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Critique de HORUSFONCK


C'est un livre immense par le chagrin et la peine qu'il raconte.
C'est un homme, auquel la mort de l'être aimé a fait un grand trou.
L'autre est partie, n'est plus là, et l'homme s'en va lécher ses plaies dans une ville qu'il ne connaît pas et où l'on ne le connaît pas.
Malgré tout, il faut continuer de vivre, marcher sans Paule, oser vivre sans l'être avec lequel on était en fusion.
C'est tout l'art, déjà dans ce premier livre, de Philippe Claudel: faire partager et ressentir ce passage, cette transition, cette possible guérison d'un homme brisé par le deuil.
Parce que à Feil, sur la Meuse et dans ces Ardennes chantées par Dhôtel (André), on ne jugera pas l'étranger! L'étranger va doucement s'installer, le temps que l'oubli arrive. Pas tout-à-fait l'oubli, mais l'acceptation d'un deuil qui remplit et obsède. Les gens de Feil, avec leur vie, leurs cabossages et leurs peine vont aider l'étranger.
Meuse l'oubli ne surprend pas, mais raconte avec justesse et beauté, interroge le lecteur sur la perte, les rencontres, les choses qui aident à fermer un chapitre de vie.
C'est un beau livre.
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