Il y a un moment que je voulais lire
Jacques Chessex, tant la singularité de son univers couplée à une réelle exigence littéraire avait piqué ma curiosité.
Les circonstances m'ont donc amené à lire ce livre, bien que la figure du divin Marquis - l'idole des pédophiles libertariens - ait plutôt sur moi un effet repoussoir , ou sous le faux nez du symbole d'émancipation et de refus de l'ordre moral, se dissimule à peine , les traits saillants de la domination de classe et de la reification des femmes.
Pour autant avec cette évocation romancée, des derniers moments de
Sade à l'hospice de Charenton ou il est enfermé depuis une dizaine d'années, et au moyen d'un récit suffoquant et dérangeant, et d'une écriture magistrale de simplicité et de précision,
Chessex délivre un regard croisé sur la mort et la folie , pour laisser dans une dernière partie, son récit prendre la forme de tribulations drolatiques et fantasmagoriques.
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