L'homme qui venait du passé

A première vue, il s'agit d'un jeu de piste qui mène l'inspecteur Ali du Maroc au Pakistan, via la France et l'Angleterre. Les péripéties sont nombreuses, suite à la découverte d'un cadavre dans un puit. Rapidement l'inspecteur Ali, qui cache bien son jeu en fricotant avec le pouvoir marocain, les services secrets du monde entier et un baron de la drogue, découvre l'identité du mort, un mort encombrant, ensevelit promptement là où il avait été découvert, sous des tonnes de gravats et de ciment. Ali est marié. A la fin de l'aventure, il est papa d'une petite fille. Ali est inspecteur-chef. Il a de l'intuition à revendre. Il est intelligent, manipulateur, tortionnaire. Il intervient dans le monde entier qui n'a pas de frontières. Il a l'habitude de travailler en toute illégalité et a sa propre équipe personnelle. C'est un roman sur le terrorisme, sur la dépendance des Etats, sur les rapports de force.
Le style m'a désorienté. Je n'ai pas saisi toutes les subtilités de la langue et les plaisanteries qui émaillent la totalité du roman.