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Critique de fnitter


Après les Anglais on se paye les Américains.



Gilles Belmonte, héros de ses premières missions aux Antilles (voir "Pour les trois couleurs") est pressenti par Napoléon lui-même pour une mission à haut risque et surtout officieuse. Récupérer un trésor caché, piqué aux Américains par les Anglais. Mais tout le monde veut remettre la main sur le magot.



On parle et on écrit, un peut partout pour faire des comparaisons de O'Brian et Kent (Forrester est un peu daté finalement). ON n'a pas forcément tort, et même probablement raison. Mais l'inconvénient, c'est que si ces trois auteurs ont le talent de nous faire vivre leurs aventures maritimes avec panache et brio, ils ont aussi le même défaut des démarrages bien poussifs et des mises en opération terriblement trop longuettes.


Ce second tome, bien qu'étant une histoire à part entière, n'échappe pas non plus à la quasi éternelle règle des trilogies, le ventre mou. On espère donc un troisième opus plus énergique. (Mais connaissant l'édition d'aujourd'hui, je me doute qu'on ait bientôt les tomes 4 et 5 de la trilogie). Un démarrage trop long. Une intrigue un peu inexistante il faut bien l'avouer, mais une savoureuse épopée maritime.

F. Clauw, tout comme ses aînés finalement.



Gilles Belmonte est peut-être un peu moins torturé que ses modèles, mais du coup peut-être un peu plus lisse. D'un autre côté, se passer des sempiternels atermoiements des héros anglais n'est pas plus mal.



En bref, malgré un démarrage trop long, j'ai passé un très agréable moment sur l'Égalité, frégate française, seule capable de bouffer du rosbeef, à la moutarde... de Dijon, messieurs.
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