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sur 299 notes
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1947. Moscou. Paul et ses parents, émigrés américains, font l'objet d'une arrestation et sont condamnés pour espionnage. Ce sont les goulags qui les attendent. C'est dans ces camps que Paul va grandir, à l'orphelinat d'abord, puis dans le clan de Kiril-la-Baleine ensuite. C'est là également qu'il perfectionne son talent pour les dessins et le tatouage, au milieu d'une violence incommensurable.

1970. New York. Paul est tatoueur et aide la police dès qu'il le peut, en élaborant divers portraits-robots. Mais c'est impuissant qu'il est face au "Bad Santa", violeur et égorgeur de femmes, qui ne laisse aucun indice derrière lui... jusqu'à ce qu'il s'en prenne à la mère de sa petite amie...

Entre passé et présent, Paul se raconte et nous révèle petit à petit l'enfant qu'il était et l'homme qu'il est devenu. Paul a côtoyé deux mondes qui se distinguent l'un de l'autre : l'un en URSS, dans lequel il a connu la loi du plus fort et les violences qui en découlent, celles des chefs de gangs, avec lesquelles il a dû s'accommoder et participer pour survivre ; le second à New York, où il a recommencé de zéro et dans lequel il s'est découvert une âme de justicier. de tout cela, en découle un personnage principal fort, intéressant, charismatique, secret, qu'un passé douloureux et hors du commun a forgé. Un personnage puissant si l'on peut dire, qui ne manque en rien de profondeur et qui donne toute son âme à cette bande dessinée.

L'intrigue, dans laquelle le passé de Paul finit par rejoindre son présent, est plutôt bien construite, et nous tient quelque peu en haleine puisqu'on veut savoir comment Paul a réussi à quitter sa prison sibérienne, autant qu'on veut connaître l'identité du meurtrier.

Les graphismes qui l'accompagnent font preuve d'efficacité et d'un certain réalisme. Les menus détails, les couleurs ternes, les traits fins mais nombreux et acérés, les visages peu agréables visuellement mais aux expressions évocatrices, collent assurément avec l'ambiance et la violence des sujets abordés.

J'ai choisi cette bande dessinée un peu par hasard à la bibliothèque, toujours dans mon objectif de découvrir un peu plus les différents univers que nous propose le neuvième art. Je ne le regrette pas, Charyn et Boucq nous offrent ici un livre graphique puissant, vibrant de violence autant que d'humanité.

(Âmes sensibles s'abstenir : les actes de viol, pédophilie et meurtre ne sont que très peu dissimulés.)
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Signé le Lombard....

New-York, 1970. Paul, tatoueur renommé, travaille à l'occasion pour la police new-yorkaise. Son talent de dessinateur ainsi mis à contribution aide la plupart du temps les agents lors de la recherche de malfrats ou de criminels. Cette fois encore, le témoin ayant décrit son agresseur croit l'avoir devant lui. Pourtant, une bien sombre affaire n'avance guère pour l'instant. Un homme sème la terreur dans toute la ville. Il viole et assassine les jeunes femmes, surtout le soir dans les rues sombres et laisse un bonnet de Père-Noël sur les lieux du crime. Pour cette enquête, Paul n'est pour l'instant d'aucun secours.
Un jour où il se fait sauvagement agressé par trois jeunes, il se retrouve à l'hôpital. A moitié dans les vapes, il se rappelle son enfance bousculée, le talent de son père au dessin, comment il a appris grâce à lui mais surtout des périodes plus sombres. Soupçonné d'être un espion, le père de Paul fut arrêté et toute la famille fut déportée dans un goulag sibérien...

Toujours chez la même maison d'édition, le duo Boucq/Charyn qui m'avait peu convaincue avec "La femme du magicien" revient avec un album dense et fort. L'on retrouve Paul à deux époques de sa vie, dans les années 70 où il essaie d'aider la police dans ses recherches et à la fin des années 40 où l'on apprend comment il est devenu ce tatoueur hors-pair. Les descriptions de la vie dans les camps sibériens sont très fortes, et Paul, devenu adulte bien avant l'âge, n'a eu d'autres choix que de se battre, les épreuves de la vie étant cruelles parfois. Alternant habilement le récit entre ces deux périodes, l'auteur nous livre un scénario fort malgré ce dénouement un peu tiré par les cheveux. le dessin puissant et racé dessert à merveille ce récit poignant.

Little Tulip... à jamais gravé...
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"Le dessin est un art qui consiste à essayer de donner forme à l'invisible..."

Moscou, 1947. Emprisonné à l'âge de sept ans avec ses parents, un couple d'immigrés américains, sous un prétexte plus ou moins fallacieux, le petit Paul découvre l'enfer du goulag. Se battre pour survivre ou mourir. C'est son talent pour le dessin, encouragé dès son plus jeune âge par un père artiste, qui va lui permettre de survivre dans cet univers de violence et de mort régi par de redoutables codes. Un don qu'il va exprimer à travers le tatouage, art particulièrement apprécié en ces lieux. C'est là-bas qu'il va devenir « Litlle Tulip ».

New York, 1970. Paul collabore régulièrement avec la Police qu'il aide à retrouver des suspects dans d'horribles affaires de meurtres. Comment ? Grâce à un don. Non content d'être un tatoueur de talent, Paul arrive à se mettre en empathie avec les survivants et à visualiser leurs agresseurs afin d'en faire des portraits robots à la ressemblance saisissante. Comment expliquer ce don ? Sans doute parce que Paul est, lui aussi, un survivant…

Pourtant, dans la vague de meurtres qui frappe New York, Paul a du mal à y voir clair. Qui peut bien se cacher derrière « Bad Santa », ce serial killer sanguinaire qui s'attaque aux femmes seules, les traits masqués par un bonnet de Santa Claus ?

Après Bouche du diable et La Femme du magicien, Boucq et Charyn sont à nouveau réunis pour nous livrer cet incroyable thriller qui prend racine dans la Russie de Staline et se poursuit dans le New York des seventies. Les allers-retours entre présent et passé n'alourdissent jamais le récit, bien au contraire. Tout se fait dans une parfaite fluidité grâce au dessin parfaitement maitrisé de François Boucq et au scénario rythmé de Jérôme Charyn agrémenté d'une petite touche de fantastique.

Sombre et violent mais surtout redoutablement efficace, Little Tulip, une histoire qui vous prend aux tripes !


Merci à Babelio et aux Éditions le Lombard.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ouvrage reçu à l'occasion du vingtième anniversaire de la collection Signé, je tiens tout particulièrement à remercier les éditions du Lombard ainsi que Babelio.

L'histoire débute à New-York en 1970 mais, au cours de sa lecture, le lecteur va faire un incroyable retour dans le temps et l'espace, pour explorer une page de l'histoire encore plus sombre que celle que certains pays connaissent encore aujourd'hui...La Russie sous le régime stalinien où il ne faisait pas bon d'avoir ses propres opinions ni même d'être légèrement différent de ce que l'on voulait que vous soyez. Ceci étant une histoire dans l'histoire, je ne veux pas trop vous en dévoilez au cas où vous vous décideriez à vous plonger dans cette lecture pour laquelle (je vous préviens d'avance, il faut avoir les nerfs solides et ne pas avoir la larme facile).

Revenons donc à New-York pour l'instant, si vous le voulez bien. Paul est un tatoueur hors-normes qui collabore de temps à autre avec la police new-yorkaise
qui le sollicite justement pour pour ses talents de dessinateur et de sens développé pour arriver à cerner la personnalité dudit suspect afin de dessiner des portraits robots dans le cas de témoignage d'agressions ou de meurtres. le problème actuel est que justement un tueur en série sévit actuellement à New-York. Un homme se déguiserait apparemment avec un bonnet de Père-Noël, s'attaquant aux belles jeunes femmes pour les violer avant de les tuer mais là où ça bloque, c'est que Paul ne voit rien pour cette série abominable de crimes. Pourquoi n'arrive-t-il pas à ne déceler le moindre petit indice en ce qui concerne notre homme ? Se pourrait-il que quelque chose de plus abominable encore que ce qu'il avait imaginé jusque-là se cache au-dessous ?

Un thriller absolument captivant qui mêle histoire et Histoire puisqu'il nous permet de nous remémorer une page de l'Histoire mondiale que nous préférerions tous oublier et pourtant...ce n'était pas si loin donc nous devons nous souvenir en mémoire de ceux et celles qui l'ont connu afin que cela ne se reproduise plus jamais. Un graphisme extrêmement réaliste (un peu trop parfois et c'est, je dois l'avouer ce qui m'a un peu choqué, d'où le fait que je n'ai pas mis la note maximum pour cet ouvrage) et très bien travaillé, avec un scénario qui vous tient en haleine du début à la fin. A découvrir ! Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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Boucq et Charyn, le retour du retour.
Une troisième collaboration (Bouche du Diable, La Femme du Magicien) frôlant presque la perfection, n'était ce minuscule arrière-goût d'invraisemblance final.

Paul / Pavel aura eu deux vies.
New-York, entre sixties et eighties, Paul est un tatoueur connu et reconnu qui officie même pour la police en lui permettant d'appréhender la vermine sur la seule base des ses portraits hyper réalistes. Les poulets sont sur les dents. Un serial killer sévit, violant et égorgeant en toute impunité.

1950, goulag sibérien.
Le petit Pavel, séparé de ses parents convaincus d'espionnage, va devoir très rapidement apprendre la survie en milieu hostile. Les matons ont droit de vie et de mort sur les détenus et la mafia russe, d'une violence extrême, fait régner la terreur sur tout ce petit monde.
Chances d'en réchapper sans trop de bobo : 3,6 % selon les pronostics de Guy Lux pour Tiercé magazine...

Deux époques diamétralement opposées, un même personnage qui s'est construit dans la violence quotidienne d'un monde en plein chaos.
Alternant régulièrement entre ces deux univers avec un égal bonheur, Charyn et Boucq fascinent en misant, avec raison, sur un scénario abouti et un travail graphique juste exceptionnel. La Boucq's touch, une précision inimitable assortie d'un réalisme bluffant. Cherchez pas, on est dans la cour des grands là.

Le parcours est bouleversant d'inhumanité et tend à prouver que s'il est possible d'en réchapper en présentant un semblant de normalité, le passé finit toujours par vous rattraper...

On a frôlé le chef-d'oeuvre, la faute à ce vilain épilogue mystique qui ravira autant qu'il décevra.
Chapeau bas pour l'évocation pragmatique d'un tel enfer sur terre sans oublier "l'initiation pour les nul" à l'univers captivant du tatouage.

Un grand merci à Babelio et à la collection Signé le Lombard pour cette inoubliable leçon graphique !
4,5/5
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Boucq et Charyn, un duo détonnant ! Il n'y a pas à dire, l'association de ces deux hommes donne un cocktail explosif ! Croyez-moi, en refermant cet album, j'avais l'impression que cette histoire frôlait la perfection !

Au fil de la lecture, on est plongés dans deux époques diamétralement opposées, l'enfer du goulag et du régime soviétique, opposé à la ville de New-York des années 70. le point commun entre ces deux époques ? La violence, encore et toujours la violence. le sang gicle, les morts pleuvent et l'histoire de Pavel est d'une noirceur incroyable, on frôle le chaos et on joue avec la déshumanisation…

Côté scénario, vous avez compris, il n'y a aucune faille ! C'est captivant et on enchaine les pages, on boit les paroles de Pavel… Et le lecteur se prend un bel uppercut ! Et forcément, vous vous doutez bien que côté illustration on n'est pas en reste – ce serait un comble, ici ! le trait est fin, très travaillé, il donne vie aux émotions ressenties par les différents personnages et il ouvre le monde du tatouage aux non-initiés… Visuellement, c'est un très bel ouvrage graphique, la violence, la cruauté tout prend vie grâce à la patte de Boucq, ça respire la cruauté et le désespoir mais on en redemanderait presque !

Un album que je recommande aux amateurs de sensations fortes et également à ceux qui veulent découvrir le monde du tatouage !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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C'est ce qui s'appelle être complètement à contre-courant : j'ai détesté cet album, et de plus en plus au fil de la lecture, alors qu'il récolte une superbe moyenne de 4.21/5 sur Babelio et que sa "note" la plus basse est 3.

Le début est plutôt sympathique, prometteur en tout cas : nous sommes à New-York en 1970. Paul est doué pour le dessin, il en a fait son métier puisqu'il est tatoueur (vocation précoce, on voit vite comment). La police le sollicite pour établir des portraits-robots d'après des descriptions de témoins. Il est également appelé sur des scènes de crimes en série signées d'un certain Bad Santa, les enquêteurs sont curieux d'avoir l'avis de cet homme sensible et intuitif. Ce Paul/Pavel a un passé bien sombre : il est rescapé du goulag, où il a (sur)vécu de sept à vingt ans, au milieu de la violence masculine et d'une guerre des gangs. Ça forge le caractère...

Début intéressant, donc : alternance entre la vie de Paul aux USA en 1970 et ses années goulag à partir de 1948. J'ai commencé à grincer des dents avec des scènes trop explicites de pédophilie, me demandant s'il était nécessaire de les montrer, s'il ne suffisait pas de les suggérer, persuadée que le même type d'acte entre un homme et une petite fille aurait été censuré. Pour le reste : allergie croissante à l'ambiance et à l'intrigue testostéronées. Quant au dénouement de cette enquête policière, je l'ai trouvé au mieux incompréhensible, au pire affligeant.

Avis : 1/5. Mais je ne suis visiblement pas le bon public, erreur de choix de ma part, mea culpa. Je m'en mords toujours les doigts quand j'essaie de me frotter au registre "BD d'aventure virile".
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Sur un scénario très cinématographique qui fait faire des allers-retours au lecteur entre deux époques, deux lieux différents mais aussi des durées différentes, l'histoire se développe, en parallèle, avec une évidence et une fluidité très prenante, immersive. Je dois avouer que je me suis laissé très volontiers captiver.

Ceci dit, après avoir regardé la dernière image, j'ai eu un moment de doute sur les dernières pages. La première partie (jusqu'aux deux tiers environ) semblait se situer dans un savant cocktail de chronique, de biographie fiction, d'évocation/dénonciation des univers sordides et infiniment cruels du goulag avec, comme pilier central, le thèmes d'un thriller américain assez conventionnel : le tueur en série insaisissable localisé dans un New York dont on sortait au travers de flashbacks très astucieusement motivés par le vécu du personnage. Cela fonctionne plutôt bien. On y relève aussi quelques touches de fantastique. Par exemple, la capacité du héros à dessiner ce qu'il ressent au travers d'un simple témoignage oral pour obtenir un portrait robot d'une saisissante ressemblance relève de dons médiumniques. La plongée dans son passé permet de comprendre ou plutôt d'imaginer comment il en est arrivé à recevoir et à maîtriser ce "pouvoir". On a même droit à une scène où un portrait tatoué de Staline fait que l'on touche au magique même si, ou plutôt parce que, sur le moment, on se dit que la coïncidence est un peu forte. Les dialogues eux-même participent à la construction de cet effet de merveilleux (son ami Mishka qui prétend se sentir dans la peau d'un tigre que Pavel/Paul vient de lui tatouer sur le corps, la remarque sur le coté shaman d'Andréï qui lui sert de maître dans l'apprentissage de la technique du tatouage). En fait, on est préparé, doucement mais surement, au deus ex machina final qui conclut l'histoire de manière abrupte. Mais je n'en dirai pas plus pour laisser un peu de mystère à la lecture de cet album que je recommande sinon que le dessin et l'amour du dessin reste le fil rouge qui sinue dans l'histoire quel que soit le niveau de brutalité et d'horreur auquel elle peut atteindre. À réserver à un public de jeunes adultes ou plus âgés.

Merci à Babelio et aux éditions du Lombard de m'avoir permis de passer un très bon moment avec cette bande dessinée parue dans la collection Signé.
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J'ai un faible pour le dessinateur Boucq.
J'ai, notamment, Bouncer dans la tête.
L'histoire, ici, très bien contée par Charyn, est particulièrement difficile et sombre pour ce gamin, Pavel/Paul qui vit dans l'enfer du goulag, une jeunesse séparée de ses parents.
Sa survie est due à son don pour le dessin qui lui permettra d'apprendre à tatouer et, ainsi, obtenir la protection des pakhany (les caïds de la Kolyma) et, à la mort de Staline, partir aux Etats Unis.
Le dessinateur est en pleine forme, son style, inimitable, sert cette BD pleinement, aussi bien pour la période russe, que pour celle qui se passe aux Etats Unis. Les tons vert et ocre, chers à Boucq, dominent et servent l'ambiance autant froide du goulag que réchauffée à New York. La réussite vient du fait que le lecteur (moi) est bien dans l'action et qu'il a l'impression d'y participer.
Je pense que cette BD aurait méritée une autre couverture, mais ce n'est que mon avis.
Le dossier graphique, en fin d'ouvrage, prouve, si l'on ne le savait pas encore, que Boucq a du "crayon".
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Little tulip, c'est le nom qu'un chef de clan donne à Pavel/Paul dans un camp en Sibérie.
À l'origine, Paul est américain,  ses parents se sont retrouvé en Russie où son père est venu pour travailler avec le réalisateur Sergueï Eisenstein.
Arrêtée pour espionnage, la famille se retrouve à Kolyma.
À 7ans, Paul va changer de vie.
Il devra surtout faire preuve d'intelligence et se montrer courageux pour survivre.
Son talent de dessinateur fera le reste.
Nous suivons Pavel/Paul sur deux périodes de sa vie. le passé dans le camp et le présent, à New-York,  où,  devenu tatoueur, il donne un coup de main occasionnellement à la police en dessinant le portrait-robot de criminels recherchés.
Une fois de plus cet album de la collection Signé, chez Le Lombard, m'a convaincu.
Jérôme Charyn au scénario et François Boucq au dessin, nous embarquent dans une histoire dramatique, dont ils savent, avec talent, restituer l'atmosphère à travers le destin de leur héros pour lequel le lecteur ne peut avoir que de l'empathie.
Une belle réussite.


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