AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 187 notes
Une âme en perdition

Voici comment je définirais notre personnage principal; Adel à tout perdu. Passant d'une carrière brillante, accompagnée d'une maison de luxe, une épouse belle et séduisante, deux beaux enfants à..... plus rien.

Carrière d'écrivain au point mort. dettes à n'en plus savoir où donner de la tête, divorce sans état d'âme et bien peu de droit concernant ses enfants.

Ainsi commence l'aventure d'un homme qui n'aspire qu'à se reconstruire. C'est dans une université où il donne cours de littérature qu'il rencontrera ses nouveaux amis. de là, naquit alors un projet ambitieux : la remise en état d'un phare. Ce dernier, vendu pour une bouchée de pain, recèle bien des mystères.

Pourquoi n'a-t-il jamais trouvé acquéreur ?

Ade,l tombait sous le charme de sa collègue, s'inquiète terriblement quand celle-ci, partie avec son ami ainsi qu'avec deux universitaires, au phare pour démarrer le projet et finaliser la vente, ne reviennent pas. Aucune traces d'eux, plus rien.

Fou d'inquiétude il se lance à leurs recherche et nous voilà happés dans la légende qui raconte que le phare serait maudit. Nul n'y serait revenu et nul ne se risquerait à y aller. Excepté une personne. c'est sur son aide qu'Adel et 3 autres professeurs vont compter. Et ainsi rejoindre le phare et ses démons.

Que se cache-t-il derrière les bruit au sous-sol ? Qui les regarde depuis la trappe du grenier? Quelle est cette odeur repoussante et ses apparitions terribles sont-elles vraiment réelles ? Vont-ils seulement retourner sur la terre ferme un jour, retrouveront-ils leurs camarades disparus ou seront-ils à jamais perdus dans les abîmes de leurs pires cauchemars ?

C'est ce qu'il faut découvrir ici.

Un premier roman pour le moins entraînant et délicieusement pensé. L'auteur n'a pas peur de choquer, il transcrit les scènes telles qu'elles doivent l'être. Une poignée d'horreur, une volée d'émotions !

La peur au ventre, l'effroi et l'assurance pour le lecteur de ne pas être à leur place.

Ce fut une bonne aventure que de suivre cette histoire et découvrir les mystères derrière ces personnages communs et à la fois atypiques. La Tour Selenite se lit rapidement et ne présente pas de passage inutile. Au contraire, on aurait apprécié à sa juste valeurs davantage de lignes pour nous sentir plus en osmose encore avec les personnages et les liens qui les unissent.

Je n'ai été dérangés que par l'attitude du directeur, qui à mes yeux et je dis bien aux miens, me semblait manquer de cohérence. Rapidement oublié par la curiosité.

J'ai senti la fraîcheur du premier roman, mais également le talent de son créateur. Des rebondissements, des interrogations, des suspicions à en devenir chèvre, voilà ce qu'il met en avant.

L.T
Commenter  J’apprécie          442
Encore un retour pas facile à écrire. Depuis le temps que j'entends parler d'Arnaud Codeville, j'ai pensé qu'il était temps de me pencher sur ses écrits.
Fidèle à mon habitude, je commence donc par le premier, La tour de Sélénite.
J'en ai lu des livres d'horreur... mais des comme ça, je dois dire que ce fut rare, sinon j'aurais abandonné le genre depuis longtemps.
L'histoire démarre pas mal, on embarque assez facilement avec ce professeur qui lâche son métier pour se lancer dans l'écriture. Ses débuts furent couronnés de succès, il épousa une ravissante rousse, ils eurent des jumeaux et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et quand son second roman connut un échec retentissant, l'argent vint à manquer... donc la petite dame qui était accro au luxe prit la poudre d'escampette avec les enfants sous le bras.
Et voilà notre Adel (c'est le petit nom de l'écrivain) revenu vers ses premières amours, à savoir l'enseignement. Il s'installe dans un petit appartement et par le plus grand des hasards, une certaine Laure, sa collègue au demeurant, se trouve être sa voisine de palier. Bien entendu, elle est magnifique et c'est le coup de foudre. Je vous passe quelques détails spoilers, assez sordides sur l'appartement qu'il occupe, ou du moins sur l'ancienne occupante dudit appartement.
En prenant son poste, notre professeur fait la connaissance d'autres éminents enseignants, ils sympathisent, et un jour, Laure lui montre un dossier qu'elle a monté dans le but de racheter un phare, La tour de Sélénite... le lycée doit s'en porter acquéreur et financer les travaux qui ne manquent pas dans ce vieux phare désaffecté depuis de nombreuses années.
Pour évaluer l'étendue des dégâts, Laure, accompagnée de Max, un autre professeur et ami, se rendent sur place, emmenant deux élèves avec eux (logique). le temps passe et aucune nouvelle de l'expédition. Mort d'inquiétude, notre amoureux transi décide d'aller voir ce qu'il en retourne, entraînant avec lui deux autres profs, tout aussi inquiets.
Bon, jusqu'ici ça allait à peu près, mais ensuite ça devient du grand n'importe quoi. Nous avons un phare hanté, des morts pas vraiment morts, des organes appartenant à un corps se retrouvant dans un autre, des cas de possession, un sorcier qui traîne aussi, peut-être bien des zombies également, je n'ai pas vraiment réussi à déterminer dans ce méli-mélo sanglant et abracadabrant, toujours est-il que les morts ne le sont pas vraiment, et leur corps appartient à d'autres... C'est pas clair me direz-vous. Eh bien voilà, c'est effectivement le moins qu'on puisse dire.
Je ne vais pas vous donner de plus amples détails, mais vous pouvez déjà vous faire une petite idée. de plus, tout était précipité, de l'action à gogo, et on a du mal à s'y retrouver. En même temps, à ce stade, je m'en fichais totalement et je n'essayais même plus de deviner qui était qui.
Pour couronner le tout, on ne s'attache à aucun personnage. Non seulement je n'ai pas eu l'ombre d'un frisson, mais ce qu'il pouvait arriver aux uns et aux autres m'indifférait totalement. La psychologie des protagonistes n'est pas creusée, l'action abracadabresque occupant tout l'espace.
Pour résumer, le fond est sans intérêt, l'écriture très moyenne. Assez fluide, certes, soyons juste, mais plus que basique.
Quant au final... déjà il était temps qu'il arrive, mais il est encore pire que ce à quoi je m'attendais.
Commenter  J’apprécie          4243
Ce premier roman de l'auteur Arnaud Codeville commence à faire parler de lui dans la blogosphère, il fallait donc que je vois cela par moi même.

C'est, il faut le dire, une belle réussite pour un premier essai, un roman fantastique que les amateurs du genre sauront apprécier, sans nul doute.

Le choix de l'époque à laquelle se déroule l'histoire est judicieux car il isole les personnages, qui se retrouvent livrés à eux même, sans moyen de communication.

Une histoire qui peut se diviser en deux parties , la première nous présente les personnages ainsi que la situation et fait monter la tension et l'ambiance angoissante.

La seconde partie nous rend dingue, tout simplement...

Donc un bon premier roman qui promet quelques belles frayeurs à ses lecteurs et qui donne le ton pour les prochains romans de l'auteur. A noter que le 1er mai 2016 est sorti 1974, deuxième roman d'Arnaud Codeville.
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          330
La tour de sélénite est un roman juste terriblement angoissant et efficace, écrit par Arnaud Codeville, auteur auto-édité, alors il est que l'auto-édition est un milieu où l'on trouve à boire et à manger, mais parfois une belle surprise sort du lot.
J'ai donc entendu parler de la tour de sélénite sur la toile au sein des réseaux dédiés aux livres pour lequel on y trouve des commentaires assez élogieux.

Pour en revenir à l'histoire, nous suivons un professeur, nouveau dans son établissement, qui va être amené à partir à la recherche de deux de ses collègues profs dont personne n'a plus de nouvelles.
Il va se retrouver avec trois autres profs en Bretagne à faire des recherches dans un vieux phare abandonné sur lequel pas mal de rumeurs circules.
Je n'en dirais pas plus sur l'histoire sous peine de dévoiler des événements importants.

Les personnages sont assez torturé mais tout de même attachants (malgré un besoin impassible du personnage principal à vouloir commander tout le monde), de tous âges et de personnalités différentes les uns des autres.

L'histoire se passe en huit clos sur une petite île de roche sur laquelle est posé un phare et une maison, le tout dans un état d'abandon.
Un décor propice à l'angoisse à l'horreur et au suspense, on se surprend à faire quelques bonds lorsque les évènements se gâtent.
Cette ambiance n'est pas sans évoquer H.P. Lovecraft, maître du genre, que l'auteur aime beaucoup (source : le site de l'auteur).
Fantômes, meurtres, sorcellerie et disparitions sont au rendez-vous dans 300 pages qui se lisent très vite car l'écriture est fluide et l'histoire prenante.

Alors oui certains diront qu'il y a quelques ficelles faciles dans l'histoire, ou quelques incohérences, après coup je trouve que c'est assez vrai mais pendant la lecture je ne m'en suis pas rendu compte, ce qui donc démontre que ce n'est pas gênant.
De plus il ne faut pas oublier que c'est un premier roman et je trouve que le niveau est très bon pour un "Premier livre" "auto-édité".
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
Commenter  J’apprécie          310
« Au milieu de l'océan, j'aperçus pour la première fois le phare. Il trônait fièrement au niveau de l'horizon. Mon compagnon frémit et murmura : '' Si tout ce qu'on dit est vrai à propos de ce truc, il faudra être très prudent. »

On fait la connaissance du personnage principal Adel Blanchard, un écrivain déchu, dont son quotidien est très difficile. Il se trouve un emploi à une faculté de Lille en tant que professeur de Lettres. Il s'intègre très bien dans le groupe, on sent que les enseignants sont familiers entre eux. Quand ses deux collègues font part de leur nouveau projet sur la restauration d'un phare en Loire-Atlantique, il partage leurs enthousiasmes. Lorsque le jour de leur départ arrive, Adel Blanchard, il est loin de se douter de ce qui l'attend...

Pour un premier roman, l'auteur Arnaud Codeville transmet bien son histoire, on découvre nos personnages qui entrent en scène et on suit attentivement les événements qui se défilent. Je me laisse complètement happer par les changements d'ambiance et son style me plait vraiment. Il me fait penser à un de mes écrivains que j'affectionne beaucoup Graham Masterton. Il maintient bien notre attention, les thèmes sont bien abordés et il sait bien susciter notre imaginaire.

« On a un sérieux problème là, et cette voix ! Bordel ! J'en ai encore les jambes qui tremblent. »

On y retrouve un petit livre, c'est une écriture très fluide, le suspense est toujours au rendez-vous. On constate que les chapitres sont bien divisés, il manie bien les genres et l'auteur Arnaud Codeville sait bien nous amener dans son univers. Je me suis tout simplement laissée guider par la voix du protagoniste Adel Blanchard, je l'accompagne tout le long de sa quête et j'en garde un fort souvenir.

C'est un excellent moment de lecture, je suis très contente de connaître un auteur talentueux qui me plaît déjà et je vais explorer son monde livresque. C'est une très belle découverte à mes yeux et je n'oublierai pas toute l'intensité qui s'y dégage.

Je fais un clin d'oeil à mon ami-lecteur Jrm30 qui me le fait découvrir.

Siabelle
Commenter  J’apprécie          2718
Je ne voulais pas écrire une critique sur ce livre parce que c'est le premier de cet auteur, et je ne voulais pas le décourager!
Mais au vu de toutes les critiques élogieuses qu'il a reçu, je peux écrire la mienne sans trop le décevoir je pense .
en effet, pour ceux qui aiment les histoires horrifiques et bien construites ( elles sont assez rare ) passez votre chemin. ...
il y a des incohérences tellement grossières qu'elles m'ont fait sourire...
Un exemple : des corps enterrés depuis 40 ans dans la terre humide d'une île permettent aux personnages de voir en quelques secondes qu'on leur a arraché le coeur, les yeux. ..et qu'on leur a gravé des signes sur la peau. .....40 ans après! !!!!!.
Juste un autre : vous partez pour 2-3 jours et vous transportez dans votre trousse d'urgence un anesthésique PUISSANT que vous injectez en sous - cutané.:))) .....
Enfin bon! Je suis sûrement un peu tatillonne (deformation professionnelle peut être ),,mais cela et pleins d'autres exemples m'ont beaucoup gênés pour prendre au" sérieux" cette histoire .
J'aime avoir peur. .(en lisant !)mais là quelle rigolade. ...
Commenter  J’apprécie          212
Chronique de Flingueuse, le off de oph pour Collectif Polar
Chronique d'une plongée dans l'horreur façon années 80.
J'avais beaucoup entendu parler d'Arnaud Codeville mais je ne l'avais jamais lu. C'est au salon sang pour sang thriller organisé par Nadine Doyelle et son équipe de bénévoles que je me suis procuré ce premier roman de l'auteur.
D'abord il faut que vous sachiez que je suis assez fan des films d'horreur mais surtout lorsqu'ils créent une ambiance de tension et d'angoisse au point de les regarder d'un oeil, le second étant dissimulé sous mon plaid et surtout avec des pop corn !
L'auteur est un grand fan de ce genre de films mais aussi de Lovecraft, ce qui se ressent dans son écriture. C'est aussi ce qui m'a convaincue de le lire. Si son second roman, 1974, a été primé (1er prix des plumes francophones), je voulais débuter par le premier pour découvrir sa plume, son style et pouvoir observer l'évolution dans les suivants.
J'ai donc débuté La Tour de Sélénite hier soir et je l'ai terminé ce soir.... c'est dire si j'ai été emportée par l'histoire.
Pourtant, les premières pages ne m'ont pas emballée. Arnaud utilise le passé simple comme temps principal de narration et je ne suis pas fan de procédé. Il m'a donc fallu quelques pages pour trouver mes marques et me sentir transportée.
En revanche, une fois plongée au coeur de l'histoire je n'ai pu m'en détacher.
La première partie du roman pose le cadre et les personnages :
Adel, écrivain en perdition, se trouve un poste de professeur d'université pour payer un divorce houleux et douloureux.
Après une tentative de suicide avortée, il se lie d'amitié avec plusieurs de ses collègues et reprend peu à peu goût à la vie.
Alors que deux de ses amis se lancent dans un projet pédagogique consistant en la rénovation d'un phare, Adel quant à lui passe ses vacances avec ses enfants.
Mais après une semaine à se gaver de l'amour des siens, il apprend avec effroi que ses comparses ont disparu et qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans ce lieu énigmatique.
La seconde partie est un véritable huis clos où angoisse et horreur se mêlent au point d'en avoir eu des hauts le coeur et de jeter des coups d'oeil par dessus mon épaule pendant ma lecture !
Adel et trois de ses collègues se rendent au phare afin de retrouver leurs amis. Mais au lieu de cela, c'est l'horreur qu'ils côtoieront et de très très près (âmes sensibles s'abstenir !)
Alors oui c'est un premier roman, oui il y a des maladresses et le récit est perfectible. Mais Arnaud sait créer une ambiance comme on en lit rarement.
Il a su me faire plonger au coeur de l'horreur comme dans les films dont je suis friande (avec des M&M's à la place des pop-corn). Une ambiance entre Poltergeist et Annabelle avec un poil d'exorciste !
On sent les inspirations de l'auteur et pour les amateurs du genre c'est un livre que je recommanderai à l'avenir.
Cette parenthèse à mes lectures habituelles m'a donné envie de me pencher plus sérieusement sur ce style de littérature et de découvrir d'autres auteurs de la même veine pour trembler de nouveau sous ma couette!
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
Commenter  J’apprécie          120
Tu es fan de films d'horreur ?
Tu aimes te faire peur?
Tu crois aux fantômes ?
Alors ce bouquin est fait pour toi.
N'aies pas peur de l'ouvrir, car tu seras embarqué dans l'univers d'A. Codeville en deux temps trois mouvements.
Clairement, ce roman est un page Turner. Une fois en mains, tu ne pourras plus le lâcher !
Ce jeune auteur, auto édité, plein de talent, va te plonger dans le noir et te faire frissonner.

Notre ami Adel, écrivain en perdition, va accepter un poste de prof dans une fac à Lille, et va très vite se faire des amis. Deux d'entre eux, vont disparaitre alors qu'ils étaient partis restaurer un phare en Loire Atlantique, au passé mystérieux. Armé de son courage, il part à leur recherche, mais n'est pas prêt à affronter ce qui l'attend.

Ambiance des années 80, paranormal, croyance mystique, légende urbaine, secret bien enfoui, avec en fond sonore le ressac et des voix étranges, prépare toi à ne pas fermer l'oeil de la nuit.
Dans ce bouquin, le rythme est soutenu et l'action est ultra présente. On ne s'ennuie jamais et A. Codeville ne nous laisse nullement reprendre notre souffle. Son écriture est addictive, bourrée de références aux années 80 et parfois, pleine d'humour.

1er roman de l'auteur, qui en a désormais 4 à son actif. Une vraie bonne surprise ! Un auteur découvert aux @lesimaginales, qui a su me faire entrer dans son univers en quelques mots. de l'auto édition de qualité en format semi poche, très agréable à lire. Je vous le recommande vivement, mais vous êtes prévenus, vos nuits seront désormais blanches !
Commenter  J’apprécie          121
Adel Blanchard est au fond du trou.
Plus de femme.
Plus de gosses ou si peu.
Son taf d'écrivain est mort & Il se retrouve prof de lettres à Lille.
La dépression et L'envie d'en finir le guettent.

Tout ce dont qu'il a besoin : une seconde chance.
La voici !
Adel va participer au projet universitaire, organisé par une de ses collègues (plutôt BGette) :
La restauration d'un phare en Loire-Atlantique.

Tu t'en doutes, mais lui ne le sait pas encore... C'est une très mauvaise idée. 😈👿

⚓⚓⚓

Les choses à l'envers je fais.
Je termine par le dernier Codeville que je n'ai pas lu, c'est-à-dire le tout premier.
Bienvenue dans les 80's.
L'auteur est-il nostalgique de cette époque !?
3 livres ont des actions vintage qui n'ont pas une seule ride.

Allez, Prends un slip propre et ta bouée, Minou.
>> A. Codeville Les Origines, c'est partiiiiiiii.

Ayant lu ceux d'après, on sent de suite que c'est LE premier.
Un Style un peu hésitant voire maladroit par moment. Des trucs flous. Des imprécisions, mais ça passe.
Ah. Merte. Un récit écrit à la première personne....Gné. 😶
Raah le "JE" j'ai du mal...

MAIS, Après un démarrage en mimolette, ce JE, sera vite oublié, par l'action et les descriptions.
Whouh.
C'est LA force du roman.
Au final, on s'en tape de son style débutant.
C'est hyper visuel, donc tu n'en rates pas une miette.
J'espère que tu aimes le fantastique, la terreur et l'épouvante !?!

Héééé yé ouuuu eul' phare d'la couverture !?

T'inkt, Minou, une fois à l'intérieur, tu vas regretter ton impatience...
A peine débarqué, Te voilà bloqué et hanté.
Huis clos dans un phare, coupé du monde par la tempête, sur une île où personne ne veut aller.

Bah je ne pensais pas flipper autant didon.
Piiiouuuuf man dieuuu.
Poils qui se dressent (j'ai pas dit où).
Je me suis fait de sacrées frayeurs à Lire le bouquin de nuit dans une maison qui grince.
Brrrrrr. Un craquement. Ne pas bouger. Ne pas respirer. Pas sortir un orteil de sous la couette. Tampis je creverai de chaud.
Ya kkun !?!?! 👀😱
APNÉE TOTALE.
AUCUN répit pour les personnages et pour toi du coup. Une vraie descente aux enfers.
Je ne t'en dirai pas plus...Mais tu vas être servi !
[respiiiiiire.]
Fais des pauses, pour reprendre ton souffle, car c'est non stop. A leur place j'aurais déjà ruiné 3 culottes (au moins) ou fait plusieurs crises cardiaques.
Ambiance angoissante et captivante.

Les personnages : j'ai eu du mal à m'attacher à eux. (le style... )
Mais.... J'ai adoré leurs réactions, les dialogues : ils sont comme toi ou moi, Minou.
Les échanges qu'ils ont, sont même parfois assez drôles alors que la situation est flippante.
[>> oublié le "JE"]
La petite troupe de profs qui voulaient retaper un phare à l'abandon va morfler. (oéééé)

Une fin Sombre et sournoise. 🖤
Tu sens que l'auteur a pris son pied à écrire cette histoire. Un gros kiff machiavélique ici.


Premier livre ✔️
Le style s'est affiné et affirmé de ouf depuis. Ca saute aux yeux !! Comme quoi fallait se lancer.
C'était prometteur.
Well done Messire Codeville.

Bref, un excellent moment de lecture ! Moi qui avais peur de ne pas aimer. Il se lit à toute vitesse en plus.

UN CONSEIL, ocazou tu ne connais pas l'auteur, lis les livres dans l'ordre de parution, Minou, histoire de kiffer de plus en plus.
[PARASITE 🖤et REGNE ] Fais-moi confiance. 😉

▪️"Le corps n'est rien de plus qu'une coquille vide en décomposition. " ▪️
Ah sympaaaa.
Commenter  J’apprécie          60
Même pas peur !

Bon j'avoue c'est un peu succin pour une critique, alors je développe.
Tout d'abord les critiques élogieuses de ce roman m'avaient mis l'eau à la bouche, avec notamment une comparaison avec l'oeuvre de Stephen King, un maître du genre pour moi.
Autant dire que la déception a été d'autant plus grande.

Une fois le livre refermé, j'ai eu 'impression d'avoir lu la trame d'un roman en préparation et pas sa version finalisée.
L'intrigue est bien là, les personnages sont intéressants, le fantastique et l'horreur arrivent petit à petit en crescendo mais... cela ne suffit pas !

Pour expliquer mon propos sans spoiler le roman, voici un exemple qui illustre à mon sens ce qui ne fonctionne pas : écrire qu'un homme se fait tronçonner le bras (par exemple) ne suffit pas à créer le sentiment d'angoisse et de malaise que les livres du genre sont censés provoquer (en tous cas pas pour moi). Pour trembler il faut que l'auteur réussisse, par le jeu de la narration, à transmettre l'ambiance, les sentiments et la douleur des protagonistes. Il faut des mots et du temps pour que l'on s'imprègne de l'horreur d'une situation, que les angoisses du héros deviennent les nôtres, que l'on tremble avec lui... Et c'est hélas ce qui manque ici : des mots et du temps pour laisser grandir la peur.

J'ai donc lu ce livre "froidement" un peu comme j'aurai lu le rapport d'un essai clinique, sans me laisser embarquer et du coup en m'agaçant de ses manques et de ses maladresses.
J'ai aussi été agacée par les déductions des personnages principaux qui arrivent à déduire et expliquer l'inexplicable en 2 phrases.

Un roman vite lu et vite oublié.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (395) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "1974" d'Arnaud Codeville.

Quel mois la maison a t-elle été détruite au début du roman ?

en juin
en juillet
en août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : 1974 de Arnaud CodevilleCréer un quiz sur ce livre

{* *}