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Critique de larmordbm
Quand un merveilleux écrivain écrit sur de merveilleux auteurs, cela donne de véritables pépites, comme Brève vie de Katherine Mansfield ou La mort du papillon.
Avec délicatesse, Pietro Citati nous relate dans ce petit livre, la vie tumultueuse de Francis Scott Fitzgerald et de Zelda Sayre. Nous connaissons les grandes lignes de l'histoire pathétique de ces deux légendes, lui écrivain connaissant rapidement le succès au début du 20ème siècle et sombrant très vite dans l'alcoolisme, et elle, personnage extravagant et énigmatique, vite rattrapé par la schizophrénie.
Ils forment un couple mythique, emblématique des années folles, accompagnant les soubresauts de ce début de siècle. Ils se ressemblent, sont très proches, s'aiment passionnément, et se détruisent irrémédiablement. Ils poursuivent la même quête d'absolu et de vie intense ; ils sont heureux mais leurs failles respectives les mettent vite en danger. Ils ne seront plus ensemble mais ne se quitteront jamais vraiment.
Pietro Citati ne détaille pas les épisodes de la biographie de l'auteur et de Zelda. Il préfère mettre l'accent sur certains moments clefs ou périodes charnières, comme celle où Zelda se met cruellement en tête de devenir une danseuse étoile, sur le modèle de celles des ballets russes, ou encore les étapes de sa maladie mentale et de ses séjours dans de nombreux établissements de soin.
Pietro Citati tire surtout parti de ces jalons biographiques pour dessiner le parcours littéraire de Francis Scott Fitzgerald, et pour se livrer à une analyse de son oeuvre, mettant la focale sur ses livres majeurs, Gatsby le magnifique et Tendre est la nuit. Et il nous offre de cette manière ses plus belles pages, celles où il décrypte les mécanismes d'écriture de Fitzgerald et où il rivalise de sensibilité poétique avec lui.
Mes deux objectifs après la lecture de la mort du papillon : lire les autres biographies de Pietro Citati, et notamment celle de tolstoï pour laquelle il a obtenu le prix Strega, et me replonger dans les livres de Fitzgerald.
Avec délicatesse, Pietro Citati nous relate dans ce petit livre, la vie tumultueuse de Francis Scott Fitzgerald et de Zelda Sayre. Nous connaissons les grandes lignes de l'histoire pathétique de ces deux légendes, lui écrivain connaissant rapidement le succès au début du 20ème siècle et sombrant très vite dans l'alcoolisme, et elle, personnage extravagant et énigmatique, vite rattrapé par la schizophrénie.
Ils forment un couple mythique, emblématique des années folles, accompagnant les soubresauts de ce début de siècle. Ils se ressemblent, sont très proches, s'aiment passionnément, et se détruisent irrémédiablement. Ils poursuivent la même quête d'absolu et de vie intense ; ils sont heureux mais leurs failles respectives les mettent vite en danger. Ils ne seront plus ensemble mais ne se quitteront jamais vraiment.
Pietro Citati ne détaille pas les épisodes de la biographie de l'auteur et de Zelda. Il préfère mettre l'accent sur certains moments clefs ou périodes charnières, comme celle où Zelda se met cruellement en tête de devenir une danseuse étoile, sur le modèle de celles des ballets russes, ou encore les étapes de sa maladie mentale et de ses séjours dans de nombreux établissements de soin.
Pietro Citati tire surtout parti de ces jalons biographiques pour dessiner le parcours littéraire de Francis Scott Fitzgerald, et pour se livrer à une analyse de son oeuvre, mettant la focale sur ses livres majeurs, Gatsby le magnifique et Tendre est la nuit. Et il nous offre de cette manière ses plus belles pages, celles où il décrypte les mécanismes d'écriture de Fitzgerald et où il rivalise de sensibilité poétique avec lui.
Mes deux objectifs après la lecture de la mort du papillon : lire les autres biographies de Pietro Citati, et notamment celle de tolstoï pour laquelle il a obtenu le prix Strega, et me replonger dans les livres de Fitzgerald.
