WW 2.2 - L'autre Deuxième Guerre Mondiale, tome 1 : La bataille de Paris

Il n'y a qu'une réponse à la defaite et c'est la victoire.

Je m'appelle Georg Elser, et le 8 novembre 1939, j'ai tué Adolf Hitler.
L'hiver qui suivit la mort d'Hitler fut le plus froid qu'ait connu l'Europe depuis bien longtemps.
Tandis que l'Allemagne tout entière pleurait son bien-ainé führer, les soldats français et anglais gelaient sur pied tout le long des frontières allemandes ou belges.
Un ballet de diplomates allait et venait entre Londres et Paris; on parlait de tractations secrètes, d'accord à venir...
La guerre, souhaitée par quelques uns et redoutée par la plupart, allait-elle ou non avoir lieu?

-A la guerre, l'audace est le plus beau calcul du génie!!
-Shakespeare?
-Non... Bonaparte.
[...]
-De Gaulle ? Vous ne dites rien ?
-Rien ne réhausse l'autorité mieux que le silence, splendeur des forts et refuge des faibles.
-César ?
-Non. De Gaulle.

Je suis vermoulu, fatigué et courbaturé; mes pieds, mes pauvres et précieux pieds sont bien abîmés par toutes ces marches forcées, mais je suis encore et pour longtemps, j'ose l'espérer, en un seul morceau. Depuis mon arrivée, nous n'avons fait que reculer et battre en retraite, mais toujours à distance du front, ce qui fait qu'en guise de guerre, je n'ai pour l'instant connu que le bruit lointain des canons et les rares duels aériens qui se sont déroulés sous nos yeux.

Je crois aussi que rien n'a lieu sur terre que Dieu n'ignore. Certes, les gens agissent à leur guise mais Dieu peut intervenir quand il veut.
Moi aussi, Il m'a laissé agir.

- Rien ne rehausse l'autorité mieux que le silence, splendeur des forts et refuge des faibles.
- César ?
- Non. De Gaulle.