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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai beaucoup aimé ce roman qui est plutôt prenant malgré l'atmosphère triste qui règne tout au long de l'histoire. Sauf la fin qui donne une lueur d'espoir.

Nous suivons le destin malheureux de Susan pendant plus de 20 ans, ses parents sont indignes : père violent, ivrogne, incestueux et d'une mère égoïste, volage et qui s'occupe guère de ses 2 filles.

Elle pense s'extraire de cet environnement toxique en épousant Barry à 16 ans. Ça sera le début de l'enfer pour elle.

Jusqu'au jour du Drame, où Susan se retrouvera en prison.

La 4ème de couverture induit en erreur, l'intrigue ne se déroule qu 'en prison qu'à partir de 60 % du bouquin et non en totalité.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Susan.
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Autrice qui m'était inconnue, j'ai trouvé son livre par hasard sur une table de bibliothèque. Tentons ! Bien m'en a prit.
Plus que l'histoire des "deux femmes" du titre, c'est l'histoire de Susan Dalston, née McNamara, que l'on suit. Née dans un quartier pauvre de Londres, où les gangs et la violence font loi, son père est violent tandis que sa mère encaisse les coups, folâtre, et néglige ses deux filles. Debbie, la plus jolie, est égocentrique et mauvaise ; Susan, bonne pâte, passe sa vie le nez dans les bouquins. Mais cette dernière n'en peut plus du climat familial, et se marie avec Barry Dalston, un beau gosse et petite frappe à ses heures, dès ses seize ans pour échapper à ses géniteurs. Malheureusement, son Barry ne vaut pas mieux que son père, et elle finit par lui écraser le crâne à coups de marteau.
En prison, elle fera la connaissance de Matty ; si à priori tout les oppose - cette dernière étant cultivée et aisée - elle vont finir par se soutenir et s'entraider.
Ce roman est noir, très noir, mais décrit malgré tout une réalité qui a existé et qui existe toujours un peu partout, surtout dans les endroits où la misère fait rage. le ton est juste, les dialogues durs, les situations tristes à pleurer, mais, çà et là, les femmes malmenées trouvent le moyen de (sur)vivre tant bien que mal, avec un peu d'humour et beaucoup de lassitude. Pas un roman policier à proprement parler, plutôt un roman de moeurs qui tourne au thriller psychologique. L'écriture est juste, tape fort, l'on ressent ce que Susan et toutes les autres ressentent.
En France aujourd'hui, on compte 122 meurtres de femmes par (ex)conjoints chaque année, et les plaintes posées pour violences conjugales restent très souvent lettre morte. Un livre à ne pas rater.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Ce livre est avant tout la chronique, sur près de 40 ans, de la famille des Mac Namara-Dalston. Elle habite un quartier déshérité au sud de Londres, l'East End. Nous allons suivre Susan, elle sera le personnage central de cette histoire. Susan (Sue) est le vilain petit canard de la famille Mac-Namara, le mouton noir de son clan. En effet sa famille est plutôt rustre et vie dans une violence quotidienne. le père est alcoolique et brutal. C'est un de ses petits caïds de quartier qui resteront toute leur vie minable. La mere est-elle égoïste et surtout volage quant à la la soeur cadette de Susan c'est la petite chouchoute elle est bien indifférente au problème de sa soeur. Car Susan est intelligente et elle est désireuse de se cultiver. Aussi pour échapper aux violences de son père qui abusent d'elle sous les yeux de sa femme qui bien sûr fait comme si elle ne voyait rien, Susan décide-t-elle déposer Barry Dalston. Mais Barry tu es loin d'être le mari parfait il est sans doute la réplique sombre de son épouvantable père. Mais ça Susan ne le vois pas, elle est amoureuse. Et malheureusement la nouvelle Madame Dalston ne trouvera pas le repos et le bonheur tant espéré dans ce mariage. Et l'amour éperdu qu'elle porte à son époux ne l'immunise pas de la bêtise humaine, celui-ci n'a de cesse que de l'humilié et de la tromper sans vergogne.
Un soir de beuverie, il va trop loin. Et pour protéger ses quatre enfants de ce père et mari qui lui fait subir mille et un tourments, elle n'hésite pas à lui fracasser le crane à coup de marteau
Là voilà condamnée sans circonstance atténuante et envoyée en prison.
Elle va partager la cellule de Mathilda Ender, autre femme battue meurtrière. Et ensemble, elles vont tenter à
de se reconstruire. Même si pour Sue, être séparer de ses 4 bonheurs c'est l'enfer.

C'est un récit sans concession que fait ici Martina Cole. Une peinture sociologique de ce quartier sordide. Elle prend fait et cause pour ses femmes doublement victime de la pauvreté. Elles n'ont aucune échappatoire pour se sortir de ce système qui les condamne à subir leurs conditions. Et contrairement aux hommes qui eux trouve une porte de sortie dans l'alcool qui trop souvent les rend tyrannique et violent, les femmes elles leur sert d'exutoire. Et la démonstration de Martina Cole sur le sort inexorable de ses femmes est implacable. Sans concession…mais toutefois très émouvant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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