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Citations sur Oeuvres (80)

Mystère, mot dont nous nous servons pour tromper les autres, pour leur faire croire que nous sommes plus profonds qu'eux.
(p. 749)
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Nous sommes tous des farceurs, nous survivons à nos problèmes.
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Au mieux, tu passeras la première partie de ta vie en quête de ce dont tu n'auras de cesse de te défaire durant la seconde. Au pire, tu t'en contenteras.
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N'avoir rien accompli et mourir en surmené.
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Nous faisons toujours librement ce qu'il était fatal que nous fassions.
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Si Noé avait eu le don de lire dans l'avenir, il n'est point douteux qu'il se fût sabordé.
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GLOSSAIRE :

MANGER :
Qu'ai-je au fait appris en France ? Avant tout ce que signifient manger et écrire. Dans l'hôtel où je logeais au Quartier latin, à 9 heures tous les matins le gérant élaborait avec sa femme et son fils le menu du déjeuner. Je n'en revenais pas. Jamais ma mère ne nous avait consultés sur un tel sujet, alors que dans cette famille-là, se tenait une conférence quotidienne à trois. Je pensais au début qu'ils attendaient des invités. Erreur. L'ordonnance des repas, la succession des plats faisaient l'objet d'un échange de vues comme s'il s'était agi de l’événement capital de la journée, ce qui d'ailleurs était le cas. Manger - j'en fis alors la découverte - ne correspond pas seulement à un besoin élémentaire, mais à quelque chose de plus profond, à un acte qui, aussi étrange que cela puisse paraître, se dissocie de la faim pour acquérir le sens d'un véritable rituel. J'ai donc appris à l'âge de 27 ans seulement ce que manger veut dire, ce que cet avilissement quotidien a de remarquable, d'unique. Et c'est ainsi que j'ai cessé d'être un animal.

Avec Gerd Bergfleth, 1984.
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La mélancolie me dispense de l'alpinisme. Lorsqu'on commence à comprendre les montagnes d'en bas. . .


p.417
VI - LE CRÉPUSCULE DES PENSÉES
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Sans Bach, Dieu serait diminué. Sans Bach, Dieu serait un type de troisième ordre. Bach est la seul chose qui vous donne l'impression que l'univers n'est pas raté.Tout y est profond, réel, sans théâtre. On ne peut supporter Liszt après Bach. S'il y a un absolu, c'est Bach (...) Sans Bach je serais un nihiliste absolu.
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Il n'est pas bon pour l'homme de se rappeler à chaque instant qu'il est homme. Se pencher sur soi est déjà mauvais ; se pencher sur l'espèce, avec le zèle d'un obsédé, est encore pire : c'est prêter aux misères arbitraires de l'introspection un fondement objectif et une justification philosophique. Tant qu'on triture son moi, on a le recours de penser qu'on cède à une lubie ; dès que tous les moi deviennent le centre d'une interminable rumination, par un détour on retrouve généralement les inconvénients de sa condition, son propre accident érigé en norme, en cas universel.
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