Tiré d'une nouvelle d'
Arthur C. Clarke publiée en 1951 sous le titre La Sentinelle, ce roman a été écrit en collaboration avec
Stanley Kubrick qui l'adapta magistralement pour nous offrir
2001 l'odyssée de l'espace en 1968.
Comme beaucoup, j'ai vu le film à plusieurs reprises, envoûté par Zarathoustra et par les valses de Strauss qui collent si bien aux images de Kubrick exemptes de tout dialogue.
Comme beaucoup, j'ai été dérouté par la fin du film, même si j'ai apprécié que le réalisateur laisse au spectateur la liberté d'interpréter cet épilogue.
Souhaitant aborder cette histoire sous un angle différent, j'ai décidé de lire le roman où j'ai retrouvé l'ambiance lourde du film et les mêmes décors aseptisés, uniquement rythmés par la voix monocorde de Carl, le super ordinateur dont le vrai nom est HAL, qui donne IBM à un degré près dans l'alphabet.
Des origines de l'humanité à la lune, on arrive rapidement à Explorer I en route vers Saturne avec à son bord Dave Bowman et Frank Poole.
J'ai été conquis par le rythme de ce roman, servi par de courts chapitres, mais aussi par la profondeur de la réflexion
qui, au final, est proche de celle du film de Kubrick , même si l'auteur nous fournit quelques clefs.
Pour autant, le lecteur demeure libre d'y voir ce qu'il souhaite tirer de ses propres réflexions.
Ce roman donne envie de prolonger le voyage vers les confins de l'Univers et vers l'explication des origines.