Aux confins du monde, le vent était une créature vivante qui soufflait en permanence et rongeait le paysage, telle une bête affamée. Le prédateur dans toute sa splendeur : impitoyable, tenace et impossible à éviter. "Ce n'est pas le froid qui tue, c'est le vent" disait un vieux proverbe inuit.
Dans son désir de progrès, la science ne peut pas mépriser la morale.
à force de corrompre la nature l'homme en devient la proie
Ce n'est pas le froid qui tue, c'est le vent, disait un vieux proverbe inuit.
quelle bande de cinglés se porterait volontaires pour passer deux ans dans trou aussi paumé?
Ce qui est considérer aujourd'hui comme myerzost, c'est-à-dire une "abomination", faisait autrefois partie de la science.
Il avait oublié la règle n°1 du bon militaire et commis l'erreur de croiser le regard de l'homme - ou plutôt du garçon - qu'il tuait.
Lui aussi avait perdu toute confiance dans la glace depuis trois ans : elle avait beau paraître solide, elle ne l'était pas. Il n'y avait jamais de certitude. Elle donnait une illusion de robustesse, un faux sentiment de sécurité qui trahissait le promeneur au moment où il s'y attendait le moins. Il suffisait de tourner le dos pendant une seconde... un bref instant de distraction...