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Lewis Carroll (Antécédent bibliographique)
EAN : 9782723472425
71 pages
Drugstore (10/03/2010)
3.73/5   106 notes
Résumé :
J'étais bien mieux à la maison... Je ne passais pas mon temps à grandir et rapetisser, il n'y avait pas de souris ou de lapin pour me donner des ordres... Comme je regrette d'être entrée dans ce terrier.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 106 notes
J'ai présenté avant-hier - Alice - dans sa version écrite et, comme je l'ai précisé, dans une traduction imparfaite, tous les " spécialistes " du mythe ont un seul point d'accord : " il est impossible de traduire ce conte comme il est impossible de traduire - Finnegans Wake - de Joyce ", disent-ils. On ne peut prétendre qu'à une traduction plus ou moins satisfaisante.

Je profite de cette occasion que je m'accorde de revenir sur l'oeuvre de Lewis Carroll pour m'expliquer sur l'approche choisie, après réflexion, pour son commentaire.
J'ai en effet hésité entre ne m'en tenir qu'à l'histoire ou bien privilégier ma lecture, mon ressenti.
En général, dès que cela est possible, je fais des recherches, écoute des interviews d'auteurs lorsqu'il y en a, ou consacre une ou deux heures à m'imprégner des analyses de conférenciers, lis les critiques sur France Culture et autres radios pertinentes.
Je lis les commentaires ( pas tous... une vingtaine au maximum...) des babéliotes... avant de poser mes doigts sur le clavier et d'écrire mon billet.
Pour - Alice -, oeuvre littéraire, mythe universel, qui a donné lieu à d'innombrables thèses, essais, quinze versions cinématographiques, des pièces de théâtre, des chansons en anglais, en japonais, en français ( Eddy Mitchell - Alice au pays des amours -, Yves Simon - Au pays des merveilles de Juliet - etc ), que la publicité a récupéré à travers la planète, dont des personnages de l'oeuvre ont été statufiés ici et là ( à Central Park par exemple...), bref qui est une icône de la culture populaire comme de la culture lettrée ( Breton, Aragon etc...), j'ai opté pour un commentaire " binaire ", parlant du conte en tant que création et de ce que le conte dit sur sa création et son créateur.
Merci à ceux qui ont eu la gentillesse de me lire.

Cette lecture d'- Alice - dans sa version Carrollienne imparfaitement traduite m'a servi de socle, d'assise, de rampe de lancement pour aborder une des tant de BD réalisées sur ce personnage et son monde merveilleux.
Là, pour le coup, je dois reconnaître que j'ai joué un peu à " plouf plouf... ce sera celui-là..."
Et celui-là s'est avéré être l'album de Chauvel et Collette.
Je pense que c'est la couverture stylisée montrant une Alice " moins fillette ", moins Alice Liddell et moins Walt Disney, qui m'a convaincu d'aller vers cet album plutôt que vers un autre.
La qualité graphique de la couverture et quelques avis recueillis sur Babelio et " ailleurs " ont fait le reste.

Qu'est-il ressorti de cette lecture " visuelle " ?
Un ressenti différent de celui que vous lirez sur Babelio, exception faite d'une ou d'un babéliote qui parle " d'un scénario bancal "...
Une impression scindée, donc, dichotomique, partagée... et effectivement plus que bancale.
Si la stylisation d'Alice et des personnages a une originalité et une esthétique qui parleront surtout aux plus grands, le scénario, lui, est passé à côté de son sujet.
Si la plupart des bulles reprennent Lewis Carroll dans le texte, l'oeuvre scénarisée est livrée à quelques tableaux fouillis, désordonnés, confus... " la mare de larmes " en est un et surtout " la course à la comitarde " qui tombe comme un cheveu sur la soupe ( pas celle de la cuisinière de la Duchesse ).
Les tableaux qui mènent du " petit chien au ver à soie " sont inexpliqués ; la chenille surgissant on ne sait pourquoi au détour d'une page.
Pareil pour " le thé chez les fous ", " la partie de croquet ", " la tortue fantaisie " et le " quadrille des homards " où Collette ne réussit pas avec son crayon à imprimer le mouvement ; ça ne swingue pas... panne de groove...
Quant au " procès " intenté au Valet soupçonné d'avoir dérobé les tartes... ça part dans tous les sens..."
Que dire de la fin de l'album et ses dernières bulles cucul la praline, c'est consternant de platitude :
-"Ma chère Alice...Je suis sûre qu'une fois devenue adulte, tu garderas ton coeur d'enfant. Tu rassembleras autour de toi une multitude d'enfants, et leurs yeux brilleront avidement en écoutant maintes histoires extraordinaires... et peut-être même cet ancien rêve au pays des merveilles."

En dehors du tableau ( réussi ) mettant en scène le " chat du Cheshire ", j'ai trouvé que Chauvel n'avait pas su s'approprier l'histoire d'Alice et de son pays des merveilles, se satisfaisant d'aligner les tableaux sans réels liens, sans réelles associations explicites ou déductibles, ce qui ne pourra susciter que de l'incompréhension auprès des jeunes lecteurs et d'une manière générale auprès d'un public non averti.
Peut-être certains trouveront-ils quelques émotions grâce au graphisme de Collette... mais ce sera, je le crains, insuffisant pour conserver de cette BD un souvenir marquant.
Aucune magie, aucune féérie, le tandem Chauvel-Collette ne parvient pas à faire duo dans cet album mal " béquillé ".


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Inspirée du roman du même nom de Lewis Carroll (que j'adore pour ma part), Alice au Pays des Merveilles est une BD que j'ai découverte à la sortie de l'adaptation ô combien médiatisée de Tim Burton, au milieu d'un lot phénoménal d'autres BDs, mangas, etc. sur le même sujet.
Or celle-ci m'a semblé différente des autres, plus sombre, avec un graphisme plus travaillé - un côté moins commercial que les autres en définitive : elle ne semblait pas avoir été faite en deux semaines pour répondre aux besoins mercantiles, mais là je m'égare... - .


Petit rappel du début de l'histoire : Alice est avec sa soeur dans un champ et s'ennuie à la regarder lire. Alors que celle-ci lit, la petite fille décide de suivre un lapin blanc qui lui paraît plus qu'étrange puisqu'il possède notamment une montre à gousset. Elle entre dans son terrier et tombe dans un immense tunnel qui l'entraîne au Pays des Merveilles où elle rencontrera des personnages tous plus incongrus les uns que les autres...


Les premières pages m'ont confirmé ce souci du graphisme fin, travaillé et précis. Je pense notamment à la chute d'Alice dans le terrier du lapin, où la description de sa chute nous la montre entourée d'objets tous plus pittoresques les uns que les autres : or cette scène est particulièrement bien représentée dans la BD, avec un véritable souci du détail, puisqu'on l'imagine parfaitement comme cela. Il y a bien sûr d'autres exemples remarquables au fil de la BD. La couleur entre aussi dans cette perspective, mélangeant plutôt les teintes froides, afin de créer un contraste entre l'univers loufoque qui est présenté et le sérieux avec lequel il est présenté.

Quant à l'adaptation du roman elle-même, elle est plus que fidèle au récit de Lewis Carroll, autant par son atmosphère que par sa narration. Je connais désormais ce roman par coeur pour l'avoir fait étudier à des bouts de chou de sixième il y a deux ans, je peux donc dire que tout est là : les scènes-clés, certaines répliques (parfois reprises mot à mot, parfois transformées), les personnages, etc. Les planches s'enchaînent de manière cohérente et agréable, et l'on ne perd rien de cette incroyable aventure.


Alice au pays des Merveilles est à mon sens une très bonne adaptation de ce roman que j'affectionne particulièrement.
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Tout le monde connait l'histoire d'Alice, que ce soit par l'oeuvre originale ou par ses multiples adaptations littéraires et audiovisuelles. Est-ce bien utile de faire encore une énième adaptation de ce conte ? Peut-on encore proposer quelque chose de nouveau ? Eh bien, la réponse est oui ! Là où Disney et Burton nous présentait une vision coloré et merveilleuse du Pays des Merveilles, les auteurs David Chauvel et Xavier Collette préfèrent nous le montrer sous son aspect fantastique. Et c'est une vraie réussite, les dessins et la colorisation est sublime, elle nous rappelle les univers d'heroic fantasy. L'auteur arrive à retranscrire les différentes étapes du rêve d'Alice et l'art de jouer avec le sens des mots dont Lewis Carroll avait le secret. Cette BD permet aux plus jeunes de découvrir l'univers particulier de Carroll. le seul défaut est le manque de transition entre les diverses séquences du rêve d'Alice mais au fond n'est-ce pas le propre d'un rêve ?
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je vous évite le résumé; je pense que cela n'est pas nécessaire.

Le dessin m'a attiré tout de suite et j'ai adoré cette version BD du livre de Lewis Carroll.

Dessins, couleurs, ambiance....
Je me suis laissé porter comme un enfant.

La couverture est superbe elle aussi.

Une vraie réussite.
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Comme j'ai dû utiliser cette BD durant un devoir pour la Fac, j'ai un sentiment plus mitigé qu'à ma première lecture. En effet, en dehors du fait que les dessins et les couleurs sont magnifiques, le scénario est parfois bancal. Je pense que cela est dû au nombre de pages : trop court pour tout mettre. Pourtant, sans avoir le texte original en tête, on se retrouve déstabilisé pour l'épisode de la maison du lapin blanc. Pourquoi tout le monde demande à Bill s'il va bien ? Parce qu'originellement, il aurait dû entrer dans la cheminée et se faire éjecter par Alice.

En dehors de ça, le scénariste a tout de même fait un gros effort pour garder au maximum les jeux de langage, la logique illogique du monde des merveilles, et le texte original. le dessinateur a fait un très bon travail sur le character design des personnages.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La morale de cette histoire serait donc "occupez-vous du sens et les mots s'occuperont d'eux-mêmes". p. 53
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J'avais déjà vu un chat sourire, mais un sourire sans chat... C'est bien la chose la plus bizarre que j'ai vue de toute ma vie...
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Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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