimé l'histoire de Pavel, moins celle de Paul... et j'ai surtout eu du mal avec les dessins, trop crus et en même temps peu d'émotions dans les traits.
Pavel, ce petit garçon se faisant une réputation dans le goulag, le texte seul permet l'interprétation des sentiments; pour Paul, il a juste l'air blasé et je trouve inutiles ces voyages entre présent et passé du héros.
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"Little Tulip" est un enfant du goulag que la vie n'a pas épargné mais qui a réussi à devenir un "loup" apprivoisé!!!!
Voilà il n'y a rien d'autre à dire car le mieux c'est de lire la bande dessinée!!!!
Aux commandes, François Boucq et Jérôme Charyn, donc pas de souci, le récit que vous y découvrirez refléte bien leurs univers!!!
Si vous ne les connaissez pas, alors bonne découverte!!!
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