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Critique de Leiloona


Ce roman joue sur les apparences, sur les a priori, ainsi Dan, pédophile présumé, n'est pas le monstre attendu, et Wendy en journaliste à scandales n'est pas aussi superficielle et nunuche que ça.
Du coup, le lecteur ne sait plus vraiment à quoi s'attendre. Les apparences sont trompeuses : le lecteur est comme sur une petite embarcation en pleine tempête, la vérité tangue et fluctue au gré des révélations. Même Wendy n'est plus si sûre que ça de la culpabilité de Dan.
Gare au mal de mer tant les retournements de situation s'enchaînent : vengeance, manipulations, traquenard, confréries d'étudiants malsaines, et même folie. Tout le monde, sous couvert de sourires, peut vous plomber.
Pour coller à ce monde des apparences trompeuses, Harlan Coben a aussi choisi d'insérer les nouvelles technologies dans son roman : facebook sera une précieux allié pour notre enquêtrice de choc.
Ah, facebook et ses photos qui en apprennent tant sur le passé des gens.
Et comme Coben n'écrit pas un roman sans y insérer quelques touches d'humour, on apprendra que non, tout ne se passe pas comme dans la série "Les Experts", parfois la police peine à voir les preuves ou les témoins qui s'agitent sous son nez.

Faute de preuves change des Coben précédents puisque c'est une femme qui mène l'enquête, et pour ce qui est des rebondissements, du suspens, ce dernier opus est un cran au-dessus de ceux que j'ai déjà lus de lui.
Un très bon Coben qu'on peine à lâcher.
Lien : http://leiloona.canalblog.co..
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