Sarko Ier

Il s'agit de la suite de "la face karchée de Sarkozy" par les mêmes auteurs. C'est la campagne présidentielle de 2007 qui conduira Sarkozy à la magistrature suprême.

Une nouvelle fois, les auteurs nous resituent dans le contexte de l'époque nous livrant des aspects connus de la campagne mais aussi d'autres moins connus qui permettent d'éclairer le contexte et de mieux le comprendre.

Tout y passe : les alliances à droite, les personnages écartés, les promesses tenues ou non, les luttes intestines au sein du parti socialiste.

Les auteurs reviennent sur la polémique des 500 parrainages et du risque de ne pas avoir les signatures pour le représentant de l'extrême droite, idem pour les candidats représentants les partis à gauche du parti socialiste. Ils nous font découvrir les mécanismes de la machine électorale, on est parfois loin de l'idéologie ou des programmes mais plus dans des manipulations quant aux intentions de vote. On est parfois loin des valeurs démocratiques les seules valeurs comptables s'imposant.

Les auteurs reviennent aussi sur le 3ème homme, Bayrou, que beaucoup ont raillé et se sont mis à redouter face à sa montée dans les sondages. Il est intéressant de voir ce que peuvent devenir les programmes, les alliances quant l'enjeu final est d'accéder au pouvoir.

Une nouvelle fois, les auteurs donnent des éléments de compréhension sur une période et sur les mécanismes électoraux.

Comme l'opus 1, ce n'est pas une BD qui restera dans l'histoire mais elle a le mérite d'apporter des éléments de compréhension sur notre environnement politique.

Suite de « la face karchée de Sarkozy », Sarko 1er un petit album tout riquiqui.
Juste l'exploitation du succès du premier tome … en espérant que la narration de la campagne électorale de 2007 ait le même succès ?
Raté … le nombre de lecteur, l'absence de critique et de citation sur Babelio le montre … il n'y a plus grand chose à apprendre sur la personnalité de Sarko 1er !
Et … de plus … qui se préoccupe de cette campagne électorale ? … qui se souvient des candidats ? … des tractations ayant eu lieu ? … car … les méthodes employées pour atteindre le dernier étage du pouvoir de notre démocratie n'ont plus rien à nous démontrer sur l'ignominie de l'individu.
Sarko a donc été 1er mais il n'a pas été réélu !
Et c'est tant mieux !!