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Angel Pino (Traducteur)Isabelle Rabut (Traducteur)
EAN : 9782330165062
163 pages
Actes Sud (06/04/2022)
2.12/5   4 notes
Résumé :
Retour sur une adolescence Taïwanaise dans les années 70 alors que la narratrice se trouve à Kyoto au Japon. D'une île à l'autre, ce livre est une plongée dans l'histoire du Tapei colonial en même temps qu'une quête identitaire et la recherche d'un paradis perdu.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dès les premières pages, j'ai eu des difficultés à rentrer dans la narration. Pourtant, la thématique m'intéresse. Il s'agit des souvenirs personnels d'une femme, l'auteure, au fil de l'histoire de Taïwan. Une histoire qui la dépasse, comme tous les Taïwanais. le Japon a laissé la marque de 30 ans de colonisation. La narratrice se rend souvent à Kyoto où elle se sent très bien. le récit alterne entre ces deux lieux, Taipei et Kyoto. Mais nous avons à faire à une description quasiment obsessionnelle de tous les lieux, les plus anodins et banals où elle se rend, où elle a vécu, ce qu'elle y a fait... Je m'y perds et l'intérêt m'échappe complètement. Je suis tout de même arrivé à plus d'un tiers du livre et je n'adhère toujours pas. Je pense qu'il faut véritablement être taïwanais et de la même génération que l'auteure pour se repérer dans ce récit. Tant pis. Il parait que la littérature taïwanaise est conséquente et très riche. Je trouverais certainement un autre auteur. Tout cela n'est que mon avis. Rien de plus. Les étoiles ne reflètent en rien la qualité du livre, seulement mon humble avis.
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Ancienne capitale est un récit dépaysant, l'histoire d'une femme en quête de ses racines, des fantômes du passé, lieux à présent disparus.

Chu Tien-Hsin est l'une des figures littéraires du genre taïwanais : littérature des villages de garnison. Ces villages ont accueilli les proches et troupes de Jiang Jieshi lors de son repli à Taïwan. Ils ont gardé à l'esprit pendant de nombreuses années, l'idée qu'ils retourneraient un jour sur le Continent. Ils ont dû apprendre à vivre avec les locaux, s'adapter à une nouvelle vie, garder l'espoir qu'ils verraient de nouveau leurs proches restés sur le continent.

L'autrice qui se sert de la narratrice comme d'un alias nous narre sa quête pour retrouver le Taipei de son enfance, celui des garnisons. Elle recherche les lieux de son enfance, une maison devant laquelle elle passait à son retour de l'école, la librairie où elle se rendait. Elle ne retrouve plus le charme de cette époque, la tradition à laquelle elle est attachée. Elle a toujours aimé Kyoto, justement pour ce côté hors du temps, lieu sur lequel la modernité ne semble pas avoir d'emprise, et lors d'un voyage sur place, elle achète un petit guide touristique en japonais de Taipei à l'époque coloniale. C'est par ce biais qu'elle retourne sur les traces de son enfance. le désenchantement est brutal, la narratrice emploie des mots assez durs et négatifs pour décrire son environnement, en total opposition à ce qu'elle a pu retrouver de chez elle à Kyoto.

Ce récit est très complexe, il y a une intertextualité assez dense où des textes classiques s'entremêlent à des ouvrages historiques ou à de la littérature moderne japonaise. Kyoto de Kawabata est souvent cité lors de sa balade dans la ville éponyme, La source aux fleurs de pêchers est elle évocatrice de ce lieu sur lequel le temps n'a pas d'emprise, vestige d'une civilisation passée, lieu qu'elle cherche à retrouver. La langue est belle, les références sont nombreuses mais n'empêchent en rien la lecture. Ses remarques, son style nous font voyager dans le temps et entre Kyoto et Taipei.

Un récit essentiel pour comprendre le déchirement qu'on pu ressentir certains Chinois issus des villages de garnison.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
En ces temps-là, les nuits d'été, on pouvait voir la Voie lactée et des étoiles filantes.En les observant assez longtemps on prenait conscience de la fragilité des choses humaines et des vicissitudes de l'histoire, et les plus sots se juraient d'accomplir plus tard de grands exploits afin de ne pas avoir vécu en vain.
( p.12)
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Tes souvenirs compteraient-ils pour rien...
En ce temps- là le ciel était bien plus bleu, si bleu qu'il vous donnait la nostalgie de la mer toute proche, et faisaient paraître les nuages d'été encore plus blancs, comme des châteaux qu"on aurait édifiés avec de la neige.(p.11)
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Tes souvenirs compteraient-ils pour rien...
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En ce temps-là, les fluides corporels et les larmes étaient aussi purs que la rosée, et l'on préférait les laisser s'écouler librement.
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