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Citations sur Les portes d'Ivrel (14)

Sur les hauts d’Ivrel se dressent des Pierres gravées de telles Runes qujaliennes, lesquelles si l’homme les touche, exhalent tels des feux de sorcellerie qu’âme et corps en sont pris d’un coulp. Et toutes Places de Puissances se meuvent grandes forces, lesquelles sorcelleries qujaliennes œuvrent ores encore. Peut-être avez-vous connaissances de sang qujalien ici même, si enfants naissent gris d’yeux, importants de stature, et s’ils fuient bien pour treuver telles Places, car les Qujals âmes non poinct et non obstant vivent beaux et jeunes plus d’ans durant qu’Hommes.
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Quand Thiye régnait en Hjemur
Vinrent des chevaliers inconnus
Et trois étaient foncés et l’un était d’or
Et l’une blanche comme le gel.
Blonde était-elle et fatale autant que belle,
Et maudissait ceux qui l’écoutaient ;
Ores peu d’hommes vivent et les loups sont plus nombreux
Avec l’hiver qui s’approche

Version alternative :
Quand Thiye régnait en Hjemur s’en vinrent des cavaliers,
Trois étaient de ténèbres, un autre d’or,
Et celle qui était semblable à du givre était belle.
Oui, belle, et fatale autant que belle,
Et elle apportait la malédiction à qui lui prêtait oreille ;
Aujourd’hui le nombre des hommes est petit et celui des loups est grand
Et l’hiver s’approche inexorablement
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Je me fais l’impression d’une souris passant devant un chat : sans doute n’y a-t-il pas de danger car la bête paraît bien nourrie et paresseuse ; mais ce serait une grave erreur que de se mettre à courir. Mais si le chat a vraiment fin, c’est là que nous commettons l’erreur.
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Vanye tenta d’estimer une nouvelle fois la valeur qu’il pouvait avoir pour sa liyo, en se demandant si elle le céderait à Kasedre en cas de nécessité, pour s’évader de ce château de fous, comme une petite monnaie d’humanité semée sur sa route, et oubliée aussitôt.
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Mais quand il la vit dans la salle, sa tête pale brillant comme un soleil dans cette pénombre, sa silhouette mince et élégante en tgihio, portant l’épée au dragon avec toute la grâce d’une personne vraiment capable de s’en servir, il lui vint une curieuse vision : il vit comme un rêve de fièvre un nid de corruption où un serpent passait parmi les créatures moins importantes qui s’écartaient… plus mauvais qu’eux tous, plus dangereux, mais infiniment beau, se dressant soudain parmi eux pour les hypnotiser de ses yeux de basilic, la mort rêvant de la mort en souriant.
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Et, comme à leur arrivée, les enfants les escortèrent, marchant à côté de leurs chevaux, sans tenir compte du formalisme de leurs aînés. On lisait dans leurs yeux leur intérêt ardent à voir les jours anciens revenir, ce qu’ils avaient entendu dans les chansons et les ballades. Ils ne la craignaient pas et ne la haïssaient pas, apparemment, et, avec les enchantements chers à l’enfance, ils tournaient à leur avantage cette grande merveille.
Parce qu’elle était si belle, songeait Vanye, qu’il leur était difficile de penser du mal d’elle. Elle brillait au soleil comme le soleil sur la glace.
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Que ferais-tu si tu étais mourant et que tu n’aies qu’à tendre la main et tuer pour… non pas une vieillesse prolongée avec tous ses maux… mais pour une nouvelle jeunesse ?
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Pour les Qujals, il n’existe rien après, pas d’immortalité, seulement la mort. Ils ont perdu leurs dieux ou toute autre croyance qu’ils aient pu avoir. Voilà tout ce qu’il leur reste… vivre, prendre du plaisir, jouir du pouvoir.
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Et tu es Kurshin. Personne d’autres ne serait aussi honorablement stupide. […] Nous ne sommes pas courageux, nous autres qui jouons avec les Portes, nous avons trop à perdre pour nous offrir le luxe d’être vertueux et braves. Je vous envie, vous les Kurshins, comme j’envie tous ceux qui peuvent se permettre de tels gestes.
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Cette femme attire les guerres comme l’hiver apporte les tempêtes.
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