Marinette :
Ce qui me tracasse, c’est qu’il soit parti comme ça. Ne rien dire à Lecauchois, d’accord, mais à moi…
Edith Hardy :
Vous savez, les hommes, Marinette, même gentils, ils font des drôles de choses. Ce matin encore, j’ai dû expliquer à une jeune maman que son mari venait de l’abandonner pour filer…
Marinette :
NON, NON, ce n’est pas ça ! Je crois qu’Antoine s’est senti OBLIGE de partir…
J’ai l’impression que quelqu’un ou quelque chose l’a forcé à s’en aller, vous comprenez ?
Edith Hardy :
Et il ne vous a rien dit ?
Marinette :
Non, mais j’ai noté un changement, il n’était plus comme d’habitude avec moi ou avec ses camarades.
Edith Hardy :
Vous connaissez ses amis ?
Marinette :
Il les appelait ses camarades, pas ses amis.
- Téléphone dans votre bureau, patron !
- Vous permettez que je vous laisse quelques instants ?
- Je vous en prie.
- PSSTTT.
- ?
- Je pourrais vous parler ?
- Mais...oui...bien sûr.
- Pas ici. Pas maintenant. Rendez-vous après le travail ce soir à la fontaine de la place Day Mesnil, d'accord ?
- D'accord.
- Je m'appelle Marinette.
- d'accord Marinette.
UN PEU PLUS TARD
- Bonjour madame...Excusez-moi d'être en retard. Le patron a obligé la moitié d'entre nous à rester après l'heure pour honorer une commande urgente.